Amour assassin [Karma Akabane x OC]

Chapitre 18

- Karma je t'en supplie arrête ça, je geins en me mordant la lèvre inférieure.

- Pourquoi ? Ton corps a l'air de tellement aimer ça, taquine-t-il.

La main du rouge caresse mes hanches dans des mouvements circulaires, toujours plus bas, se rapprochant de l'intérieur de mes cuisses alors que sa bouche danse dans mon cou, dont la peau est déjà décorée de deux suçons violacés. Ce con a réussi à trouver mon point sensible dès la première fois, et cela fait cinq putains de minutes qu'il me torture à ne rien faire d'autre, se contentant de me faire anticiper, une tension démangeante se construisant dans mon estomac.

- J'en veux plus, connard, je grince entre mes dents, le fusillant du regard.

Il m'a assise sur ses genoux, comme si j'étais une petite chose dont il s'occupe, et tout ce que je veux maintenant c'est qu'il me fasse basculer pour qu'il puisse me baiser comme il a dit qu'il le ferait. Mais il a préféré me torturer pendant cinq interminables minutes. Son regard brille l'une lueur amusée à ma remarque.

- Alors pourquoi tu ne l'a pas dis plus tôt ? Je t'aurai écoutée si tu l'avais fait.

Il essaye de me rendre coupable de ma propre torture là ? Ouais, ça sonne bien comme Karma Akabane ça. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit d'autre, il saisit mon menton entre ses doigts et baisse mon visage vers le sien. Dans cette position, j'ai beau être placée sur lui, ma tête dépassant la sienne, c'est lui qui domine l'instant. Et ce n'est pas un sentiment auquel je suis habituée.

- Écoute-moi bien mon ange, il faut qu'une chose soit très claire. Je suis toujours en contrôle quand ça en vient au sexe. Et une de mes conditions, c'est que si tu veux quelque chose, je vous te l'entendre dire. Tant que tu n'ouvres pas ta jolie bouche pour me dire clairement ce que tu veux, je ne te donnerai rien. Alors utilise tes mots, d'accord ?

Très simplement, il est en train de me demander de lui donner encore plus de contrôle. Il veut juste renforcer ma soumission dans nos rôles. Et je ne suis pas soumise, surtout pas quand je couche avec quelqu'un. J'ai toujours dominé. Pas dans la relation, mais dans le lit oui.

- Si tu crois que je vais jouer la bonne fille qui te demande de la 'remplir avec ta queue', tu peux laisser tomber, Karma, je lâche platement.

- Oh ? ricane le démon. Dommage, tu ne sais pas ce que tu rates. Qui sait, peut-être que ça t'aurai particulièrement plût. Enfin, libre à toi de rester en manque, princesse.

Mon coeur s'arrête pendant une seconde. Non. Ses paumes agrippent mes hanches et commence à me retirer de ses genoux mais je serre soudainement ses épaules.

- A-arrête ! Tu... tu peux pas faire ça.

Je crois que la tentative de masque la panique dans ma voix est un échec, puisque le rictus de Karma s'agrandit.

- Oh, mais je peux parfaitement.

- T'es vraiment un connard, je marmonne.

- Peut-être, mais je suis un connard qui pourrait t'offrir des dizaines d'orgasmes sur un plateau d'argent, lâche-t-il contre ma clavicule.

Mon soupir se transforme en geignement de défaite. Si prononcer quelques mots peut m'amener au plaisir qu'il prétend pouvoir m'offrir, je ne suis pas assez stupide pour dire non.

- Karma, baise-moi comme tu prétends pouvoir si bien le faire.

Son sourire en coin confiant s'élargit tandis qu'il laisse ses mains glisser sous mon t-shirt, explorant l'étendue de mon dos.

- Si tu le demandes si gentiment princesse, avec grand plaisir.

Sans me prévenir, il me fait basculer en arrière, ses bras de chaque côté de mon corps, m'emprisonnant et me laissant à sa merci.