19 mars 2016; je perds mes repères
Je m'obstine à pensée qu'aujourd'hui sera différent, que Kiara viendra s'excuser et que tout ça sera enfin finis, que la vie cessera de me faire endurer toutes ses souffrances. Pourtant je me trompe, comme d'habitude et kiara me le fait remarquer car à peine elle me croise, qu'elle me pousse violement. Mes jambes perdent de leur équilibre et ma tête heurte le sol. La moitié des élèves s'arrête, l'autre moitié rigole, et je me sens sali par ses rires.
Je me lève, essuie les larmes de mes joues et accourent vers les toilettes,
– Arrête de fuir espèce de lâche ! Cette vois me glace jusqu'au sang, ms poils se hérissent sur ma peau. Je me retourne et les voies tous, ils rigolent et elle elle me fixe avec son sourire narquois, au fond de moi je sais qu'elle est contente mais une partie de moi espère juste qu'elle a eu un passé difficile et c'est le seul moyen pour qu'elle souffle et je suis son souffre douleur mais je ne lui en veux pas pour autant je sais que c'est compliqué d'avoir une enfance compliqué, moi je suis associable, je n'ai jamais eu d'amis. Je préférais rester dans un coin, un livre à la main.
Les toilettes sont dans mon champs de vision, j'y accourent, je m'assois derrière la porte de cette salle. Je regarde mon cartable. En pleurant je sors mon compas, soulève ma manche, laissant apparaître les différentes marque que je me suis déjà infligée. Je pleure encore et encore pourtant je déteste ça, je n'aime pas montrer mes faiblesses. Je refuse de le faire, je déteste qu'on prenne pitié de moi malgré toute les difficultés de la vie à mon égards.
J'empoigne Le compas et me fait une griffure sur le bras, même si ça me fait mal je continue encore et encore, je finis toujours en pleurant, je n'en peux plus de la vie, vous pouvez dire qu'elle est belle, il y a quoi de beau dans cela. Une bande de gamin s'en prenant encore et toujours au plus faible ne cherchant qu'à se montrer fort voulant attirer le respect des autres, mais qu'elle respect y t'il dans ses manœuvres, moi je ne souhaite que mourir, me laissant partir en direction du paradis, je veux qu'ils aillent en enfer et y périssent, seul Luka peut venir avec moi, mon seul ami, le seul avec Anna et Jeanne qui prenne ma défense quand je suis au plus bas.
Des coups résonnent dans la porte me faisant sursauter,
- Olympe tu es là ? S'il te plaît réponds moi, tout vas s'arranger olympe tant que je suis là tu n'auras plus jamais mal.
Je me lève, effleure la poignée avec mes doigts, des larmes toujours sur les joues. J'empoigne la poigné. La porte s'ouvre et je le vois, lui qui est souriant même dans les difficulté de la vie, il fonce sur moi et m'enlacent. Luka a toujours était comme ça, il a toujours su me dire les mots que je voulait tout en disant la vérité, il est mon sauveur, depuis le premier jour, l'année dernière. Si il savait que grâce à lui j'essaye d'être une meilleure personne.
Il m'enlace et passe sa main dans mes cheveux, sa voie est si douce, je ne le connais que depuis peu pourtant je sais qu'il sera mon saveur et qu'il le restera toute ma vie. Il relâche l'étreinte et me regarde, il essuie les larmes de mes joues et me chuchote
- olympe ne pleure plus, je n'aime pas te voir pleurer. Tu sais la seule qui est lâche c'est elle, tu sais pourquoi ? Car elle n'affronte pas la vie, elle reste là à se moquer, toi tu vois le bon en elle et tu te relèves après chaque coup, après chaque insulte tu redeviens encore plus forte.
Le tonnerre gronde et des éclairs apparaissent dans le ciel. Pourtant, il arrive à lire à l'intérieur de mes pensées, il arrive à savoir que je suis entrain de me traiter de lâche. Il lit dans mo regards comme personne ne sait le faire. Il me tient le poignet, et me fais avancer sous les éclats de lumières et le tonnerre qui gronde, je n'aime pas les orages mais quand il est là rien n'est impossible, il me fait me sentir bien. J'en n'oublie les problèmes de ma vie, j'arrive à effacer de ma mémoire l'image du compas sur mon avant bras.
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The sun of the moon
RomanceSans lui, elle n'est rien, Son soleil, son sauveur divin. Son cadeau, son oxygène, Celui qui apaise ses peines. Pour lui, elle est sa lune, Qui éclaire ses nuits brunes. Pour elle, son cœur bat fort, Jusqu'à faire trembler son corps. Pourtant, là où...