Ce matin, j'ai avoué à Fuyuhiko que je rendais visite à Komaeda depuis deux nuits afin de soutirer des informations sur les bombes. Évidemment, Fuyuhiko n'a pas du tout apprécié que je fasse ces escapades dangereuses dans son dos et me l'a bien reproché. C'est pourquoi je suis resté silencieux à ce sujet jusqu'à aujourd'hui car j'étais conscient de l'inquiétude que cela allait lui provoquer.
Je l'ai mis au courant de l'entièreté des conversations que Komaeda et moi avions entretenues, notamment en ce qui concernait sa libération et le revolver. Fuyuhiko était vraiment paniqué. La dernière fois que je l'avais vu dans cet état, c'était lorsqu'il avait réalisé que Pekoyama-san était condamnée. Malgré tout, j'ai réussi à le calmer et le convaincre de garder l'arme en ma possession, du moins jusqu'à ce que nous résolvions cette histoire de bombes. Je lui ai donné le couteau suisse en échange, pour qu'il ait de cette façon quelque chose qui lui permette de se défendre en cas de nécessité. Pour le reste, je lui faisais confiance et il faisait de même en retour.
Enfin, je lui ai également fait part de mon incertitude concernant le fait d'en venir à la torture sur Komaeda dans le cas où nous ne trouvions toujours pas les bombes avant midi et si celui-ci refuserait de coopérer en conséquence. Comme je l'étais, Fuyuhiko était réticent à l'idée de potentiellement en arriver à de telles extrémités, mais considérant également l'urgence de la situation, il ne voyait guère non plus d'autres moyens qui puissent nous permettre de mettre fin à cette tentative d'homicide. Malgré tout, nous seuls sommes capables d'accomplir cette tâche désagréable et ignoble qui oblige à se salir les mains...
Si nous devons agir de telle sorte, ce n'est qu'en cas d'extrême nécessité.
Tandis que nous sommes sortis de mon bungalow et que Fuyuhiko est discrètement allé récupérer son ElectroID dans sa boite aux lettres, je me suis dirigé vers le restaurant de l'hôtel en premier. J'ai rencontré Hinata-kun en chemin. La stupeur s'est dessinée sur nos visages lorsque nous avons atteint l'étage du bâtiment. Notre sang n'a fit qu'un tour alors que nous étions témoins d'une scène effroyable qui se déroulait devant nos yeux. De colère et de rage, Owari-san était en train d'étrangler mortellement Komaeda pour lui faire cracher le morceau sur l'emplacement des bombes. Personne ne l'avait jamais vue se mettre dans un tel état ; Komaeda devait également beaucoup lui taper sur les nerfs si elle a fini par réagir de cette façon. Néanmoins, il fallait empêcher le pire malgré la vision rouge qui l'animait.
De multiples veines apparaissaient vigoureusement sur les tempes, les bras et le cou de Owari-san, mettant en évidence la pression gigantesque qu'elle devait exercer autour du cou de sa victime. Tout le monde restait sans voix et paralysé. Même Komaeda n'essayait même pas de se dégager de l'emprise de la Gymnaste Ultime alors qu'il agonisait.
Sans perdre une seconde de plus, j'ai sorti le revolver de mon sac et j'ai tiré dans le mur qui se trouvait derrière eux. La balle les frôla presque, ce qui figea Owari-san dans ses mouvements.
La détonation résonna dans tout le complexe hôtelier. Le silence fut brisé après quelques instants lorsque Fuyuhiko est arrivé en trombe dans le restaurant, alerté par le bruit. Alors que je baissais doucement mon arme pour ne pas donner l'impression que je tenais Owari-san et Komaeda en joue, Nanami-san et Hinata-kun se sont précipités à leur rencontre pour les séparer. Alors que Nanami-san réussissait à raisonner Owari-san sur les agissements de cette dernière auxquelles celle-ci finit par regretter dès l'instant où elle en prenait conscience, Fuyuhiko nous demandait complètement paniqué des explications sur les événements.
« O-Owari était en train d'étrangler à mort Komaeda quand Kagami a sorti un flingue de son sac pour les calmer, essayait de lui expliquer Kazuichi apeuré.
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[Danganronpa] Ultimate Apprentice's Diary
FanfictionDix-sept lycéens de la célèbre Académie Kibôgamine sont brusquement amenés sur une île tropicale pour un voyage scolaire. Leur arrivée si soudaine et le fait que l'on ne leur ait rien dit à propos de ce séjour d'une durée d'autant plus indéterminée...