Chapitre 7

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Jamila Septembre 2018 

Alors que j'étais plongée dans un profond sommeil, le son strident de mon réveil, émis par mon téléphone, résonna dans la chambre, me tirant de mes rêves. Je marmonnai quelques mots incompréhensibles et tentai de me lever après quelques minutes. Cependant, un bras entourant ma taille m'empêcha de bouger. Intriguée, je me retournai et découvris Mathieu encore profondément endormis à mes côtés. C'est à ce moment que les souvenirs de la soirée précédente me revinrent en mémoire. Nous nous étions chacun endormis de notre côté et nous nous réveillons maintenant dans les bras l'un de l'autre. C'était étrange, mais étonnamment réconfortant.

Je tentai de bouger le bras de Mathieu, mais il restait fermement enroulé autour de ma taille. Finalement, je me levai et me dirigeai vers ma cuisine, éclairée par une simple lampe à lumière blanche. Je préparai mon petit-déjeuner, un bol de fruit frais accompagné d'un jus d'ananas basique mais efficace pour bien commencer ma journée.

Je retourne ensuite dans ma chambre où Mathieu dormait toujours, profitant du fait qu'il est endormi pour l'observer. C'était peut-être psychopathe, mais je ne peux pas nier qu'il a un corps d'Apollon. Après avoir satisfait ma curiosité, je prends mes affaires et file dans la salle de bains pour me préparer.

C'est sans doute 20 min plus tard que je sors de la pièce avant de repasser par ma chambre ou cette fois Mathieu était lever. Il est assis dos au mur et regarde son téléphone, et c'est quand je m'avance dans la chambre pour récupérer mon sac qu'il lève la tête.

-Je savais aps que t'était une psychopathe lance-t-il un sourire au coin des lèvres

Je me retourne face à lui la bouche ouverte, heureusement que la pièce n'est pas éclairée par la lumière du jour car je suis sûr qu'à cette instant mes joues sont rouges de honte.

-T'inquiète jam, tu pourras maintenant dire que j'ai un corp de dieu grecque dit-t-il en bougeant ses sourcils

-Vire à gauche Math lançais-je en alors que lui est en fou rire

-Alors ton œil, ça va mieux ? lançais pour couper cours à cette discussion assez gênante pour moi.

-Ouais tranquille ce n'est rien comparé à ce que je lui est mis dit-il en rigolant alors que mes sourcils se froncent automatiquement.

-Ce n'est pas drôle Mathieu, vous vous rendez comptes des dangers que vous prenez ? Non car vous préférez en rigoler je ne parle pas que pour toi mais pour les gars aussi, vous croyez que vous battre avec ses idiots vont arranger les choses ? Je ne pense pas non, alors va vraiment falloir que vous trouviez une solution, je ne vais pas supporter le faites que tu ou que vous veniez chez moi en pleine nuit car vous vous êtes encore battu et que sa va donc être à moi de jouer les infirmières. Mais c'est fini, soit vous régler vos problèmes comme des adultes sans vous battre mais ne compté plus sur moi pour ça. Je lâche tout ça en le regardant droit dans les yeux les sourcils froncés comme si je venais de disputer un enfant.

Le silence règne dans la pièce et c'est en voyant l'heure que j'attrape mon sac et me dirige vers l'entrée pour enfiler mes chaussures. C'est en levant ma tête que Mathieu fait son apparition les yeux noirs, je lui tourne le dos ma main droite sur la poigné mon sac dans l'autre, j'allais l'ouvrir mais il prit la parole avant.

-Tu casses les couilles Jamila à jouer à la daronne avec moi, si ça te soule autant que JE débarque en pleine nuit chez oit avec une salle tête fallait me mettre à la porte, et aps m'entrainer dans ta salle de bain pour me soigner ou encore accepter que je dorme ici si c'est pour m'faire tout un monologue le matin, t'es conseilles et tes discours tout pété tu te les gardes pour oit lâche-t-il mes yeux toujours entrain de le fixer, très bien il veut jouer à sa pas de problème.

Laisse moi juste tout recommencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant