Chapitre 14: "Mon Charmant Voisin"

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Je pensais que j'avais surmonté la douleur, que j'avais réussi à guérir de cette blessure béante dans mon cœur. Pendant plus d'un an, j'avais réussi à apaiser mes cauchemars, à trouver un semblant de paix dans ses bras. Mais depuis notre rupture, les cauchemars sont revenus avec une vengeance, me laissant épuisée, émotionnellement et physiquement.

Ce soir-là, un énième cauchemar me réveilla en sursaut. Je m'assis sur mon lit, le souffle court, le cœur battant la chamade. Je savais que je ne pourrais pas me rendormir, que les démons de la nuit me guettaient dans l'ombre. Alors, je me levai, l'esprit embrumé par la fatigue, et je me dirigeai vers le balcon.

C'est là que je le vis, mon voisin, assis sur son balcon mitoyen. Une lueur rougeâtre perça l'obscurité, et je réalisai qu'il fumait une cigarette. Un soupir m'échappa alors que je m'approchai timidement. Il me remarqua et me tendit une cigarette sans un mot, un geste froid et impersonnel.

Je pris la cigarette avec gratitude, laissant la fumée envahir mes poumons. Un silence pesant s'installa entre nous. M'asseyant sur mon balcon, scrutant l'obscurité de la nuit qui m'enveloppait et les dessins que formaient la fumée grisâtre dans la nuit. Les larmes coulèrent silencieusement sur mes joues, une lourdeur oppressante dans ma poitrine.

Finalement, après avoir réussi à me calmer, je décidai de briser la glace. "Merci", dis-je simplement, lui adressant un léger sourire.

Il répondit d'un simple hochement de tête, mais je sentis qu'il était ouvert à la conversation. Et ainsi, de fil en aiguille, nous entamâmes une discussion. Je découvris qu'il s'appelait Alex, un homme mystérieux aux traits anguleux et à la démarche assurée.

Il était grand, plus grand que la moyenne, avec des épaules larges et une allure décontractée. Ses cheveux noirs étaient ébouriffés, comme s'il venait de se réveiller d'un sommeil agité. Ses yeux étaient d'un bleu profond, perçants et captivants. Il dégageait une aura de confiance en soi, de puissance brute qui m'attirait irrésistiblement.

Nos discussions étaient multiples et diverses et finalement je me retrouvais sur son balcon et plus la nuit avançait, plus nos conversations devenaient de plus en plus intimes. Je me surprenais à rire, à oublier mes soucis, à me laisser emporter par la chaleur de sa présence. Bientôt, nos mains se frôlèrent, puis se cherchèrent, comme si elles avaient toujours su qu'elles étaient destinées l'une à l'autre.

Après une longue crise de fou rire je relevai la tête et me perdis dans le bleu océanique et profond de ses yeux son sourire s'estompa et il regarda mes lèvres, j'étais tétanisée par son regard se promenant sur mon corps partiellement dénudé. Cela faisait longtemps, trop longtemps, qu'un regard d'homme avide de plaisir ne m'avait plus ainsi admirée.

Mon esprit s'embruma alors de toutes sortes de pensées, mon corps commençait à chauffer, La nuit devint un tourbillon de sensations, de désirs inassouvis qui s'éveillèrent en moi. Il s'est approché de moi et, comme si c'était naturel, a mis ses lèvres sur les miennes et m'a pressé contre lui. Les dés étaient jetés. Rapidement, nos langues se sont jointes et virevoltaient dans nos bouches comme des oiseaux un peu fous. En ballet endiablé, nous avons mélangé nos salive, mordu nos lèvres, aspiré nos respirations comme si nous attendions ce moment depuis longtemps. Je m'installe sur sa jambe et il me demande si c'est vraiment ce que je veux. Je lui réponds donc sans hésitation que j'en avais vraiment envie.

Presque sans le vouloir, comme conduite par une autre volonté que la mienne, ma main s'est glissée entre nous et s'est emparée de son engin. C'était une chaude tige de bois dur qui palpitait sous mes doigts.

Il a doucement fait glisser les bretelles de ma nuisette. Mes seins légèrement tombants ont trouvé refuge dans ses mains. Il les malaxait un peu maladroitement et a poussé l'audace jusqu'à se mettre à en sucer les mamelons. Au point où nous en étions, je voulais surtout qu'il n'arrête pas !J'explosais de bonheur sexuel peut-être trop longtemps contenu.

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