Chapitre 13 : Convalescence

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Pdv : Max

On n'aurait jamais pensé que la balle pouvait être empoisonnée. Actuellement, Carlos est profondément endormi dans l'infirmerie du camp. Lando passe jour et nuit au chevet du loup noir. Personne n'ose lui demander de partir. A chaque fois que je me rends dans l'infirmerie, les murs blancs aspire toute ma joie. On devrait changer la couleur de ces murs. Je me rends aujourd'hui jusqu'au bâtiment austère. J'ai pris deux plateaux repas. L'un pour mon meilleur ami et l'autre pour son amour inavoué. Je rentre dans le bâtiment. Je me promène à travers les couloirs blancs. Le sol est gris comme le plafond. Le seul relief présent, est la planche en bois blanche qui longe les murs et s'arrête à chaque porte. Je m'arrête devant la troisième porte du couloir. Une immense porte en métal avec une fenêtre en hauteur se dresse entre mon meilleur ami et moi. Je toque fébrilement et entre. Je croise comme chaque jour depuis 1 semaine, le regard triste de Lando. Il a élu domicile sur un petit fauteuil couleur bleu pastel. Un bleu qui tire vers le blanc. Lando me regarde. Un petit sourire timide se forme sur ses lèvres. Je m'approche de lui et pose son tableau et celui de Carlos à côté de lui sur une table de chevet en bois.

Lando : Salut max, ça va ?

Moi : Oui je vais bien. Lando je suis désolé pour Carlos.

Lando : Je sais que je dois être fort mais je ne peux pas sortir de cette salle en sachant que tout le monde peut venir et essayer de le tuer.

Moi : Je comprends Lando mais cet isolement est entrain de te consumer mentalement. Tu pourrais sortir seulement quelques minutes le temps de respirer de l'air pur.

Lando : Max je ne sais pas. Je ne me le pardonnerais pas.

Moi : Bien Lando je ne vais pas insister plus mais si tu changes d'avis tu sais comment me joindre.

Je lui donne un sourire et remonte sa couverture sur ses épaules. Je lance un regard au chef du clan. Il est pale. Le poison avait atteint ses reins puis son estomac. Heureusement les médecins ont pu retirer le poison avant qu'il n'atteigne le cœur. Carlos dort dans son lit d'hôpital. Ce lit ressemble au cliché pur d'un lit d'hôpital. Celui qu'on voit dans tous les films. Je sors de la pièce pour les laisser ensemble. Je sais que Lando lui parle souvent.

Je sors de la clinique et marche sans but dans le centre du camp. Le centre ressemble plus à un jardin botanique qu'au cœur d'un camp de loup-garou. Je me promène inspirant quelques fleurs. Le printemps est une belle saison pour ses fleurs mais j'adore en hiver, quand les perce-neiges éclosent. Durant ma balade, des voies arrivent à mes oreilles. J'entends Charles parler avec des loups. Depuis que Carlos est dans le coma, c'est Charles qui est chef de la meute et de l'entreprise. C'est une charge de stress colossale. Il arrive pour le moment à garder le camp en sécurité. Mais je n'ai plus une aussi bonne relation avec lui qu'avant. Dans le train j'ai pensé qu'on partageait les mêmes sentiments. Mais après l'évanouissement de Carlos, Charles est devenu plus distant de jour en jour. Il m'a même ignoré hier lorsque je l'ai salué. Je passe alors mon temps à faire des balades en forêt sous forme de loup et a parlé avec Lewis. Les jours passés rapidement. Je prenais de plus en plus la défense de Lando concernant le cas de Carlos. Les médecins le poussaient dehors. Il n'accepte plus que Lando passe autant de temps avec Carlos. J'étais d'ailleurs aller voir ces médecins pour leur demander des explications. Mais la seule réponse qu'ils m'ont donnée fut « Lando n'est pas un loup de la meute par conséquent il n'a pas le droit de passer ses journées dans la clinique pour la sureté des patients. » Ils ont même osé rajouter « On a déjà était très patient avec ce loup perdu ». Entre temps Charles m'avait viré du manoir. J'ai dû donc trouver un appartement. J'ai l'impression qu'on nous écarte petit à petit de la meute. Bon au moins Charles paye le logement. Je suis allé chercher Lando au camp et je l'ai ramené chez moi. J'ai appris qu'il a été viré que ce matin. Ils l'ont laissés dormir dehors hier soir. D'ailleurs depuis cette évènement, Lando dépéri de plus en plus. Je le force à manger et à boire et pourtant il ne grossit pas. Je l'ai donc secrètement remmené avec l'aide de Lewis à la clinique au près de Carlos. Avec Lewis on s'alterné pour trouver un moyen de le laisser ici 24h/24. Les médecins nous ont envoyé sur les roses mais impossible pour eux de nous faire partir. Ils ont essayé la force mais avec la haine accumulée et le stress, mon côté primal à surgit et ils étaient impossible pour les membres de la meute de rentrer dans la chambre. Seul Lewis, Sébastien et les infermières pouvaient rentrés. Je passais mon temps au pieds de Lando sous forme lupine.

Coeur sauvageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant