Haïr les Dieux n'est pas commun dans un monde où ils constituent l'essence même des Nations.
C'est pourtant le cas de T/P, qui abhorre ces Dieux que l'on appelle Archons. Mercenaire de talent, il/elle va pour la première fois devoir quitter Liyue po...
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๋࣭⭑ T/P — Port de Liyue 22h47.
Je sens mes muscles se tendre. À la seconde, ma main se crispe instinctivement autour de l'étui de mon poignard. Je pivote lentement, mon regard acéré cherchant dans l'obscurité l'origine de cette interruption.
Tartaglia.
Il est adossé nonchalamment à un mur, à quelques mètres à peine, un sourire narquois étirant ses lèvres. Ses yeux me détaillent avec une curiosité malsaine.
« C'était brutal, même pour toi. » Lance t-il en se redressant d'un air las.
Mon regard se durcit.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? » Ma voix est tranchante, glaciale, mais mon esprit bouillonne. Il a tout vu.
Tartaglia esquisse quelques pas en avant, ses bottes résonnant légèrement sur les pavés.
« Oh, rien d'important. Je passais par là, et imagine ma surprise quand je suis tombé sur toi ... Et sur ce spectacle.
—Tais-toi. »
Son sourire s'étire d'avantage. « Pourquoi ? Tu n'assumes pas tes petites pulsions meurtrières ? »
Je fronce les sourcils. Malheureusement pour lui, je ne suis absolument pas d'humeur à plaisanter. Et encore moins à supporter ses provocations.
Je sens que ma colère ne disparaît pas. Au contraire, elle s'amplifie, brutale et incontrôlable.
Je m'approche de lui de quelques pas, gardant ma main à proximité de mon poignard.
« Depuis combien de temps tu me suis ? » Je demande, ma voix résonnant comme un ordre.
« Qui sait ..? » S'amuse t-il, haussant les épaules comme s'il feignait l'innocence.
Mes yeux se réduisent à des fentes alors que je le fixe avec une intensité glaciale. Chaque mot qui sort de sa bouche me donne envie de frapper.
« Tu veux mourir aussi ? »
Mon ton est si menaçant que Tartaglia est surpris un court instant. Pourtant, cela ne fait qu'amplifier son enthousiasme.
L'Exécuteur éclate de rire, franc, presque trop fort pour l'heure tardive et le silence absolu de la ruelle.
« Menaces-moi encore, je t'en prie ! Ce ton autoritaire te va si bien. » S'exclame t-il, sa main s'agitant au rythme de ses mots.
Les yeux de Tartaglia brillent d'une lueur malsaine qui me fait froncer les sourcils. Ses mots glissent sur moi comme des braises, chaque syllabe attisant ma colère déjà bouillonnante. Je serre les poings, mon regard se durcissant davantage.