chapitre 10

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Mon seul bonheur est d'être dans ses bras. De sentir son souffle dans le creux de mon cou, et d'apercevoir son sourire et son regards rempli de bonté.

Il est repartit après avoir passé le plus de temps qu'il pouvait dans mes bras avec sa main dans mes cheveux. Ma chambre plongé dans le noir totale pourtant je la pensais éclairée. Éclairée par cette lumière qui émane de lui, il est mon rayon de soleil mais aussi mon démon.

Je prends plaisir à analyser chaque détail de la photo présente dans la coque de mon téléphone alors que je me dirige vers la salle d'étude. Après mon moment avec Luka hier soir j'ai arrangé un petit moment entre Eliott et Jeanne. C'est bien pour ça que je me retrouve toute seule dans cette immense salle rempli d'étudiants en tout genre. Je me plonge dans mes révisions, le bac de français arrivent trop vite et j'ai loupé tout le début des cours de cette année.

Un bruit sourd me fait me redressait et un jeune homme s'assoir sur la chaise à côté de moi. Je l'ai déjà vu j'en suis sur mais où, aucune idée. Ses cheveux châtain bouclé et son casque sur les épaules lui donne un air de quelqu'un qui est au lycée juste par obligation.

Il me dévisage, peut-être parce que je le fixe depuis tout à l'heure, pourtant il s'assoie mais ne sort rien. Il s'allonge sur sa table, me regarde du coin de l'œil est me dit d'une voix taquine;

– Qu'est-ce que tu as poupée ? Tu veux mon numéro, désolé mais j'ai déjà un nouveau plan cul. Il pose sa tête dans ses bras allongé sur la table et je le regarde avec des yeux ronds. J'échappe un rire nasal et son regards  bleu glacial se tourne vers moi, je lui rétorque

– Au moins ta poupée elle bosse.

Il se redressent sur sa chaise et à la vue de son regards, je sais qu'il cherche un arguments pour répliquer. Ce genre de garçon collectionne les filles et n'ont jamais l'habitude qu'on leur réponde de la sortes. C'est ce que j'aime dans mon caractères, la facilité que j'ai à remettre les gens à leur place. Je n'aime pas avoir de gens supérieur ou inférieur à moi,  pourtant certains pensent avoir le dessus. J'échappe un autre rire, ses yeux sont exorbités et il ne cligne pas, je rigole à plein poumons.

– Mais tu es Olympe ! S'écrie t'il

– Non non. Il soupire. Je suis une patate. Il lève un sourcils et je rigole à plein poumons. Je lui souris et il réplique

– T'es pas drôle !

Son sourire est majestueux, contagieux même. Je fixe ses lèvres comme une fanatique. Ses dents blanche sont comme la pureté de la neige, ça doit bien faire une minute que je suis là, à fixer ce sourire. Il me fait penser à celui de Luka et son sourire inégalable.

– Là c'est sur tu veux m'embrasser ! Sa voix me fait relevé la tête, je deviens rouge et mes pommettes me brûle. Je voudrais finir six pieds sous terres.

Je n'avais jamais rien demandé pourtant je savais que je ne pourrais pas le laisser derrière moi, il aurait sans doute une importance dans ma vie. Il y a des signes qui ne trompent pas.

La sonnerie retentit me faisant sortir de la salle d'étude où j'ai passée l'instant le plus gênant de ma vie. J'inspire et expire si fort que des élèves se retournent me toisant durement du regards. Je n'aime pas cela, qu'on me regarde mal, les élèves sont si méchant entre eux. Il suffit d'une rumeur, d'un chuchotement et ils redeviennent des monstres sans cœur.

Je dévale la cours lorsqu'un poids arrive sur mes épaules, deux mains fermement posées sur le dessus de mon sac. Je dévale le physique de cet affront osant interrompre ma marche, le mystérieux garçon de tout à l'heure.

– Mais lâche moi !

– Et pourquoi je ferais ça poupée ?

Sa voix, ajoutée avec un sourire au coin me fait l'effet d'une claque, j'ai tout d'un coup peur, peur de lui.

The sun of the moon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant