Épilogue

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Cela fait maintenant un an que le procès à eu lieu, beaucoup de choses ont changées.

J'habite maintenant avec Paul à la réserve, proche de chez Sam et Émilie mais aussi de Embry. Mon père aussi à déménagé, il est allé habiter dans le centre de Forks, c'était mieux pour nous deux. On n'arrivait plus à vivre dans cette maison, j'avais besoin de m'en éloigner si je voulais guérir. Mon père l'a très vite compris, c'est d'ailleurs lui qui m'a poussée a prendre une maison avec Paul. Ces deux-là sont très vite devenus inséparable, ce qui peut être franchement déroutant parfois. On se voit encore très souvent tous les deux et Émilie l'invite même parfois à venir manger chez elle. Comme aujourd'hui, elle à invitée toute la meute a venir manger chez eux ainsi que mon père et cela tombe bien parce que j'ai une annonce à faire à tous même à Paul.

- Tu penses qu'il va être heureux ? Demandais-je à Émilie, la seule au courant.
- Éden, ça fait des mois qu'il parle à Sam de son rêve de former une vraie famille avec toi.
- Oui mais le dire c'est différent que de le devenir...
- Éden vient par là, dit-elle en écartant les bras.

Je m'avance vers elle et la prend dans mes bras, je ne peux empêcher mes larmes de couler. Foutu hormones..
Elle caresse mes cheveux en me répétant que je ne dois pas m'inquiéter, que cela n'est pas bon pour le bébé. Elle se détache, me regarde, embrasse mon front et me souris grandement.

- Tu seras une mère parfaite et Paul sera également parfait dans son rôle de père, n'en doute jamais.
- Merci Émilie, c'est dernière temps je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi. Cela fait un an que le procès est passé et j'ai l'impression que cela me suit toujours. Je fais des efforts tous les jours pour espérer un jour m'en sortir mais à chaque fois que je suis seule dehors, j'ai cette impression de suffoquer.
- Éden, tu es une survivante. Tu vas réussir à passer a autre chose, tu le fais déjà brillamment. Malheureusement, c'est ton histoire, c'est ton vécu, tu ne peux pas l'oublier d'un coup de baguette mais ça ne veut pas dire que tu n'es pas guéri.
- J'ai l'impression de faire du surplace et d'être faible. J'ai peur de pas être à la hauteur avec mon bébé.
- Tu viens de le dire, « mon bébé ». Tu es prête Éden, au fond de toi, tu le sais.
- Salut ! Dit Jared en entrant suivi de Kim.
- Salut mon ange, dit Paul en venant m'embrasser.
- Tu vas bien ?
- Mieux maintenant que je t'ai dans mes bras.
- Canard.
- Va te faire voir Jared.
- Est-ce que je peut faire un câlin à ma meilleure amie où c'est trop demandé ?
- C'est trop.
- Je vois que tu es vraiment de bonne humeur mon cœur.
- Désolé mon ange, je passe trop de temps avec ces suceurs de sang.
- Les entraînements sont durs ? Demandais-je en regardant tous les garçons.
- Pas vraiment mais leurs présences est insurmontable, se plaint Jared. Et je parle pas de leurs odeurs !
- Vous faîte cela pour la bonne cause.
- Ouais fin Bella n'est pas vraiment une bonne cause...
- Paul ! Elle est humaine vous devez la protéger, c'est votre devoir de loup.
- Toi aussi.
- Oui mais moi je ne suis pas pourchassée par une rouquine et encore moins par toute une bande de vampire.
- Ils ne nous reste plus beaucoup de temps avant d'en avoir fini.
- Exactement, écoute ton Alpha.
- Bonjour tout le monde, dit papa en entrant dans la petite maisonnette.

Je me détache de Paul et saute dans les bras de mon père, heureuse de le voir. Cela ne fait pas bien longtemps qu'on ne s'est pas vu mais il m'a beaucoup manqué quand même.

Après toutes les embrassades nous prenons tous place autour de la table. Émilie et moi servons les apéritifs, celle-ci me fait un clin d'œil peu discret et m'encourage à prendre la parole. Ce que je fais après un instant ou je me remémore mon monologue que j'avais préparé toute la soirée, oui je suis stressée à ce point...

- J'aimerais, si vous me le permettez, un instant. Si nous sommes tous réunis aujourd'hui ce n'est pas pour rien, j'ai quelque chose à vous annoncer. Vous êtes tous de ma famille alors il m'est important que vous le sachiez tous en même temps. Paul, notre couple va prendre un tournant différent. Dans quelques mois nous ne serons plus simplement deux, on sera 3.
- Oh bah merde, chuchote Jared, je l'avais pas vu venir celle-là.
- Félicitations ma belle, dit Quill en me prenant dans ses bras.
- Félicitations petite sur, dit Embry en embrassant mon front.
- Félicitations à tout les deux, me chuchote Sam.

Je me tourne vers Paul et mon père qui n'ont encore rien dit. Ce dernier à les larmes aux yeux mais il finit tout de même par me prendre dans ses bras en me murmurant qu'il est si fière de moi.

- Alors, je vais vraiment être grand-père ?
- Oui, dans exactement 4 mois..
- Tu me remplie de joie ma petite fille, je t'aime.
- Je t'aime papa, plus que tout au monde.
- Je vais être papa, dit Paul pour la première fois depuis mon annonce.
- Oui...
- Putain ! Je t'aime mon ange.

Il me prend dans ses bras et me soulève dans les air, j'entoure sa taille de mes jambes et je le sers contre moi. Il embrasse mon cou, mon front, mes joues, mes lèvres en me disant "je t'aime" a chaque baisés. Moi, je ris aux éclats.

Il me repose au sol en s 'agenouillant devant moi et soulève mon t-shirt, il pose ses mains et regarde mon ventre qui se déforme au coup du bébé. Je n'ai pas beaucoup de ventre ce qui fait que ma grossesse passe quasiment inaperçu mais le bébé s'est mis à bouger en début de semaine.

Je souris en voyant Paul s'émerveiller sur mon ventre.

- Je crois que je vais pleurer, dit-il les larmes aux yeux. C'est magnifique, merci mon ange. Éden, tu me donnes la plus belle chose au monde. Je ne sais même pas quoi dire à par merci d'être la femme de ma vie.
- Je t'aime Paul, de tout mon cœur.
- On va être les meilleurs parents au monde avec notre enfant, je te le promet.
- Avec notre fils.
- Un garçon ?
- Oui.
- Merde, dit-il en pleurant.
- Attendez, attendez. Cela veut dire que vous avez couchés ensemble ? Demande Jared en nous faisant les gros yeux.
- Bravo mon chéri, tu sais comment on fait les enfants.
- Non mais beau papa, cela ne vous fait rien de savoir ce qu'ils ont fait?

Mon père le regarde longuement avant d'exploser de rire, très vite suivis par le reste de la meute. Je resserre mes bras autour de Paul et souris à la vu de ma famille, heureuse.

C'est vrai je suis loin d'être totalement guéri de mon vécu mais je suis certaine d'une chose,
Je n'ai pas fini de vivre.

L'imprégnée d'un loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant