Heyy,Guettez moi qui ne respecte pas du tout ce que j'avais dit dans ma note « je ne publierai pas avant cet été » mon œil ouais...
Bon je vous laisse avec la suite, on se retrouve à la fin comme à notre habitude 🤭
Ps : n'oubliez pas de liker et de laisser un petit commentaire <3
Bonne lecture,
❤️🔥
CHAPITRE SEPT
AURA
— Tu veux me rejoindre au self ? Lance-t-elle.
Elle venait de recevoir un message de quelqu'un. Probablement son petit-ami qui lui demandait où est-ce qu'elle était.
— Non ça ira. J'ai déjà mangé.
Je lui mime mon sac entre nous, ouvert sur ma boîte à sandwich.
— Tu es sûre ? Ça n'a pas l'air d'être consistant.
Une moue prend place sur son visage et je n'aime pas ça. Je lui fais de la peine.
— Un conseil si tu veux qu'on soit amies : retire tout de suite cet air sur ton visage. Je ne veux pas de ta pitié, je ne suis pas une fille à plaindre.
Pendant une grande partie de ma vie, cet air était souvent plaqué sur le visage des personnes que je croisais. Surtout les dimanches lors de la distribution de repas gratuits auxquels ma mère et moi allions pour trouver de quoi remplir nos estomacs.
Je me souviens que je détestais y aller, il n'y avait que des personnes sans domicile fixe qui s'y rendaient. Et quand c'était à notre tour de récupérer le plat, les membres de l'association me fixaient avec des yeux de chiens battus et les lèvres recourbées vers le bas. Malgré mon jeune âge, j'avais vite compris que je les avais plus touché que tous les autres.
J'ai arrêté de m'y rendre. Pas par honte, je ne voulais surtout pas avoir honte de ce que j'avais - ou de ce que je n'avais pas. Mais parce que je ne supportais plus ce regard. Aujourd'hui, ma mère y retourne encore presque toutes les semaines.
— Ce n'était pas de la pit-..
Elle s'arrête lorsque ses iris s'aimantent aux miens.
— Tu ne veux pas venir du coup ?
En réalité, je voulais rester ici mais je savais qu'Ayaz serait là.
— En fait, si.
Je remballe rapidement mon cours et saute sur mes deux jambes. Je lui rends un faible sourire.
Je calque mes pas aux siens et nous nous dirigeons vers la cantine.
— Je veux que tu saches que mon mec et moi n'avons rien contre toi. Donc tu n'as pas à te méfier d'Alexei.
Je me retiens de rétorquer ce que je pense. Étonnamment, je ne veux pas qu'elle se sente coupable. Même si elle devrait l'être après qu'elle a vu de quoi était capable son pote.
— Salut les garçons ! S'exclame Line à ma droite.
Elle s'installe près de son copain et l'embrasse sur la joue tandis que je prends place à sa gauche. Je fais exprès d'ignorer Ayaz, assis devant moi, qui me lance des éclairs avec ses yeux, aussi foncés que les ténèbres dans lesquels il nage.
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𝐁𝐔𝐑𝐍𝐈𝐍𝐆 𝐇𝐄𝐀𝐑𝐓𝐒
Romance𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐛𝐫𝐮̂𝐥𝐞𝐫 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐢𝐥𝐞𝐬.. S'il y a bien une chose qu'Aura déteste dans la vie, ce sont les hommes. Plus précisément, les garçons arrogants, au charme envoûtant, qui se sentent tellement supé...