9. Le départ

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Mon crâne. J'ai l'impression qu'il va exploser, cette situation me désespère. Moi qui pensais mettre ma rancœur de côté, prendre sur moi pour essayer quelque chose avec cet homme, je ressens tellement de honte, putain de merde, j'ai envie de crier de rage, pauvre type, saleté. Je n'arrive pas à garder tout ça en moi.

ARGH PUTAIN DE SALE CONNNNNNN

— Madame ?

Je relève la tête puis jette un regard vers ma main, merde, j'ai oublié de lui lâcher la main, je la retire brusquement. Il s'esclaffe de rire, et je deviens rouge.

— Quoi, tu as un problème H.E.L.I.O.S ?

— Daerios n'est pas près d'entendre ce que je viens de voir. C'est bien la première fois que quelqu'un ose l'insulter.

Je lève les yeux au ciel, il n'y a rien à faire, toutes les personnes qui seront associées à lui vont m'énerver !

Laissant échapper un soupir de frustration, je me redresse, essayant de retrouver un semblant de calme. Mes yeux rencontrent les siens, et je peux lire dans son regard une étincelle de curiosité mêlée à une pointe d'amusement. Mais je refuse de me laisser intimider.

— Écoute, commençai-je d'une voix ferme, je ne suis pas ici pour jouer à tes petits jeux. J'ai des affaires sérieuses à régler avec Daerios, et je ne vais pas me laisser distraire par tes remarques idiotes.

Hélios arque un sourcil, apparemment surpris par mon changement de ton. Mais au lieu de se vexer, un sourire en coin se dessine sur ses lèvres.

— Ah, je vois que tu as du caractère, dit-il d'un ton taquin. C'est rafraîchissant. Mais crois-moi, Daerios n'apprécierait pas que tu lui parles sur ce ton.

Il me tutoie ? Je ne voulais pas le dire, mais ce n'est pas pour rien que l'on les appelle les sauvages. Je réprime un rire amer.

— Je m'en fiche de ce que Daerios apprécie ou non. J'ai quelque chose à lui dire, et je vais le dire, que ça lui plaise ou non.

Mes paroles semblent avoir un impact, car son sourire s'efface légèrement, remplacé par une lueur d'intérêt.

— Très bien, dit-il simplement. Dis-moi ce que tu veux, et je verrai si je peux arranger une rencontre avec Daerios, mais il faudra entendre de traverser les frontières.

Je le regarde avec méfiance, me demandant s'il est sincère dans son offre ou s'il cherche facilement à me manipuler. Mais après un moment de réflexion, je décide de saisir cette opportunité.

— D'accord, dis-je enfin. Je suppose que l'on va devoir partir maintenant, j'ai une requête à faire, j'aimerais que vous preniez ma jument, je ne veux pas la laisser ici, c'est la seule chose que je veuille prendre.

Il hoche la tête, un sourire satisfait étirant ses lèvres.

— Entendu. Je vais voir ce que je peux faire.

Avec un dernier regard en sa direction, je me retire dans ma chambre pour motter cette robe qui n'a servi qu'à m'humilier.

J'ouvre les porte de ma garde robe, des centaines de robe que je n'ai même pas eu l'occasion de porter sont disposer sur des mannequin, devrais-je finalement en prendre quelque une enfin de compte? Je vais être  la maitresse d'un palais et la figure d'un royaume, il serait mal venue d'être mal apprêter pour quelconques événements. Je pense qu'en prendre 10 devrai suffire. Je veux que la moitié soit des robes du quotidien et les 4 autres pour les festivité et la dernière... la robe de la paysanne, une robe qui me seras indispensable.

mmmh j'ai pense n'avoir rien oublié, hélios doit m'attendre.

— Madame Thalia, excusé-moi de vous déranger mais le carrosse vous attends me dit Élise derrière la porte en sanglotent. Elle ma élevée depuis ma naissance, c'est comme ma deuxième mère, me voir partir doit la chamboulé.

Je la prend dans mes bras, mes larmes ne coule pas car ce n'est pas un adieu, je la reprendrai à mes côté, elle m'appartient.

L'union ForcéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant