Là où je suis, il fait noir complet. Je sais que je ne suis pas dans ma cellule car le bruit des gouttes sur le sol n'est plus là. Et vu la gentillesse de mes geôliers, cela m'étonnerait qu'ils aient pris la peine de réparer la fuite.
Une lumière agressive s'allume en face de moi. Je cligne des yeux plusieurs fois, le temps de m'y accommoder. Une silhouette de grande taille s'approche. Ce n'est pas le même homme que la dernière fois. Celui là est sûrement mort à l'heure qu'il est. C'est comme ça dans cet endroit sinistre. Ceux qui échouent débarrassent le plancher sans traîner. Comme une ampoule claquée qu'il faut remplacer.
"alors, fait la silhouette, toujours pas décidé à parler ?"
Ses paroles sont calmes, mais on ne s' y trompe pas. Cet homme bouillonne de l'intérieur. Il doit penser que c'est de ma faute si son camarade est mort.Un long moment s'écoule. Le silence est pesant. Rien ne se passe. On pourrais entendre les mouches voler. Si il y en avait bien sûr.
Soudain, l'homme se jette sur moi et m'empoigne avec force.
"ÉCOUTE MOI BIEN SALE MERDE, rugit-il, J'EN AI RIEN À FOUTRE DE TES ÉTATS D'ÂMES. J'AI PAS LE TEMPS POUR TES CONNERIES, ALORS PARLE OU JE TE JURE QUE TU VAS REGRETTER!"
Ses doigts se serrent sur mon cou. J'ai le tournis. Le manque d'oxygène se fait sentir. Rassemblant le peu de force qu'il me reste, je lui crache au visage.
Son visage se contracte de colère. Ses yeux sortent presque de leur orbite. Il serre les dents de toutes ses forces, lève son poing et......-agent 212...Arrêtez ça tout de suite...
L'homme se fige, comme si on lui avait injecté du venin dans les veines.
-Maître.... Dit il en s'inclinant.
-crachat... Fait le Maître d'un ton calme mais sec.
-Ce n'est pas moi Maître, c'est lui, c'est...
Le Maître émet un rictus.
- pitoyable.... Approchez....
Agent 212 s'exécute. Aussitôt, une canne sort du coin d'ombre où se trouve le Maître et s'abat sur son nez, qui craque sonorement.
-Maintenant vous avez une raison de vous plaindre.... Partez...Sans sortir de l'ombre, le Maître s'approche légèrement de moi. Il tend sa canne vers moi et me tapote la tête, comme on fait avec les chiens.
-alors Oliver.... On fait des bêtises ?
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danse ou crève
HorrorIl existe des gens sur cette terre qui ont une histoire d'amour digne d'un conte de fée. Tout est merveilleux, doux, passionnel, parfait. Mais que se passe-t-il lorsqu'on arrache à l'une de ces personne l'être sans qui elle ne peut plus fonctionner...