J'ai continué à le crier de me lâcher jusqu'à ce qu'une voiture passe devant nous. Le conducteur nous a même pas calculé et a tracé sa route. J'étais en pleure.Juste au moment où je commençais à perdre tout espoir, j'ai entendu des pas rapides derrière nous. Avant même que je puisse réagir, quelqu'un s'est jeté sur l'agresseur.
الفصل الرابع عشرIl faisait sombre hein, mais je l'ai reconnu... Oui c'était bien Ilyes.
Il l'a violemment plaqué contre le mur en l'insultant en arabe. Je regardais la scène les yeux grands ouverts, choquée.
L'autre il essayait de se débattre mais il n'était pas de taille alors après s'être pris plusieurs coups à la suite, il a supplié Ilyes de la lâcher mais il ne l'écoutait pas, ou plutôt, il ne semblait même pas l'entendre tellement il était vénère.
Moi: Arrête c'est bon !
J'ai parlé assez fort plus le déstabiliser. Il s'est tourné vers moi et mon agresseur en a profité pour prendre la fuite.
Ilyes: Putain !
Il allait le poursuivre mais j'ai réagi plus vite en le tenant par la veste. Mon coeur battait à mille, j'avais les larmes aux yeux et je tremblais de partout. Sans son intervention, seul Allah sait ce qu'il se serait passé.
Ilyes me fait face et nos yeux se rencontrent pour la première fois depuis deux mois, je ressens toujours les mêmes sensations étranges qui me faisaient vibrer le jour ou il m'a raccompagné. C'est toujours aussi difficile à décrire parce que je crois que c'est un mélange de peur extrême et d'attirance.
Une attirance qui n'a vraiment pas lieu d'être...
Notre échange visuel dure longtemps... Beaucoup trop longtemps. Je suis la première à y renoncer en baissant la tête. Je remarque également que je n'ai pas lâché sa veste.
Ilyes: Pourquoi t'es ici ?
Il l'a dit en mode zehef hein..Mais cette voix...
Non... N'importe quoi. J'deviens folle w'Allah.
Moi: H-Hein ?
Il y a un silence. Son regard est pesant comme d'habitude et je ne daigne pas à lever la tête, je suis bien trop effrayée. C'est seulement après plusieurs longues secondes qu'il me prend par le poignet et m'emmène vers une voiture.
C'était celle qui était passée tout à l'heure. Je croyais que le conducteur ne m'avait pas calculé mais en fait c'était Ilyes.
Ilyes: Monte.
Il ouvre la portière du côté passager et sans réfléchir, je m'assoie. Juste après, il va du côté conduteur et referme la porte. Le silence qui règne entre nous est électrique.
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Chronique de Kessya [Nos cœurs imparfaits]
No Ficción[1,2,3] Nos cœurs imparfaits se brisent lentement. Nos cœurs imparfaits guérissent ensemble. Nos cœurs imparfaits se vident de toute espérance.