Nate
Cela fait maintenant 4 jours que je suis parti. Je suis résolu à en finir avec la pleurnicheuse. Si la dernière livraison ne s'était pas mal passée, j'aurais pu en finir bien avant. J'accélère, pressé d'arriver et de m'occuper moi-même de cette petite emmerdeuse qui n'as toujours rien lâché. Si elle ne veut rien dire, je m'occuperais de sa langue et là elle ne pourra plus jamais rien dire.
Le téléphone sonne, je décroche en voyant le nom d'Hunter sur l'écran.
- Parle.
- Nate, Marco confirme que le convoi est reparti. La livraison est arrivée à bon port.
Putain enfin une bonne nouvelle. Je ne me serais pas déplacé pour rien.
- Bien, dis-lui qu'il sera récompensé pour sa coopération.
- Entendu.
Je raccroche et me replonge dans mes pensées.
Ma réalité n'est pas belle, j'en suis réduit à espérer que cette fille me livre son amant sur un plateau d'argent pour pouvoir me venger. Pour récupérer ce qui m'appartient et me revient de droit. C'est la violente réalité, je la briserai pour obtenir ce que je veux, sans remords, aucun.
Les heures défilent à toute allure, si bien que nous arrivons en un rien de temps. La maison se dessine petit à petit face à moi. Les grilles s'ouvrent à notre approche et je ralentis. Je fais le tour de la cour et gare la voiture directement dans le garage. Quand je sors, plusieurs personnes me salue, je ne réponds rien et me dirige vers l'escalier extérieur menant à la porte d'entrée. Quand j'ouvre cette dernière, la surprise peint mon visage.
Charlie est assise sur le canapé et la salope est assise à côté d'elle. Elles discutent comme si cette situation était normale.
Je claque la porte derrière moi et vois les deux se figer. Elles comprennent parfaitement la situation. Charlie tourne doucement la tête vers moi alors que le parasite assis à ses côtés ne bouge pas et garde la tête vers là-bas.
- Charlie, c'est quoi ce bordel ? Qu'est-ce que cette chienne fait sur mon canapé ?
- Je l'ai fait cette sortir de la chambre.
- Et depuis quand, tu prends des décisions toi ?
- Nate, elle dépérissait, enfermée là-haut.
- J'en ai rien à battre, j'ai déjà été assez indulgent avec cette salope, grondais-je. Elle aurait dû rester dans la cave.
J'observe les traits de la salope et les vois se tendre, elle a peur et je me délecte de ça. Je suis de retour pour la faire souffrir.
Je m'avance à grandes enjambées jusqu'à elle et Charlie essaie de me barrer le chemin. Je la contourne facilement et arrive près du canapé. Je la regarde de haut et la vois trembler. Elle n'a toujours pas bougé d'un pouce. J'attrape son bras et cette fois, elle relève la tête. Je tire sur celui-ci et commence à marcher en l'entrainant à ma suite.
- Nate ! laisse-la !
- Ta gueule Charlie ton temps est écoulé, je t'avais prévenu.
- Mais...
Je me retourne et la petite salope se cogne contre mon torse en poussant un cri. Je regarde Charlie et lui intime de ne rien ajouter. Elle me regarde mais ne dit plus rien. Je me remets donc à marcher à trainant la prisonnière derrière moi. J'emprunte les escaliers et la ramène en haute, jusqu'à la chambre blanche. Une fois la porte ouverte, je la pousse dans la chambre et elle s'écrase sur le lit en criant.
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L'INFANTE
RomansaArrabella vivait calmement quand elle fait brutalement la connaissance de Nate, fils de la mafia. Cette rencontre n'est en rien un hasard. Prêt à tout pour se venger de ceux qui ont détruits sa famille, il compte bien sacrifier tous les personnes né...