Chapitre 11: Tapis dans l'ombre?

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Une atmosphère déroutante dominait en grande partie l'entièreté du parking. Les éclats du soleil s'était renforcée créant une chaleur frappante sur le sommet de leur crane. Les nuages s'étaient même dissipés, laissant libre accès à l'astre scintillant et brulant d'éclairer la terre et ses habitants. Cette journée avait atteint un degré déconcertant par rapport à leur vie de tous les jours; si ils se replongeaient dans l'intégralité de l'histoire dans laquelle ils s'étaient embarqués, ils ne pourraient même pas se prendre au sérieux quant à l'absurdité qu'ils avaient pu démontrer d'eux mêmes. Présentement, la tête pleines de questions sans réponses, Baji Keisuke ne cessait de tourner autour des véhicules à deux roues, manifestement incapable de reprendre la route. Si cela n'avait pas été un hasard, alors les garçons sauraient qu'on leur souhaitait un mal quelconque. Tant les épisodes du moment qu'ils vivaient étaient chargés d'incidents incompréhensibles, qu'ils ne parvenaient pas à penser à autre chose qu'au mauvais. Ryusei dont l'esprit s'était embrouillé scrutait perplexe la scène songeant aux tournures catastrophique que cela pourrait engendrer.

- Je ne comprends pas.

Avait-il subitement laissé entendre alors que son visage arborait une drôle d'expression. Aucuns enfants malintentionnés n'auraient pu se permettre cela, agissant avec efficacités et discrétion. La crevaison de leur pneus robustes nécessitait bien une certaine force d'appui afin de pouvoir transpercer l'objet. Derrière cela se cachait forcément un message que Keisuke ne parvenait à déchiffrer, malgré le fait que quelques hypothèses saugrenues lui étaient montés à la tête. Se voulant être rationnel le plus possible, il s'était bien entendu senti agacé lorsque sa mémoire lui avait renvoyé des images malsaines et détestable.

Agenouillé près des motos sabotées, il pu en conclure que le suspect avait utilisé une lame purement aiguisée et tranchante. Invitant Ryusei a contempler ce qu'il examinait en profondeur, il n'oublia pas lancer un petit coup d'œil furtif par-dessus son épaule; si une personne venait à surgir des bois, armée jusqu'au dents, il serait préférable qu'il soit prêt à prendre la fuite ou bien contrer l'ennemi. Le jeune homme à la chevelure rose ne présentait guère d'émotion reconnaissable sur son visage, malgré le fait qu'il était tout autant tracassé, il demeurait illisible. Caressant du bout des doigts les signatures laissé intentionnellement sur son bien matériel par un potentiel ennemi, Ryusei laissait sa respiration devenant saccadée s'accentuer au fil des secondes s'écoulant avec lenteur. Baji avait déposé une main réconfortante sur l'épaule de son ami.

- On trouveras le coupable.

Le noiraud s'était sans doute imaginé que la situation le dépassait ou l'avait affecté d'une quelconque façon et il n'osa démentir ses pensées. Ryusei ne prenait pas la chose entièrement au sérieux pour dire vrai, il prenait le temps de relativiser et son manque d'air frivole n'était dû qu'a un surplus d'idées mélangés en son esprit et de sa focalisation l'arrachant de sa réalité pour un état second. Quand bien même il était reconnaissant envers Baji et sa volonté de l'aider, il se redressa laissant la main de Keisuke retombait d'elle même.

- Je n'en doute pas.

Cette réponse était supposé les motiver tous les deux à se remuer. Restez là les bras croisés à ne rien faire d'autres que de s'interroger sur la source de leur souci n'allaient pas les mener loin. En tout cas, ils enchainaient plutôt rapidement les catastrophes intempestifs ces derniers temps. Cela devenait-il une routine? Contraint d'abandonner leur motos une fois de plus près de ce lieu de justice, les garçons avançaient avec grande méfiance aux extrémités du petit bois. Ils se montraient particulièrement attentifs à tous bruits suspects se pouvant être du mouvement aux alentours. Plus personnes ne stationnaient devant le tribunal, soit ils avaient finis par tous entrer, soit ils étaient finalement rentrés chez eux. Pas même un seul gardien ne gardait l'entrée comme plus tôt, c'était potentiellement de leur fautes pour les avoir entrainés vers une autre affaire, mais quand bien même, cet endroit manquait cruellement de véritable sécurités si même leur hommes se montraient hésitants à l'intérieur et comptait sur Kokonoi afin de gérer les situations délicates. Ryusei s'était mit cela en tête après constatation du manque d'investissement des hommes de patrouilles, l'un d'eux avait directement attiré le directeur à lui lorsqu'on l'avait jugé de suspicieux.

L'accusé ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant