Épilogue : Feux d'artifices

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~Les hautes lumières - Fauve~

Pdv Simon :

-"Je l'ai rencontré au boulot. Il est prof d'équitation aussi.

-Cool ! Je suis super content pour toi hermana. Du peu que j'en ai vu il a l'air super sympa. Tu semble épanouie avec lui, c'est bien. J'espère que ça va durer

-J'espere aussi. On vogue au jour le jour pour le moment, mais c'est clair que croiser son ex, avec qui il a baisé pendant 2 mois, tous les jours au travail, ça va pas être facile."

Toujours aussi crue apparemment.

-"En parlant de baiser. Vous faites comment avec mamá et tout ?T'as déménagé chez lui ?" Je la taquine gentiment.

-"Mais non. Je suis une femme indépendante je te rappelle. J'ai mon propre appart depuis 3 mois si tu te souviens.

-Ah oui c'est vrai. J'avais zappé que t'habitais plus à la maison.

-Purée, y a que toi pour oublier ce genre de choses sim.

-Dixit celle qui se souvient plus un jour sur deux que je suis gay comme un…

-Oui bah là je suis pas prête d'oublier. Vu l'autre mariole qui me sert de beau frère."

Elle rit en observant en coin, Wilhelm faire l'idiot avec Marcus.

Je devrais sans doute m'énerver, mais elle l'a dit d'un air si attendri que je ne peux que rire avec elle, m'extasiant, moi aussi, des exploits de celui qui me sert de petit-ami.

-"Mohh regardez moi ces yeux de merlan frit," se moque Sara en claquant des doigts devant mes yeux pour me ramener à la réalité.

J’assume, je suis en train de mater mon mec avec des yeux de merlan frit. Bon ça va parce que, quand il se tourne,.il me renvoit un regard aussi amoureux que le mien. Ça fait plus de trois ans que l’on s'est rencontré pour la première fois et, même si notre histoire n'a pas été un long fleuve tranquille, je ne pourrais pas être plus heureux aujourd'hui. Ni plus amoureux. C’est l'homme de ma vie, j’en suis sûr maintenant.

****


Pdv Wilhelm :

Si on m'avait dit, le jour où je me suis barré de chez mes parents, que je serai aussi heureux un jour, je n’y aurais pas cru.
Pourtant, le petit appartement de Simon, dans lequel j’ai définitivement emménagé aux trois ans de Noah, n’a jamais été si lumineux. Les rires de tous nos invités de ce dernier et premier jour de l’année s’élèvent de tous côtés, faisant rayonner la pièce de bonheur. Mes parents ne sont pas là parce que, malgré de nettes améliorations, nos rapports sont toujours très tendus, mais Linda et Sara sont là, ainsi que tous nos amis respectifs.
Je suis heureux. Et très amoureux aussi. De cet imbécile qui me regarde avec des yeux de merlan frit depuis le canapé où il est assis avec sa sœur.

-"Bon alors Wilhelm tu rêves ?" Me secoue Marcus. "Viens on va aller embêter Félice."

On rejoint Félice dans la chambre où elle compte coucher Noah au calme. C’est sans compter Marcus qui débarque en trombe dans la pièce. Je les regarde se prendre la tête gentiment et je me dis qu'ils iraient bien ensemble, tiens.
Je les laisse se chamailler et récupère Noah pour finir de la coucher. Elle a tellement grandi, je l’aime tellement.

-"Felice ça te dérangerait que je te vole ta fille et que je me barre à l'autre bout du monde.

-Un peu que ça me dérangerait. Faites les vôtres avec Simon et laissez moi tranquille. Quand vous aurez goûté aux joies de la parentalité, tu voudras plus les voler croies moi."

Nous regagnons ensuite le salon pour profiter avec les autres. Je me gave de plein de cochonneries avant d’attraper Sara pour la tirer sur la piste de danse improvisée. Nous comparons nos meilleurs déhanchés pendant plusieurs chansons mais quand Walter se ramène pour, je cite, “comparer nos twerks”, je les abandonne lâchement.

Je rejoins Simon, rêveur au bord de la fenêtre et l’enlace par derrière en silence. Nous profitons du moment, nous deux et les étoiles de la nuit.

Nous sursautons tous les deux quand explosent des feux d’artifice. Simon se retourne avec un sourire énorme avant de se loger à nouveau dans mon cou pour les contempler. C’est magnifique.

Les autres ne tardent pas à rappliquer, et nous fêtons gaiement le passage à la nouvelle année.
Après des tonnes de câlins, de bisous, et autres voeux de bonheur, je retrouve enfin mon homme.

Il me serre dans ses bras si fort qu’il pourrait me faire mal. J’embrasse son front avant de lui chuchoter ces deux mots si simples. Ces deux mots si fragiles. Les deux seuls qui comptent pourtant.

-"Je t’aime."

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Hej !
J'espère que ce petit épilogue vous aura plu.
Merci d'avoir suivi toute l'aventure de nos petits suédois préférés.
(Vous aurez peut être le droit à un épisode bonus 🤫)
Je vous aime.
Prenez soin de vous.
💜💜

Toi, mon océan (Young Royals)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant