Chapitre 9

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                            -Ayan-

Elle était vraiment surprise quand je lui ai acheté la rose. Ses yeux se sont grands ouverts et j'ai encore pu me reposer en ses yeux.

On prend le chemin pour aller dans le restaurant italien du père de Mateo. Normalement, il est ouvert jusqu'à 19 heures.

Quand on marchait sur le trottoir, un groupe de jeunes passait à côté de nous. Asra et moi, on décide de descendre du trottoir pour leur laisser la place. Mais un jeune homme pousse Asra sans faire exprès. Je l'attrape pour qu'elle ne tombe pas par terre.

_Aiiiii !

_Ça va ? Tu as mal ? demandais-je.

_Je crois que je me suis foulé la cheville. Ça me fait trop mal.

_Je suis désolé, je ne vous avais pas vue. Dit le jeune homme qui a poussé Asra.

_Non, ne t'inquiète pas, ce n'est rien, tu peux aller. Dit Asra tout gentiment, alors que dans sa voix, on comprend très vite qu'elle a très mal.

_Encore désolé.

Le jeune homme rejoint ses amis.

_Tu penses pouvoir marcher ? Demandai-je.

_je ne sais pas, ça me fait vraiment mal.

_On rentre. Dis-je.

_Mais tu ne voulais pas aller manger ?

_Ce n'est pas plus important que ta cheville.

Je me baisse pour qu'elle puisse monter.

Ayan, tu fais quoi, c'est vraiment gênant devant tout le monde, tu ne vas quand même pas me porter. Dit Asra avec un regard gêné.

_ Aller, monte, on s'en fout des autres. Tu ne pourras même pas marcher jusqu'à la maison.

_Oui, mais je suis en jupe.

J'enlève ma chemise pour lui attacher autour de sa taille. Ouf que j'ai mis un T-shirt à l'intérieur.

_Aller monte, c'est bon là.

_Et si je suis trop lourd pour toi ?

_Asra, tu dois faire 47 kilos et pas plus, ne t'inquiète pas et monte.

_Okay, mais si je suis lourd pour toi, tu me déposes.

Elle monte tout doucement puis s'accroche à mon cou. Je sens son parfum et ça sent super bon.

Les gens autour nous fixent comme s'ils n'avaient jamais vu un homme porter une femme sur son dos. Et je pense que c'est le cas.

_Ayan, je suis vraiment désolé à cause de moi, tu te tapes la honte.

_ Je m'en fous, ne t'inquiète pas.

_Es-tu sûr ?

_Oui. En plus, dans pas longtemps, on sera à la maison.

Dix minutes plus tard, on est face à l'immeuble.

_C'est bon, tu peux me déposer ? Me demande Asra

_Oui.

_Je suis vraiment, mais vraiment désolé.

_Ce n'est pas ta faute. Dis-je

_Si j'aurais dû faire attention.

_Arrête de raconter n'importe quoi !

J'ouvre la porte de l'immeuble. Et quand je me retourne pour la regarder, elle était en train de sauter pour pouvoir marcher.

_Viens. Dis-je.

_Non, c'est bon, je peux sauter.

_Tiens-toi à moi alors.

_Okay.

Je la prends par la taille et elle me tient par le bas du dos. Elle est vraiment petite comparée à moi, je pense qu'elle doit faire 1,68 m.

On rentre dans l'immeuble et on passe à coter des boîtes aux lettres.

_Attends, Ayan, je crois que j'ai reçue une lettre. Dit Asra.

On se rapproche des boîtes aux lettres, et une petite lettre était insérée à côté du nom Lewis.
Elle le tire et rien n'est écrit sur l'enveloppe.

_Ouvre-le. Dis-je.

_Maintenant ? Me demande-t-elle.

_C'est bizarre qu'il n'y ait rien écrit dessus.

_T'as raison.

Elle ouvre la lettre et une petite phrase est écrite sur la feuille.

« Alors, tu t'amuses bien avec lui ? » De J.

_C'est qui ? Dit-elle.

_ Tu ne connais pas la personne ? Demandais-je.

_Non, c'est juste écrit " De J "

_Peut-être que tu as un admirateur secret ?

_Impossible, haha. Mais sinon, c'est vraiment flippant.

Je l'attrape à nouveau de sa taille et on monte les escaliers avec difficulté.

Quand on arrive au cinquième étage, je lui propose de l'accompagner jusqu'à l'intérieur et elle accepte gentiment.

Elle ouvre la porte d'entrée et on rentre ensemble dans l'appartement.

_Tu veux t'asseoir où ?

_Eh sur le canapé, s'il te plaît.

Je l'accompagne jusqu'au canapé. Toujours avec ma main qui entoure sa taille fine.

Elle enlève sa main de mon T-shirt et s'assoit.

_Tu veux quelque chose ?

_Tu peux me ramener le gel hydroalcoolique, qui est posé sur la table de la cuisine ?

_Oui, bien sûr.

Je me dirige vers sa cuisine et je vois Bella manger dans sa gamelle.
Je prends le gel hydroalcoolique et je caresse un peu Bella avant de retourner dans le salon.

_Tiens.
Je lui tends le gel.

_Merci beaucoup Ayan, je ne sais pas comment te remercier pour tout ça.

_Je vais te ramener une pommade de chez moi, ne bouge pas.

TU ES DEVENU MON VOISIN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant