Chapitre 4

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Cayena Cappelletto

La nuit commence à peine mais mes yeux sont toujours grands ouverts.

Contrairement à Alonzo qui dort paisiblement sur mes genoux, le sommeil ne semble pas venir à moi.

Je regarde ma série préférée Teen Wolf pour la énième fois, je connais les épisodes par coeur et pourtant je ne m'en lasse absolument pas.

Le pelage gris de mon chat glisse sous mes doigts et ses ronronnements sont comme une berceuse. Mais toujours pas une once de sommeil.

Je reste sur mes gardes de peur d'être attaquée par un des deux frères. Un pistolet sous mon oreiller au cas où.

Tu aurais dû apprendre à t'en servir stupidà.

Peut-être que je pourrais faire un coup de bluff.

Non, ils sont tueurs à gage, rien ne leur fait peur.

Voilà que je deviens paranoïaque. Rien ne va plus.

Tandis que Stiles se fait posséder par le nogitsune sur mon écran, je reste aux aguets, prête à bondir et dégainer mon flingue complétement inutile au moindre bruit qui serait suspect.

Un crit strident me réveille. La façon dont je me suis endormie reste inconnue et je ne sais pas depuis combien de temps non plus.

Je déverouille ma porte qui mène directement dans la salle de vie où j'avais laissé Vittoria quelques heures plus tôt. Le chaos se présente à moi. Mes vases de chines sont en milles morceaux sur le sol, une barre de fer transperce la télé, les chaises en bois sont renversée sur le sol, le lampadaire est à terre et Vittoria a la robe déchirée et les cheveux en bataille.

Elle finissait souvent les cheveux emmelés après une soirée arosé mais l'état dans lequel elle est actuellement me fais pensé à une agression.

Je me précipite vers elle, qui s'est mise en position foetal dans un coin du salon.

"Vittoria. Qu'est ce qui t'es arrivé ?"

"Aaron.... Aaron...."

C'est tout ce qu'elle dit, elle répète son prénom en boucle. Après m'être occupée d'elle je retourne l'appartement pour trouver une quelconque trace d'effraction mais rien, tout comme les meurtres de ma mère et de ma soeur, la porte est vérouillée à double tour, j'habite au sixième étage, il est donc impossible pour un humain de grimpé jusqu'au balcon et même si Aaron avait réussi, les fenêtres sont toujours fermées et aucune fissure n'est apparente.

"tuer... me tuer...", balbutie ma cousine.

Je m'agenouille près d'elle et essaye de lui parler le plus calmement possible. Une impression de déja vu s'installe me remémorant la crise de mon père dans l'après-midi.

Tout mon entourage est bon pour l'asile.

"Aaron a voulut te tuer ?", lui demandé-je

Ses yeux deviennent plus ronds que des balles de bowling. Elle commence sérieusement à me faire flipper.

"Vittoria ? Comment est-il entré ?"

Elle pointe la porte principal du doigt.

Je remarque alors que les clés sont tombées de la serrure et sont par terre. Une idée me traverse la tête.

Aaron a dû s'inspirer de ma technique pour entrer dans la Villa Stellata, c'est à dire qu'il a un double des clés. Ma théorie est quand même instable, je ne vois pas comment les clés ont été retirée de la serrure.

Mia Regina  {Pause} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant