Aaron Hoffman
Ma vie se résume à attendre enfermé entre quatre murs.
Mon frère et moi sommes arrivés à Londres il y a de celà une bonne heure, et nous nous sommes directement rendus chez notre fournisseurs, ou plutôt le mien.
Tandis que Mason patiente dans la voiture en jouant sur son téléphone tel un enfant, j'attend que Michael fasse son entrée.
J'observe la pièce décorée de façon minimaliste autour de moi. Le sol est couvert d'une moquette assez fine s'apparentant à du velours gris clair, une table basse ronde sur laquelle sont disposées des tasse à café, ne servant à rien puisqu'il n'y a pas aucune présence de la boisson amère, est entourée par un immene fauteil d'un blanc cassé disposé juste devant la baie vitrée d'où pendent d'immenses rideaux se mariant très bien avec l'ambiance la salle.
Les murs sont de la même couleur que le sol, me faisant penser à une salle d'attente chez un médecin. Bien que je ne sois pas allé chez un quelconque docteur depuis très longtemps.
Je ne tombe jamais malade, mon système immunitaire a été renforcé lorsque mon géniteur me faisait passer mes nuits dehors ou me forçait à pêcher les poissons en t-shirt dans un lac gelé d'hiver.
La porte s'ouvre laissant apparaître le désiré Michael.
– Sir Aaron Hoffman, que me vaut le plaisir de cette visite.
– J'ai besoin d'armes, et de beaucoup.
Ses yeux s'arrondissent comme des boules de pétanques.
– Vous êtes dans une agence de mannequinat ici, les armes, je connais pas.
C'est reparti...
– Je dois avouer que vôtre physique est à tomber, si j'étaits une femme j'aurais usé de tous mes charmes pour vous séduire.
Je me pince l'arête du nez, les négociations vont être longues.
– Emmenez-moi dans votre bureau qu'on en finisse.
Il m'invite à le suivre à travers les couloirs, décoré de la même couleur que la salle d'attente précédentes.
Il prend place dans son lieu de travail et ferme la porte à double tour avant d'augmenter le volume de son de sa platine à vinyles sur laquelle tourne le disque d'Elton John.
– Tu veux m'attirer des ennuis où quoi ? c'est à cause des mecs dans ton genre que le FBI a fait tout une enquête la dernière fois.
J'en étais sûr.
Toute l'Angleterre sait que Michael est un trafiquant d'armes, y compris les forces de l'ordre, tout comme tout le monde sait que je suis tueur à gage. Je dois l'avouer, si Michael galère dans son business, c'est partiellement de ma faute et de mes demandes exagérées.
– Comme je te le disais j'ai besoin d'armes, et de beaucoup, lui dis-je tout en lui donnant la liste de course de Matteo.
– Houlà, normalement c'est faisable mais ça va te coûter un bras. Tu vas faire une descente à Buckingham ?
– Mêles toi juste de me trouver ces armes. Quand est- ce que je dois venir les chercher ?
– Jeudi.
– Jeudi ? Tu veux dire demain ?, questionné-je, assez content que je n'ai pas à attendre autant que ce que je croyais.
– Non, le premier jeudi du mois prochain. A cause de la merde dans laquelle vous m'avez mis toi et tes gars, j'ai dû restreindre les allers et venus illégaux des cargots sinon je me serais fait prendre.

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Mia Regina {Pause}
RomanceRien ne lie une patronne d'une agence immobilière de luxe et un tueur à gage, d'autant plus que l'une vie dans la capitale Italienne et l'autre dans la capitale Londonienne. Pourtant Cayena et Aaron le sont. Ils sont liés par la haine. Une haine...