Chapitre 17

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- Mais qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ?!
- Elle est suicidaire, cela me semblait normal que l'idée venait d'elle.
- Tu n'as pas le droit de parler d'elle comme ça ! Tu es tellement obnubilé par ta Bella que tu ne vois pas qu'elle devient un danger pour tout le monde.
- Quel danger ? Ta copine s'est tailladée les veines, c'est elle le danger.
- Jacob ! Le réprimande Embry.
- Tu es un vrai connard ! Dit Paul en frappant Jacob au visage. Tu sais très bien ce qui lui est arrivé, tu n'as aucun droit d'utiliser ça contre elle.
- D'accord mais Bella n'y est pour rien dans cette histoire !
- Putain ! Éden vient de sortir de l'hôpital et ta copine, égoïste qu'elle est, à risqué sa vie.
- Éden avait le choix de ne pas la suivre.
- Mais arrête de la défendre ! Elle se fou de toi, dès qu'un Cullen est revenue, elle t'a tourné le dos. Bella vient de partir rejoindre sa sangsue en Italie, te laissant comme une merde dans sa propre maison mais toi tu continues à la défendre. De plus, tu sais que c'est elle la responsable Émilie nous à expliqué ce qui s'était vraiment passé et même Alice t'a dit que c'était Bella qui avait entraîné la chute d'Éden.
- Paul, tu peux te calmer !
- Non Sam, tu as entendu Émilie. Il l'a laissée sur le bas de la porte alors qu'elle saignait et qu'elle avait des vertiges.
- Elle avait l'air d'aller bien, je te l'ai déjà dit.
- Oui, et on pensait tous qu'elle allait bien avant que Sam la retrouve baignant dans son sang ! Dit Paul, plus fort qu'il ne l'aurais voulu.
- Salut...
- Merde, murmure t-il en se tournant vers moi.

Le chahut m'avait réveillée mais mon mal de tête m'a empêché de me lever. J'ai l'impression que ma tête va exploser. J'écoute Paul et Jacob se disputer à propos de Bella et moi. A propos du saut de la falaise...
J'entends parfois les garçons intervenir mais aucun ne prend réellement parti et je respecte leur décision, ils n'ont pas à le faire.

Les paroles de Jacob me blessent mais d'un autre côté il a raison. Bella est certes un aimant à problème, les Cullen, James, Laurent, Victoria. Mais moi, je suis celle qui voulait s'enlever la vie parce qu'elle ne voulait plus souffrir. La suicidaire.

Je réussie à me relever après la remarque de Sam. Ils continuent tout les deux à se lancer la pierre.

Après la phrase de Paul qui ne réussie qu'a me faire culpabiliser un peu plus, je leur fit part de ma présence.
Cela fonctionne puisque Paul se précipite vers moi passant par dessus le canapé. Il me prend dans ses bras et embrasse mon front sans toucher ma plaie, encore un peu douloureuse.

- Tu vas bien ?
- Un peu mal au crâne mais je vais bien, dis-je en apercevant que tous s'était rapproché, sauf Jacob.
- Je vais te passer un cachet mais ça va continuer à te lancer, au moins les premiers jours.
- Merci Émilie, vraiment.

Elle va chercher des cachets dans la salle de bain,et au même moment Embry me saute dessus. Je chancelle un peu sous le coup de l'impact, jentends Paul grogner mais je m'en fiche. Je suis heureuse de pourvoir serrer mon meilleur ami dans mes bras.
Je voulais mourir il y a encore une semaine mais aujourd'hui, j'ai eu peur de mourir.

- Ne me refais jamais ça, sans toi je ne serais plus le même.
- Je sais que je t'ai fait peur. Enfaîte j'aimerais m'excuser auprès de vous tous, dis-je en me détachant de Embry. Je vous ai fait peur à tous, alors veuillez m'excuser. Dernièrement ça était très dure et je ne pensais pas pouvoir continuer à vivre comme ça..
- Éden..
- Je vais bien Paul, il faut que je m'explique. Après mon viol, j'avais cette sensation d'être salie, d'avoir quelque chose de mort en moi. Petit à petit j'ai eu l'impression que je ne ressentais plus rien. J'avais ce vide en moi que je n'arrivais plus à combler, j'ai essayé mais rien ne marchait. Quand j'étais entourée, j'arrivais à me convaincre que j'allais bien mais dès que je me retrouvais seule, c'était de pire en pire. Je voulais en finir, je voulais oublier la douleur, la tristesse, la colère et ce vide qui me rongeait. Le jour où ils m'ont jeté dans le couloir, c'était de trop. Je voulais pas vivre plus longtemps, je voulais m'endormir et j'ai prié pour ne pas me réveiller. Je t'en ai voulu Sam, parce que tu m'as sauvé la vie alors que je ne le voulais pas mais aujourd'hui, je te remercie. Paul, je t'en ai voulu aussi. J'avais l'impression d'être abandonnée par la personne que j'aimais le plus. Cela me semblait plus facile de t'en vouloir avant de passer à l'acte, j'avais moins de regret à l'idée de te laisser seul. Aujourd'hui, je m'excuse et je comprend ce que tu as fait pour moi. Pour les autres, je vous demande pardon. Je ne voulais abandonner aucun d'entre vous et surtout je ne voulais pas vous inquiéter...
- Éden, tu n'as pas t'excuser, enfaîte, je voulais également te demander pardon.
- Pour m'avoir sauver la vie ?
- Non, pour cela je ne m'excuserait pas. J'ai fait une erreur et je me demande souvent si cela aurait pu être différent si j'avais agis autrement. J'ai fait passer mon devoir de loup avant toi, ma famille. J'ai envoyé tous les garçons chasser un vampire sans me poser de question, si j'avais fait différemment peut-être que tu n'aurais jamais tenté de te...
- Je te rassure Sam, je ne t'en veux pas. Tu n'y est pour rien, c'est la faute d'aucun d'entre vous. C'est la mienne, j'aurais dû être plus forte, m'accrocher un peu plus, dis-je en tirant sur mon pull, pour dissimuler mes bras déjà couvert.
- Non ! Non.

L'imprégnée d'un loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant