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Jisung entra dans le commissariat, légèrement nerveux.

Il avait pensé toute la journée à ce qu'il allait dire une fois face au commissaire, resté concentré à l'école avait été plus compliqué que d'habitude.

La policière vint l'accueillir avant qu'il n'ait eu à dire quoi que ce soit et il se sentit un peu mieux en voyant un visage familier.

- Merci d'être revenu, fit-elle, le commissaire t'attends.

Il n'avait prévenu personne de son arrivée pourtant ll semblait qu'il était vivement attendu.

Le garçon salua la policière et se dirigea vers le bureau. Il frappa un coup et fut autoriser à rentrer.

Il s'inclina devant le commissaire et celui ci l'invita à s'installer.

-   Ce que tu as appris hier a du te bouleverser, cependant je suis content de te revoir,  nous avons encore à parler et a faire. As tu des questions ?

- Oui, je voudrais savoir pourquoi on a rouvert l'enquête de mes parents  s'il n'y avait plus de preuves et que rien ne prouvait que c'était bien ma tante dans la cave.

- La maison n'a pas été habité depuis l'incendie à. cause de l'enquête, des expertises et des assurances Quand on a été informé de la découverte d'un cadavre dans la cave, il était évidemment que c'était lié à l'affaire de l'incendie. Aussi ça signifiait qu'il y avait une chance que tes parents biologiques soient encore vivant comme on a retrouvé le cadavre de la femme dans un endroit aussi insolite.

Jisung n'était pas sûr de tout comprendre mais il était d'accord, cette histoire était étrange et il y avait de quoi creuser.

- J'ai lu mon carnet fit Jisung, anxieux, j'ai un frère ?

- Il était préférable que tu l'apprennes chez toi,  tu avais déjà appris suffisamment de nouvelles choquantes de ma part. 

- J'ai cru toute ma vie que j'étais fils unique, est ce qu'on a des informations sur lui ? 

- Non, il a disparu depuis l'incendie. Au début, on a cru qu'il était mort dans l'incendie comme toi mais comme tu t'en es sorti, ce ne serait pas impossible que lui aussi s'en soit sorti.

- Vous croyez que vous pouvez le retrouver ?

- Avec un livret de famille, c'est un peu compliqué et c'était il y a 16 ans, il peut très bien habiter à l'autre bout du pays ou même avoir quitté le pays.

Jisung fit une moue qui montrait sa déception, avoir un frère quelque part était un fait incroyable lui qui avait rêve d'avoir un grand frère ou une grande soeur pour veiller sur lui.

- Très bien je vais faire des recherches et appelé mes collègues des villes voisines pour voir si on a accueilli un enfant de 6 ans dans leur orphelin l'année de l'incendie. Aussi je pense que si on prélève ton adn  on pourrait augmenter les chances de le retrouver.

- On peut le faire maintenant  ? demanda Jisung 

- Je vais appeler le laboratoire avec qui nous travaillons, pour savoir si une infirmière peut venir.

Le commissaire prit son téléphone et donna d'un ton sec l'ordre d'appeler leur laboratoire.

Jisung sursauta à cause du changement de ton et il comprenait pourquoi c'était le commissaire, il inspirait respect et aussi la crainte. Il réalisa qu'il avait un ton plus doux avec lui,  lui rappelant le ton paternelle de son propre père.

Peut être avait-il un enfant lui aussi ? 

Le commissaire raccrocha et  fut surpris de voir Jisung sourire. 

- On devra rapidement avoir la réponse le rassura t-il je vais demander à ce qu'on apporte du gâteau et du thé pour toi.

Il passa un autre coup de fil et bientôt, sa demande arriva.

- Merci fit Jisung en mangeant un des gâteaux, vous n'êtes pas oblige de faire tout ça pour moi.

- C'est tout a fait naturelle,  nous prenons beaucoup de ton temps et tu nous apporte une aide précieuse pour l'enquête alors que tu apprends des choses durs, pour un si jeune garçon c'est beaucoup.  Tu as 17 ans c'est ça ?

- C'est ça, je passe mon examen du lycée cette année !

- En terminal hein ? Tu te débrouilles comment au lycée ?

-  Pas mal, je suis 3ème de ma classe, ce qui embête certain.

- La jalousie  est un sentiment puissant et un vrai poison à l'école.

- C'est aussi parce que je ne suis pas comme tout le monde et ça met mal certain que je fasse mieux alors que j'ai un handicap.

- Un handicap ? 

Jisung dégagea ses cheveux qui commençait à être trop long et révéla ses appareils auditifs neufs que ses parents lui avaient acheté.

Le commissaire eut l'air surpris. 

-  Si tu ne me l'avais pas dit, je n'aurais même pas remarqué.

- Croyez moi au lycée, on remarque ces choses là et  en plus d'être un concurrent pour avoir les meilleurs notes, on a envie de te faire tomber encore plus parce qu'on te considère comme un insecte faible parce que tu n'es pas comme les autres.

Le commissaire parut surpris de ses paroles matures et un peu cru.

- Aussi j'ai souvent plus de réponses que les autres, le savoir rend jaloux et fait peur.

- Tu m'as l'air d'être un garçon très intelligent et mature, tu n'as pas du te faire des amis. 

- Je n'en ai jamais eu de toute façon, ça ne change pas.

Le commissaire eut l'air désolé et coupant toute discussion, on frappa à la porte et un adjudant annonça l'arrivée d'une infirmière pour Jisung.

Le commissaire le remercia et accompagna Jisung jusqu'à une dame en blouse blanche et une seringue qui fit peur au jeune homme. Il avait oublié qu'il n'aimait pas ça.

Il rentra chez lui, avec un pansement sur le bras et alla se plaindre de la douleur à sa mère qui le prit dans ses bras, pendant que son père se moquait gentiment de lui.

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Encore un chapitre pour vous, 

parce que j'en ai tellement à publier.

キス









La quête des ascendancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant