Chapitre 3

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 Je suis dans une cabine, ça tourne et ça tourne au dessus de moi comme si c'était un cycle qui devait finir son cours comme le cycle de ma vie que je voulais arrêter brusquement.

Les lumières défilent au dessus de ma tête. Le bruit sourd me brûlent les oreilles et mes tympans ne vont pas tenir très longtemps à ce rythme là. Je suffoque en fixant le plafond qui bouge. J'essaye de fermer les yeux, de m'imaginer dans les bras de ce garçon, ce garçon qui m'avait sauvé comme ce jour là, soi mon meilleur ami, Luka.
J'essaye de m'allonger confortablement mais à chaque mouvement que je fais j'entends la voix sèche du médecin qui me dit, arrête de bouger olympe sinon faudra recommencer, alors je reste sur le dos allongée sur se fin matelas dur. C'est un vrai calvaire. C'est encore un enfer que je dois surmonter, la vie est rempli de difficultés mais on ne nous les donnerait pas si on n'était pas capable de les surmonter. C'est ça la vie de toute façon, gravir des obstacles pour rechuter ensuite et remonter encore et encore.

Depuis la discussion mouvementée entre l'infirmière et Luka, je suis un peu plus cool, comme libérée d'un poix immense qui était sur mes épaules depuis longtemps. On pourrait dire que je respire enfin et j'apprends à connaître les différents couloirs de l'hôpital. Cet hôpital beaucoup trop grands, oui. J'ai aussi revue ma meilleur amie, Jeanne. Mais avec elle ça s'est mieux passée que prévue, j'ai retrouvée ma blonde et elle sa brune. J'ai les cheveux châtains en vérité mais elle elle est vraiment blonde. Mes souvenirs avec elle me sont revenue petit à petit au fil de nôtre première discussion. Jeanne était un livre dans le quelles je lisais chaque détail, chaque morceau de vie. Elle était passionnante, elle était unique.

L'enfer s'arrête enfin de tourner, j'attend pour sortir de cette machine infernale. L'engin où je me situe ne fait plus de bruit, quel soulagement. Je m'éclipse de cette machine de l'enfer. Je m'étire assez longtemps pour que ça énerve le docteur, qui pense que je ne le prend pas au sérieux. Je raffole de se sentiments, se sentiments qui nous sert juste à embêter des personnes comme bon nous semble, juste pour nos petit plaisirs personnel.

J'atterris, cette fois dans un couloir plus vide et sans vie que l'enfer en lui même, leur seule différence est que l'un est rouge et ce couloir est blanc mais si on oublie ce détail c'est la même chose. Je marche dans le couloir avec une lenteur extrême qui est trahi par mon envie exemplaire d'aller dans une autre salle, Ironiquement bien entendue. Je constate une nouvelle fois, que le sol est blanc pâle, le plafon l'est aussi ainsi que les murs. Même les marches de l'escalier que je m'apprête à monter sont blanches. Qu'elle manque d'originalité. Pourtant je ne qualifirais pas l'hôpital d'un endroit nul c'est même tout le contraire. Mais j'en ai juste un peu marre de devoir resté là encore et encore.

Je dévale les marches de l'escalier avec une envie immense et une rapidité éclair.
Du jamais vu sans doute, je suis aussi rapide qu'un paresseux endormi. Le docteur qui m'accompagne doit m'attendre toute les 3 marches tellement je vais trop vite pour lui.

J'arrive enfin à atteindre le haut de cet escalier pour le moins interminable, je pousse un soupir quand j'aperçois que je dois me diriger, contre mon grès, dans un autre couloir encore plus grand que le précédent et qu'il est également blanc. Mon cerveau lâche. Tout ça c'est pour me tuer, j'en suis sûre, je ne sais pas ce que Jésus me demande faire, ni aucun autre dieux d'ailleurs mais c'est un supplice.

A cet instant je crois me souvenir d'avoir remarqué un seul couloir ou la couleur de celui-ci n'était pas cette couleur livide, c'était gris, un beau changement de couleur, dis-donc.

Je continue d'arpenter ce couloir vide, une femme d'un certain âge sort d'une des portes marron qui manque de ce casser la figure pour à peut près toute. Cette dame arpente un sourire radieux et manque sans intention particulière d'arracher la poignée noire, j'échappe un rire et elle rigole à son tour, laissant apparaître sur mon visage un sourire que je ne veux plus quitter, je n'ai jamais vu cette femme pourtant j'ai l'impression de la connaître comme si je la voyait tout les jours. Elle laisse une marque sur moi et me laisse transcrire une émotion que je ne ressens que rarement, du bonheur. Cette émotion que j'avais rayée de mon vocabulaire juste à cause de mon passé, cette prison ou je refuse de retourner. Mais là, à cet instant je ne veux pas penser à cette période sombre de ma vie. Je veux montrer au monde entier, que, je peux me relever, que je peux surmonter les difficultés de la vie.

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