Le frère de l'Alpha

1 Vicente

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Quelle est cette douce odeur qui me chatouille les narines ?? J'ai déjà senti des femelles en chaleur, j'ai même déjà « rendu service » à ces jolies demoiselles, mais jamais une odeur ne m'a parue plus alléchante...

- Ça va frérot ?

- Ça va oui, juste une odeur qui me chatouille les narines.

- Tu as faim ? je peux demander...

- Non ça va t'inquiète. Je vais voir Brad, va voir Bill.

- Ça marche on se rejoint ici dans une demi-heure.

Comme chaque semaine, avec mon Alpha de frère, nous faisons le tour des centres de don de nourritures, et pendant qu'il vérifie les listes de bénéficiaires, je m'assure, ici auprès de Brad, de la qualité des denrées.

- Salut vieux ça va ?

- Ça va et toi ? t'as l'air bizarre...

- Une odeur qui me chatouille...

- La pleine lune approche, c'est sûrement ça !

- Sûrement oui...

Pendant la demi-heure qui suit, il me montre la fraîcheur des produits, les quantités à distribuer, tout est en règle alors on se serre la main, se souhaitant une bonne semaine.

Quand je sors de l'entrepôt, l'odeur est encore plus tenace, plus aguicheuse... J'essaie de rejoindre Lorenzo mais... la cannelle, les crêpes... je la sens... c'est elle...

- Mienne....

Je suis cette odeur comme un zombi qui cherche de la chair fraîche, je cours, je saute... jusqu'à... Jusqu'à elle... Mon Dieu, qu'elle est belle... Elle me rejoint, on se sent, puis :

- A moi !!!

- A moi !!!

A l'unissons, nous avons prononcé ces mots qui ne laissent aucun doute, elle est mon âme-sœur, je suis l'enfoiré le plus chanceux du monde, parce que je n'aurais pu rêver plus belle louve...

Une femme l'appelle, et ma déesse la rejoint. Je geins comme un chien abandonné, puis elle revient vers moi et m'attire chez elle.

Je n'ai lu que dans les livres ou dans les histoires de Monica, la Gamma de la Meute, ces histoires d'âmes-sœurs... notre meute étant très affaiblie, plus personne ne trouve son âme-sœur aujourd'hui...

On arrive dans une demeure très petite, pourtant très accueillante. Je ne peux plus résister et prends d'assaut sa bouche qui répond à mes baisers avec tant d'audace et de besoin... Merde on grille les étapes là ! Je voudrais souffler son prénom mais je ne le connais même pas... Alors entre deux baisers enflammés :

- Je m'appelle Vicente...

- Dolorès...

Puis elle me ressaute dessus... Bon bah ça suffira pour le moment... Je soulève ses magnifiques cheveux blonds pour accéder à son cou délicieux, elle frissonne de plaisir, c'est bon signe. Non pas que les femmes se plaignent de moi, bien au contraire, mais elle est mon âme-sœur, je veux que ce soit parfait...

- Pourrions-nous poursuivre dans ta chambre ?

Elle pouffe de rire, je la questionne du regard, alors elle me répond :

- Tu parles toujours aussi bien aux dames ?

- Tu n'es pas n'importe quelle dame, ma chérie, tu es mon âme-sœur...

- Donc je serais folle de toi, quoi que tu fasses ou dises !

- Pas faux, mais quand même, je veux t'offrir le meilleur.

- D'accord, allons donc dans mes appartements, Sir !

Elle se fout de ma gueule là ? Et j'adore ça en plus... j'éclate de rire et la suis dans sa chambre. C'est une minuscule pièce, avec un lit d'une place, un petit bureau et quelques décorations féminines par-ci par-là... Mais ce n'est pas ça qui m'intéresse. J'entreprends de déshabiller ma jolie femelle, quand je vois de l'appréhension dans son regard. Se pourrait-il qu'en plus d'avoir la plus belle femme du monde, elle ne soit jamais allée dans d'autres grosses pattes de loup ?

- Tu as peur ma chérie ?

- Un peu... je n'ai...

Putain de merde ! le Jackpot ! merci les Dieux de m'offrir ce si merveilleux cadeau, je jure d'en prendre le plus grand soin et de lui donner tout l'amour qu'elle mérite...

- Je te promets d'être doux...

Elle me sourit puis m'enlève mon t-shirt en signe d'approbation. Je continue donc de la déshabiller en embrassant chaque centimètre carré de sa peau si douce... Puis ma bouche descend doucement sur sa poitrine laiteuse et bien ronde.

- Ce que tu es belle...

- Tu trouves ?

- La plus belle femme que j'ai jamais vue...

Ses petites pommettes rosissent, lui ajoutant un charme juvénile...

- Tu as quel âge ?

- 17 ans... Bientôt 18...

- Je vais avoir 20 ans. Ce sont tes premières chaleurs ?

- Oui...

- N'aies pas peur, je serai doux je te promets...

- Mais...

- Oui ma douce ?

- Moi je ne sais pas quoi faire ? Est-ce que je dois faire quelque chose d'ailleurs ?

- Je te propose un truc : pendant ces quelques jours, je serai tout à toi, tu n'auras qu'à profiter. Et par la suite, nous découvrirons ensemble ce dont tu es capable.