Jesuis dirigé vers un groupe de nouveaux stagiaires tout comme moi. Jereconnais d'ors et déjà quelques visages que j'ai vu aux tests.Nous sommes tous prit en charge par un instructeur. Un homme grand,carré des épaules qui a l'air d'avoir une bonne cinquantained'années. Il nous fait d'abord un grand discours sur les étapesqu'il nous reste encore à passer, les pompiers et l'académie. Puisil nous oriente vers la distribution de nos uniformes après laquelleon devra directement se changer dans les vestiaires. Ils nousfournissent un grand sac, une tenue de feu, des ranger, un pantalon,un jogging, plusieurs T-shirt et un polaire tout à l'insigne duFDNY. Pour l'instant on doit seulement enfiler le pantalon, leT-shirt et les ranger : on va commencer par de la théorie ensalle de cours. Après avoir récupéré toutes mes affaires, je medirige vers les vestiaires. A...B...C..., Deming T, le mien est là,le seul en D entre Castro et Finley. Sur ma droite, un hommeprobablement d'origine latine est déjà en train de ranger sesaffaires dans son casier pendant qu'un petit homme blond baraquéarrive avec un tas de vêtements sur les bras à ma gauche. J'observetous les hommes qui s'activent autour de moi, tous sont concentréssur eux et leurs affaires. Je dois me presser un peu donc je sorstous ce que j'ai besoin et je fourre le reste en vrac dans moncasier, je le rangerais mieux ce soir. Je commence à me changer.Celui à ma gauche a finis et sort en me bousculant. Il continue saroute comme si de rien était sans excuse, sans regard, rien qu'unpas pressé et déterminé.
-Encore un qui ne se sent plus pisser parce qu'il a été pris,s'exclame le latino à ma droite.
-Oui...
-Oh pardon ! On a pas été présenté Yordan Castro.
Touten prononçant ces mots il avance sa main vers moi que je sers.
-Trevor Deming.
Unefois prêt je m'en vais vers la salle de cours où bon nombre deplaces sont déjà prises. J'en trouve une et m'y installe, Yordanprend celle de juste devant moi. Nous passons toute la matinée dansla salle de cours, nous disposons d'une heure pour manger et nouspassons notre après-midi à faire du sport. La journée est finie,je rentre aux vestiaires, j'ouvre mon casier et je me retrouve face àune montagne de vêtements.
-Au moins tu vas avoir le temps de faire du rangement, on a fini tôt.
-Je comptais plutôt aller travailler.
-Après toute l'énergie qu'on a dépensé cet après-midi ?!
-Eh oui ! Il faut bien payer les factures.
-Bonne chance pour ton job alors.
-Bah attends, Yordan si t'as un peu de temps, je te paye une tournée.
-Oh, non ! Merci. Ne fais pas attendre ton patron.
-Il n'y a pas de risque, il est très cool et il le sera encore plussi je lui ramène un client. Je travail dans un bar.
-Je suis crevé alors je refuserais bien mais en tant que playboylatino que je suis, j'ai un rang à tenir.
-Ce qui veut dire oui ?
-Oui, je suis célibataire les seules personnes qui m'attendent à lamaison c'est papa et maman, ce n'est pas grave ils peuvent attendre !Donc on se rejoint à quelle heure ?
-Bah vient direct avec moi.
Jerange mon casier comme je peux et nous partons tous les deux. Sur lechemin il me parle de sa vie, ce qui l'a amené ici. Pendant que moije ne fais que écouter car d'une il parle beaucoup et de deux je nesais pas ce que je peux lui dire ou non. Je me contente de l'écouteret lorsqu'il me pose une question je fais une feinte du style :« C'est compliqué. ». Nous rentrons dans le bar et desuite Éric vient me demander comment s'est passé ma journée. Jelui dis que je peux reprendre le service dès ce soir mais il mesupplie de prendre ma soirée et de me détendre avec mon ami. Nouspassons une bonne soirée tous les deux entre anecdotes et blagues.Je commence à le connaître un peu, il est jeune, célibataire,cubain et coureur de jupons. Une fille rentre dans le bar et pour laénième fois il la regarde de haut en bas, un sourire en coin.
-J'y crois pas ! Tu fais tout le temps ça, pour toutes lesfilles ?
-Bah oui, je suis un mec !
-Oh voyons ! Tu ne fais qu'alimenter les clichés sur les hommes.
-Non, je prouve que je suis un homme viril malgré mon jeune âge.
Jele regarde d'un air septique.
-Je suis sérieux, c'est toi qui n'est pas normal, depuis qu'on là,tu n'as regardé aucune fille. Ou peut-être que...
Ilincline la tête en attendant une confirmation de ma part. Je saisisenfin ce qu'il tente de me faire comprendre.
-Non, je suis 100 % hétéro mais je ne ressens pas le besoin descruter chaque fille dans les moindres détails.
-Non ! Pas possible, la testostérone reprend toujours le dessus.Ou tu as déjà le cœur occupé ?
-Non, je suis totalement célibataire.
-Pourquoi ce besoin de rajouter totalement ?
-Pour rien parce que je suis célibataire depuis à peu prèstoujours.
-Quoi !?
-Vu que je ne pense pas qu'une aventure de quelques jours compte,oui !
-Tu veux dire que tu n'as jamais eu de ... tu sais ?
-Je ne te dis pas que je n'ai jamais couché mais je n'ai jamais étéen couple.
-D'accord ! J'ai quoi au moins quatre ans de moins que toi etj'ai plus d'expériences amoureuses que toi !
-Jusqu'ici, j'ai eu une vie qui est loin d'être normal mais depuis uà peu près cinq mois je commence ma nouvelle vie.
J'étouffecette conversation pour passer à un autre sujet qui me conviensmieux. On reste assis à discuter une bonne partie de la nuit avantqu'il me prie de l'excuser de devoir rentrer chez lui. Il passe vitefait récupérer son sac dans ma chambre et l'on se dit au revoirjusqu'au lendemain.
Bon désolé, d'une part parce que je n'ai pas posté depuis trois semaine (pour cause de bac), puis d'autre part parce que ce chapitre est vraiment très court.
Petite question du jour : Que pensez-vous de ce nouveau personnage : Yordan Castro ?
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164 [en pause]
Ficción GeneralQue faîtes vous lorsqu'il vous ait retiré le droit de faire la seule et unique chose que vous avez toujours su faire de votre vie ? Vous n'y avez jamais pensé. Moi non plus, ce qui est l'un de mes nombreux tords. J'ai tué encore et toujours des gens...