The sun of the moon

chapitre 9

Assisse sur un  lit, un lit qui n'ai même pas le mien. Je tremble encore comme une feuille, regardant par la fenêtre les éclairs suivit du bruit assourdissement que produit le tonnerre. Des flaches de lumières s'enchainent et me font penser à ce jour encore et toujours. Elle qu'on m'avait arraché en pensant que je ne me bâterais pas pour la retrouver. J'ai beau essayé de toute mes forces de n'avoir plus peur du bruit dévastateur de l'orage, je n'y arrive pas, cette peur me consume et ravive en moi trop de souvenirs laissant rejaillir la plaie que j'avais réussi à panser. J'inspire comme je peux, ce qui résume à aller trop vite et qui me coupe le souffle. Luka, je suis dans ses bras, me frotte les cheveux et essaye de me parler avec gentillesse. Ma tête et dans son cou et mes larmes s'estompent avec ce contact.

Chaque bruit sourd dehors provoque en moi un cri mortel. Chaque lumière qui apparait à travers la fenêtre me rappelle son corps étendue sur le sol. Et cela dure depuis 6 ans. Je n'avais que 11 ans et ce n'est en aucun cas le moment pour perdre une personne qui m'étais chère, ce n'est jamais le bon moment pour cela de toute façon.

Je me calme légèrement car je suis fatigué, fatigué de devoir lutter contre cette peur et ces crises d'angoisse répétée. Luka a relâché son étreinte, pourtant il me faisait du bien. J'aimais son souffle sur ma peau. Son mayo est rempli de petit ronds représentant chaque larmes que j'ai verser.  Dans le salon de Luka des pas règne et sa famille parle cherchant à se rassurer mutuellement. Ma famille à moi doit être entrain de manger. Aucun de mes parents n'est au courant de ces terreurs. Seul Jeanne...et Luka savent le pourquoi de tout cela.

La lumière revint je cligne des yeux pour les préserver de cette douleur. Le vacarme de dehors diminue, enfin c'est mon impression.

- Je sais que c'est dur olympe, mais laisse la vie te porter et accepte là. La vie peut être douce, tu ne dois jamais cesser de l'aimer quelque soit les circonstances. Tu ne dois jamais te tenir responsable de sa mort.

sa voix est douce et son regards verts est d'une beauté inébranlable, je dois être tellement hideuse avec ses larmes sur ses joues mais il me regarde avec attention, vérifiant chaque détail de mon visage. Il analyse mes yeux, et essuie de sa main les dernières larmes de mon œil, face à ses paroles je reste sans voie, ce mec arrive toujours à sortir des phrases pour redonner le sourire. Pourtant ce sont juste des phrase qui peuvent être perçus comme des leçons de moral moi je les voies comme des vérités. Chacun de ses mots est prononcé avec rigueur et sagesse.

Il pose son front contre le mien, et nos regards se lient, nos yeux pétillent et nos soufflent se synchronisent. On est en symbiose. Une symbiose que je ne voudrais jamais quitter, mon cœur se gonfle et cette proximité recoup le trou de mon cœur . Mon cœur qui je crois lui appartient, et je me dois de lui dire. Lui qui je crois fais gonfler mon cœur d'amour, il est le seul qui puisse postuler pour l'avoir mais il est en vérité bien plus que ça, il le méritent implement. Lui qui donne toujours tout pour les autres et qui ne demande rien, j'ai toujours reçu de lui mais je ne lui es jamais rien donné. Alors je veux lui donner mon cœur.

J'ouvre la bouche, puis la referme aussitôt quand j'aperçois sur sa montre un message de la part de rose. J'en étais sur. En fait personne ne méritent mon cœur chacune des personnes que je connais à qui j'ai ouverts mon cœur me la arracher. Je pensais que là se serait différent, lui qui avait tellement fait pour moi.

Je m'allonge sur son lit. Le regards planté vers le plafond. Les éclairs ont laissé place à une pluie fine et mon cœur soulagé c'est briser en core une fois, car je ne serais jamais celle qu'on désire.

- Tu contais me le dire quand hein ?

Je lâche ses mots fermement et je me fais peur à moi même. Je ne veux pas lui parler comme ça même si je suis obligé, j'ai besoin de savoir. Je m'en veux de lui parler comme ç alors qu'il vient de me sauver, encore une fois.