Chapitre 20 : Day Trip

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 Chapitre 20 : Day Trip 


Jeme réveille après une bonne nuit réparatrice de sommeil. Pour lapremière fois depuis presque une semaine, je n'ai mal nul part. Noussommes un samedi matin, il est tôt, il est 7h30 mais il y a déjàdu mouvement dans la maison. J'enfile quelques vêtements avant dedescendre dans la cuisine où Abigail et son père s'activent déjà.Ils ne m'ont pas entendu et je ne veux pas les déranger au cœurd'un moment père-fille comme celui. Abigail est devant la cuisinièretenant une poêle et une spatule. Son père est à côté en train dela gêner et de lui donner des conseilles culinaires, il essaie delui reprendre la spatule des mains mais elle ne se laisse pas faireet la garde coûte que coûte. Ils se chamaillent pire que deuxenfants qui veulent absolument le même jouet.

-Aller, Gail, laisse moi faire. Non pas comme ça.

-Oh non papa, vas t'en ! Je sais très bien ce que tu essaie defaire.

-Mais non, je te promet ma fille.

-Non, non enlève toi de mes pattes.

-Mais non, tu t'y prends mal, je veux juste t'aider.

-Et moi, je ne veux pas, à la loyal on a dit.

-Tu sais que tu es vraiment têtu quand tu t'y met.

-On se demande de qui je tiens ça !

-Bon OK, je lâche prise. Tu vois je ne suis pas têtu moi !

Ilse retourne vers moi, Abigail se met à rire en se moquant de lui.

-Trevor, ça fait longtemps que tu es levé ?

-Euh assez longtemps pour vous voir batailler comme des petits chefs.

Abigailreste concentrer dans sa tâche, comme si on père et moi n'étionsmême pas là.

-Ah oui, c'est une vraie compétition entre nous deux !

-Compétition à laquelle tu triches, dénonce-t-elle son paternel.

-Non, ce n'est pas vrai, il ne faut pas la croire.

-Je vous crois moi Kendall. C'est quel genre de compétitionexactement ?

-Si Gail a déjà prouvé qu'elle cuisinait formidablement mieux quemoi les plats colombien, elle ne m'égale pas encore en matière depetit-déjeuner. Donc à chaque fois qu'on le peut, on cuisine tousles deux puis on fait goûter nos plats aux autres de la maison.

Ilscontinuent de cuisiner tous les deux côte à côte. Monsieur Forbesne cesse de mettre gentiment des bâtons dans les roues de sa fille.Mais elle se défend par de petits coup de coudes. Christie se lèveun peu plus tard et Micah encore plus tard, il se lève pile au bonmoment lorsque le père et la fille Forbes ont fini de préparer leurpetit-déjeuner. Il arrive dans la cuisine la tête dans lebrouillard.

-Oh non ! Ils ont encore remit ça. Je vais devoir aller faire unpetit footing après un énième double-petit-déjeuner.

Onse met tous les trois à table sous le regard attentif de Kendall etAbigail qui nous servent à tour de rôle : œufs brouillé,bacon, pan-cakes, ... Je n'en peux plus, il y a trop de chose. Jen'aurais jamais pensé qu'il était aussi difficile de manger autantde choses. Mais le moment le plus difficile est celui du verdict.

-Alors dîtes, maintenant, frétille Abigail ?

-Bien, je dirais comme tous les matins de cette semaine, ça se joue àpas grand chose mais Kendall reste meilleur pour le petit-déjeuner,commence Christie.

164 [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant