Amour assassin [Karma Akabane x OC]

Chapitre 19

---------- Lundi 6 Mai ----------

Tokyo, Japon - 8:30 JST

Le réveil laisse sa sonnerie stridente résonner dans une désagréable mélodie, m'arrachant à mon paisible sommeil. Je me retrouve dans mon lit en grognant de mécontentement, ma joue rencontrant un torse chaud, mes bras serrés autour d'un corps maintenant familier.

- Si seulement ce truc pouvait fermer sa gueule, marmonne Karma contre moi, sa voix teinté de la même désapprobation que celle que j'éprouve envers l'objet du diable.

Je soupire et force mes bras à quitter la taille du rouge pour foutre une baffe à mon réveil détesté. Immédiatement, mon bras retombe sur le matelas et je me réfugie dans la chaleureuse étreinte du démon qui partage mon lit.

- Je veux pas me lever, je geins dans son cou.

Un doux rire me répond tandis que Karma m'enlace à son tour, ses lèvres trouvant mon front pour y déposer un baiser.

- Bonjour princesse. Tu veux faire la grasse matinée un matin de cours ?

- Tu comptais te lever et arriver à l'heure ?

- Non. Comment veux-tu que j'arrive à l'heure alors que les cours commencent ?

- Alors je vois pas pourquoi je quitterai mon lit.

- Parfait. Je t'ai bien trouvée quand même.

- C'est sûr, t'es le plus gros flemmard que la terre ai jamais vu.

- Dit celle qui décide de sécher les cours un lundi matin. Que dirai donc ton cher Asano ? me taquine-t-il.

- Tais-toi et laisse-moi dormir.

- Mh, maintenant que je suis réveillé, je n'ai plus tellement envie de te laisser en paix.

Et avec ces mots, son bras autour de ma taille se resserre pour me presser contre son corps, et me confirmer que la situation masculine au réveil n'est pas une légende. Les lèvres du diablotin décident alors que ma clavicule est un parfait endroit à goûter pour commencer la journée.

- Toute la nuit. Toute la nuit, j'ai senti ton cul se presser contre ma queue. Comme si tu voulais me torturer en m'empêchant de dormir.

- N'importe quoi. Tu n'avais qu'à me tourner le dos.

- Et me priver de la branlette que tu m'offrais si gentiment ? Certainement pas, ricane-t-il, sa bouche descendant vers mes seins dressés sous ma nuisette que j'avais tout juste réussi à enfiler après notre session bestiale de jambes en l'air.

Lui n'a rien prit la peine de mettre, et je sens donc l'évidence de sa nuit apparement mouvementée contre moi. Je ne porte même pas de string qui serait dans son chemin si il décidait de rendre notre réveil plus agréable. Et, mes jambes encadrant la taille de Karma, celui-ci le sait aussi. Alors, dans un mouvement paresseux et plein de cette douce taquinerie dont il aime tant me couvrir, il nous fait pivoter, son corps entièrement nu surplombant le mien tandis qu'une de ses mains vient masser un de mes seins à travers le tissu nacré de mon seul vêtement. Le sourire de Karma se fait rogue à l'entente de mes respirations pleines d'anticipation.

- Partante pour un orgasme matinal ?

Et je hoche la tête, le mouvement presque trop pressé tandis que, d'un geste désinvolte, le rouge remonte ma nuisette vers le haut. Juste assez pour que tout soit révélé à son regard, mais sans daigner la retirer en entier, le tissu maintenant chiffonné sur la ligne de mon nombril. Le regard ambré du rouge est aussi brûlant que des flammes alors qu'il fixe mes jambes écartées entre lesquelles il se tient, mon entrejambe déjà luisante de l'excitation qui m'habite. Et il m'est impossible de retenir le gémissement qui m'échappe quand il fait rouler ses hanches contre moi, son membre dur glissant contre mes plis humides sans me pénétrer, mais caressant mon clitoris sous le mouvement langoureux.