𝐁𝐔𝐑𝐍𝐈𝐍𝐆 𝐇𝐄𝐀𝐑𝐓𝐒

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐐𝐔𝐀𝐓𝐑𝐄

Heyyouuuu

J'espère que vous allez bien !

Je vous poste un chapitre pour le plaisir ! ✨

Je ne compte pas être régulière sur cette histoire avant juillet/août, c'est à dire quand FB sera terminée. (En tout cas, j'espère que je finirai FB avant cet été 😮‍💨)

Breeeeef,

Bonne lecture,

CHAPITRE QUATRE

AURA

C'est étrange de se rendre au lycée un samedi matin. Contrairement à d'autres, le nôtre est fermé le week-end. Il est bientôt dix heures et je ne vois aucune trace d'Ayaz.

Il n'a pas oublié quand même ?

J'aurais dû lui envoyer un message avant de sortir pour être sûre de ne pas avoir gâché une grasse matinée à cause d'un abruti qui n'est même pas capable d'arriver à l'heure.

Je replace mon sac sur mon épaule et grimpe sur le petit muret pour ne pas rester debout. Je sors mon téléphone pour rédiger un message à Ayaz quand un vrombissement explose au coin de la rue.

Bordel. Il est venu en moto.

Il s'arrête pile face à moi et remonte la visière de son casque. Un second est calé sur son avant bras droit.

Je secoue la tête.

— Non, non, et non. Je ne monterai pas sur cet engin de la mort.

Il lève les yeux au ciel en réponse.

— Tu ne vas pas mourir, viens.

— Va dire ça au mec qui s'est brisé la nuque sur la nationale l'année dernière. Il n'est pas question que je monte sur cette moto.

Je croise les bras pour montrer mon refus. Je vois bien l'agacement sur son visage et ça ne me fera pas changer d'avis.

— Aura.

Sa voix dure provoque une sensation désagréable dans mon organisme.

Il passe sa jambe de l'autre côté pour descendre de son bolide mortel. Il en fait le tour et s'arrête devant moi.

— Tu vas poser ton cul sur cette moto par toi-même ou c'est moi qui le fait ?

Sa menace ne me fait aucun effet. En revanche, je saute du muret et me braque sur mes positions. Me dépassant d'une tête, je suis contrainte de plier la nuque pour le regarder.

— J'ai dit non. Je rétorque.

Sa tête bascule vers le ciel et je n'ai plus accès à son visage, masqué par le casque. Mon regard se baisse vers son cou, maintenant visible. Je déglutis lorsque je visualise ses vaisseaux sur le point d'exploser tant la colère bout en lui. Un grain de beauté décore sa pomme d'Adam, qui monte puis reprend sa place de nouveau pendant qu'il déglutit.

— Comme tu voudras. Il énonce.

Tout se passe trop vite pour que je réalise ce qu'il se passe. La seconde d'après, je me retrouve à l'arrière de sa moto. Je m'agite pour descendre de cet engin mais les bras d'Ayaz m'empêchent de bouger.

— Lâche moi ou je hurle au kidnapping ! Je crache tout en gesticulant pour me libérer de sa poigne.

— Si j'avais voulu te kidnapper, j'aurais pensé à un autre moyen de transport, sale idiote.