Chapitre 1

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Lorsque Fernando ouvrit les yeux, un mal de crâne le prit. Tout autour, de la végétation inconnue et des rayons trop forts au travers des feuillages. Pas de téléphone mais un sac à dos qui n'était définitivement pas le sien. Curieux mais prudent, l'espagnol ouvrit et découvrit son contenu : une bouteille d'eau, quelques barres protéinées, des gâteaux, trois pommes, une couverture de survie pliée, un couteau de chasse, un couteau suisse et un papier jaunâtre. Les mots lui confirmèrent ces pensées. Le nom sur le morceau ne lui plaisait pas du tout : Kévin.

Ils n'étaient pas proches, pas du tout même mais imaginer devoir lui ôter la vie dégoûtait le plus ancien pilote. Ramassant les affaires à sa disposition, Alonso débuta une reconnaissance de son environnement.

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Recroquevillé dans un coin, le corps tremblant, Charles n'en revenait pas. Ce n'était pas réel, ça ne pouvait pas l'être !

Tout mais pas ça ! Tuer un être humain n'était pas quelque chose que le monégasque avait dans sa To Do List mais faire du mal à Pierre, jamais de la vie

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Tout mais pas ça ! Tuer un être humain n'était pas quelque chose que le monégasque avait dans sa To Do List mais faire du mal à Pierre, jamais de la vie.

Accablé par le chagrin, il resta dans cette position un long moment.

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" - Putain mais tuer un père de famille, qui a des idées aussi folles ? Et je suis bien trop jeune pour mourir... Je veux juste rentrer à la maison..."

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Daniel avait perdu son éternel sourire. Il essaya de réfléchir, d'analyser le bourbier dans lequel il était, dans lequel ils étaient visiblement tous. Son objectif principal s'affichait clair dans son esprit : retrouver l'élu de son cœur. Couteau en main, il pressa le pas. L'environnement hostile ne serait pas un frein pour l'australien et il savait qu'il devrait faire de cela un précieux avantage. Il savait avec la position solaire qu'il devait être dans le milieu de la journée.

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Repliant la note, le pilote sourit. Assassiner Alex, une banalité selon lui. Il savait comme l'approcher, comment le mener à sa perte.

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Lewis souffla en attachant ces cheveux. Si c'était une blague, il ne la trouvait pas drôle du tout. Son temps libre était déjà compté. Et puis, la FIA aurait pu prévenir s'ils voulaient faire une vidéo promotionnelle ou une autre connerie de ce genre. Perdu dans ces pensées, le septuple champion du monde ne vit pas l'ombre qui le fixait, quelques mètres au dessus.

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" - Carlos ? Tuer Carlos ? Mais pourquoi ? Il ne m'a absolument rien fait... Mais si je refuse, qu'adviendra-t-il de moi ? Et qui doit me tuer ?"

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