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Désolé s'il y a des fautes d'orthographes
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8 juin 2008, été de mes 18 ans
On s'était inscrit dans le même lycée. J'ai même fait une lettre pour être dans la même classe que lui en première année. Mais il n'est jamais venue. Pas une seule fois il mit un pied au lycée. Le professeur avait finit par arrêter de prononcer son nom lors de l'appelle et moi, j'avais perdu espoir de le revoir.
Avait-il bloqué mon numéro ? Ou a t-il seulement ignoré mes messages tout ce temps. Voyait-il les lettres que je lui envoyait ? A-t-il gardé mes fleurs ?
Ça fait trois ans maintenant que je ne l'ai plus vu. La dernière fois a été le jour où on a enterré les capsules temporelle. Ses amis ne l'ont plus vu également. Il a coupé contact avec eux quelques jours après qu'on se soit tous réunis.
Je me souviens avoir énormément pleuré quand j'ai compris que je ne le renverrai plus jamais. J'étais persuadé d'être le problème, passant tant de soirs à accumuler des cicatrices de larmes chatouillantes sur mes joues, accompagné d'une gorge brûlée et d'une voix braisé à force de scander son nom. Les souvenirs de toute cette eau salé qui floutait ma vue couplé aux souvenirs de ma respiration pathétique en pleine implorantion d'aides accablantes, abîmait encore aujourd'hui une partie de mon âme lorsque je me les remémoraient.
Plus rien n'était pareil. Le ciel n'avait à mes yeux plus la même allure. Les rues non plus. Celles que nous avions parcourues ensembles étaient désormais parsemées de souvenirs douloureux. Mon cœur, autrefois empli de promesses, devint une mélodie amère, jouée en boucle dans les recoins sombres de mes pensées. Les rêves tissés autrefois enlacés, se défaisaient lentement au fur et à mesure que les années passaient. Se transformant en vers mélancoliques.
Et dans cet océan de douleur, j'ai ramé entre les vagues de souvenirs délavés.
Finalement avec le temps le vent emporta certaines de mes peines. Et même si rien ne s'est fait facilement, les échos de mes moments partagés à ses côtés s'estompèrent peu à peu.
Même si en réalité. C'est lui qui reste mon pansement. Et même à 18 ans j'avais tellement, tellement mal malgré tout. Du jour au lendemain j'ai perdu celui que j'aimais. Mon premier amour et même après trois ans c'est dur à l'accepter.
