Les feuilles orangées voltigent
Bercées par le vent doux d'automne
Le soleil perce les branches des pins et chênes
Tandis que sa silhouette se démarque des cheminsEntre les pierres sculptées immobiles
Accolées, parfois cassés, ornées de fleurs,
Elle déambule dans le cimetière,
Persuadée de rencontrer un avenir à elle ;Du bout de ses doigts, elle effleure le lierre
Le temps s'arrête sous le pépiement des oiseaux
Elle quitte le chemin, et les pieds dans l'herbe,
Elle explore des dizaines d'histoires oubliées.Son appareil photo à la main, elle cherche
À capturer la beauté des ces lieux que les autres
Ne voient pas. Trop morbide trop étrange
Ses yeux se posent partout et ainsi elle aperçoitUne maisonnette en céramique posée sur une stèle,
Un couple d'anciens qui se tiennent la main et marchent,
La silhouette d'un corbeau cachée dans un arbre,
Un chat qui bondit d'une tombe à l'autre,Elle voit une étendue d'existences poussière
Qui ont un jour traversé la ville ;
Mais au lieu de voir de la tristesse et de la douleur
Elle y voit de la paix et du charme.Déconnectée le temps s'égrène vite et
Les portes vont pas tarder à se refermer
Alors elle s'échappe le coeur apaisé
Mais elle y laisse quand même un bout de son âme.
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mots à maux
Poesíasi tu savais combien de larmes j'ai versé pour écrire ces putains de poèmes