Hier soir le ciel s'est mis à pleurer
Ses larmes sont venues frapper à ma fenêtre
Et des sanglots sont venus me secouer
Comme en écho à son mal-êtreMais mes pleurs n'ont pas roulé sur mes joues
Ils ont glissé à l'intérieur de ma tête
Car bien sûr en y pensant cela fait des jours
Qu'une perle salée n'a pas percé mes paupièresJ'en suis donc venue à me questionner
Sur les raisons de cette perte de raison
Et comme une évidence s'est imposée
La réponse à mes interrogationsJe réprime depuis des semaines maintenant
L'envie constante que mes poèmes
Ne se révolvent indéfiniment
Qu'autour de toi et de la manière dont l'on s'aimeEnfin peut-être devrais-je parler au passé
J'ai ressenti un changement
En reprenant une lecture mise de côté
Dont les effets me sont aujourd'hui absentsDe plus pour ne pas écrire de toi je n'écris plus de vers
Et je ne sais pas si c'est bon signe
La dernière fois j'avais semblé renaître
Avant que tu ne me reviennes comme une gifleAlors je me tiens prête tandis
Que la pluie tape contre le carreau
Tu m'abandonnes mais c'est moi qui suis partie
Et dans mes draps je réprime un autre genre de chaosLe fil rouge ne se brise pas mais
c'est se perdre en boucle
n'est ce pas ?

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mots à maux
Poetrysi tu savais combien de larmes j'ai versé pour écrire ces putains de poèmes