chapitre 15

7 2 0
                                    




J'ouvre les yeux.

Je tremble.

Je transpire.

Et je revois en boucle sa silhouette dans la pénombre.

Il était perdu et moi aussi, nous avons essayé de nous retrouvé, mais nous avons échoué, encore.

Une semaine s'est écoulée, une semaine à se fuir évitant tout contact, à chaque fois que mes yeux trouvés les siens nos coeurs se brisés simultanément, car si l'un de nous tombe, l'autre tombe aussi.

Je repense à ses paroles, lui qui disait qu'il sombrer. Pourtant il affiche un sourire, un sourire qui se dit vrai mais qui sonne faux, je pensais qu'il était heureux comme moi, mais suis-je heureuse loin de lui ?

Non. Car j'ai besoin de sa douceur., j'ai besoin de mon sauveur.

Mon cœur est en manque de quelque chose car il est en tout point la solution à tout mes problèmes, car il m'a tendu la main, celle que j'ai peiné à garder.

Je me sens vide, une partie de moi, une partie de mon cœur s'est perdu.

Un sac à la main je me balade dans les rues, je m'évade, je fuis ce monde rempli de méchanceté et d'amertume. On ma dit de croire en l'amour et regardé où ça mène, nul part. Je suis juste transportée par un nuage de regrets et de désir, un désir qui provient de lui.

J'ai peur.

Peur de m'être trompé sur lui.

Il m'avait promis, promis qu'il n'était pas comme les autres, mais il m'abandonnent à son tour pourtant il m'avait juré qu'il m'aiderait, qu'il me sauverai. Il l'a fait, mais pas assez pour que je sorte la tête de l'eau. L'eau m'emporte, elle m'emporte dans les profondeurs.

La pluie résonne autour de moi, elle bourdonne. Je tremble de froid mais je préfère resté sous la pluie, une pluie qui se transforme en forme blanche progressivement. Des flocons. Mon cœur chauffe, il se gonfle et se ranime, il veut exploser voir imploser, car la neige c'est mon univers, d'autre aime le soleil et la chaleur, moi je préfère la douceur de la neige elle me rappelle les mains de Luka sur mes joues. Je me laisse bercer par se torrent que je trouve apaisant, car la neige c'est mon reflet, un reflet beau de moi même.

Je cours, je danse, je tourne je me laisse transporter dans ce monde, contraire au mien, un monde qui apaise mon cœur. Je suis dans le parc, devant ce même banc que la semaine dernière, mon cœur se serre et des larmes coulent le long de mes joues. Je laisse ma faiblesse se montrer mais je peine, je lutte contre deux partie de mon corps, une brisé, l'autre joyeuse.

Un duel sans fin.

Aucune ne peut gagner cette bataille, aucune avance dans la bataille, car c'est comme ça que je perçois la vie, comme un fardeau, des fois j'aimerais la voir plus belle, j'aimerais l'enlacer. Car chacun à le droit d'être aimer.

Mais seul une fine partie à le droit à se  privilège, moi je n'en fais pas partie.

Chacun de mes souvenirs, ceux que j'ai passé seule, toute seule. Mais c'est son visage, son visage que je voyait apparaître après chaque tourment, celui qui apaisée mes plaies. Car il avait l'âme d'un sauveur, mon sauveur.

Je veux tourner la page.

Mais est-ce que c'est ce que je veux vraiment ?

je n'aurai jamais la réponse à cette question.

Je perd la vision à mesure que des larmes recouvrent mes joues. Chaque pleurs, chaque larmes et leur goût salé, me ramènent à penser que nous étions pas fait l'un pour l'autre, que les étoiles dans ses yeux n'étaient que des mensonges insignifiant.

The sun of the moon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant