T/W : Sexualité.
/!\ Ce chapitre contient des allusions sexuelles plus ou moins implicites qui peuvent gêner certains lecteurs ou heurter leur sensibilité. Les moins de 18 ans sont invités à la prudence. Les passages sensibles sont marqués en gras avec des démarcations. Leur omission n'affectera pas la compréhension de l'histoire.
Chapitre 13.2 : Plaisirs.
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Finalement, Julia poussa doucement le jeune homme sur le fauteuil, un frisson d'anticipation parcourant son corps. Ils allaient franchir ce pas. Elle en ressentait un désir ardent, mêlé d'appréhension. C'était un territoire nouveau pour elle, une exploration de sensations inconnues, suscitant en elle des émotions complexes depuis le début de sa relation avec Henri. Au départ, alors que leur entente était tendue, ce n'étaient que des rêves qui la hantaient, des envies naissantes qui se manifestaient dans le silence de la nuit. Puis, avec le temps, ces pensées s'étaient faites plus présentes, plus insistantes, tissant un fil invisible entre eux. Elle avait imaginé toutes sortes de scénarios, influencée par les murmures fugaces entendus ici et là, désireuse de découvrir avec lui ce nouvel univers.
Lorsque Henri s'installa, dénudé, sur le fauteuil, elle s'approcha lentement. L'anticipation était palpable, une électricité parcourant l'air entre eux. Le geste délicat de Henri, manipulant la protection, la fit frissonner. Chaque geste était empreint de respect mutuel, bien qu'elle fut tout de même impressionnée par ces derniers .
Saisissant la main tendue de Henri, Julia se laissa guider, se positionnant avec une grâce timide sur ses genoux. Un instant suspendu les enveloppa, leurs regards se croisant dans une communion silencieuse. Puis, avec une tendresse infinie, Henri caressa sa joue, un sourire complice illuminant son visage. Les premiers contacts furent doux, exploratoires, leurs corps se répondant avec une synchronie troublante.
Bientôt, portée par le désir et l'élan de leur connexion naissante, Julia laissa ses hanches s'animer, se mouvant avec une grâce instinctive. Chaque mouvement était une découverte, une exploration de sensations inconnues. Elle ferma les yeux, laissant ses sens s'éveiller au plaisir qui naissait entre eux. Henri, à ses côtés, semblait être sur la même longueur d'onde, chaque caresse, chaque souffle échangeant un langage muet entre eux.
Lorsque la tension devint presque insoutenable, Julia prit l'initiative de guider leurs mouvements, cherchant à fusionner davantage, à se perdre dans cette étreinte envoûtante. Les mots étaient superflus, leurs corps exprimant tout ce qu'ils n'avaient pu se dire durant ces années difficiles.
Malgré la sensation étrange qui l'envahissait, Julia ressentait également une plénitude, comme si une pièce manquante en elle venait enfin de trouver sa place. Le vide qu'elle avait longtemps ressenti semblait soudain comblé.
— Julia... tu vas bien ? chuchota difficilement Henri, lui serrant la taille, la caressant doucement de haut en bas.
— Ça fait mal...
— Vraiment ?! On arrête alors.
Henri paniqua, se redressant, mais Julia l'arrêta.
— Non ! Non, on n'arrête pas. Je me sens bien avec toi, de cette manière.
— Aurions nous dû opter pour une autre position ? plaisanta Henri, provoquant une légère secousse en Julia, tandis qu'un éclair de plaisir la traversait.
Elle émit un faible gémissement.
— Oh, certainement pas... soupira-t-elle, la douleur s'atténuant, laissant place à un plaisir constant dont elle ne parvenait pas à identifier l'origine.
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Révérences et Révoltes [Terminée]
Ficción históricaAu château de Chantilly en 1845, règne une atmosphère chargée de secrets et de tensions. Julia Leclaircie, la nouvelle gouvernante, ardente républicaine, débarque avec sa beauté éclatante et sa robe bleue, bravant les regards froids des domestiques...