Entre Deux Frères

Chap 5

  PDV De Riley

   Il etait marqué 1h22 du mat sur l'ecran de mon iPhone. J'etais sur le gazon et me roulait un joint. Je me souviens plus pourquoi J'etais venu ici,la musique bruyante à l'interieur  me parvena jusqu'ici.
Une legère brise caressa mon visage et mes pensés allèrent vers elle. Serait-elle parmi ces fetards à l'interieur si elle etait toujours de ce monde? Serais-Je toujours ce con de premiere si elle etait parmis nous ? Si j'avais pas commis-
Une sorte de bruit guttural me parvenu a l'oreille me fit revenir à la realité, il se produit une seconde fois. C'etait comme si la personne gerbait. Je pivotai la tête et la faible lueure de lune me permis de voir que la silhouette d'une personne acroupit dans l'angle de la maison. Je detestais ces gens qui ne tenaient pas une minute à l'alcool et qui en buvait malgré tout. J'ecrasai le megot de cigarette sur la terrasse‚ me levai et m'epoussetai, ma reserve de nicotine etait epuisée il fallait que je la remplit.
Je marchai vers l'entrée et a chacun de mes pas la silhouette me parut connu, je ne pus reprimer un sourire quand je reconnu la gerbeuse en question ou plutôt "Miss Ragnagna".

--Salut toi! Chuchotai-je au creux de son oreille

  Elle se retourna brusquement et je croisais ses yeux violets troublants. Elle puait l'alcool,la sueur et le vomit mais par  dessus tout une bonne odeur de fraise.

--Que...que me veux tu? Questionna-t-elle la panique visible dans ses iris.

  Elle ne croyait pas que j'allais la-

--Tu ne crois pas que je vais profiter de toi? hein? Crachais-je assez irriter.
  
--Qu'est que j'en sais moi? Tu ne veux pas me lacher la grappe, qui me dis que tu n'es pas un detraqué sexuel? Tu peux vraiment en etre un,qui sais?

--Ne prends pas le cas de ton père pour une genralité, crachais-je mechamment.

Blah!!!
  Ma machoire chauffa, elle me brula. Je fus sonné, elle venait de me giffler. J'allais la bouffer celle la, elle se prenait pour qui? Pour ma  putain de mère? Mon visage traduisais toute ma colère et le sien exprimait...de la panique...de la peur. Des flash-backs me vinrent en memoire et je la vit, elle‚ hurlant la mort.
"Non...non..pas ça". Je me recula tout en secouant la tête pour me l'enlever de mes pensées les plus sombre...

   PDV D'Handie

Il partit enfin. Je ne pus reprimer un soupir de soulagement "j'ai eu chaud". Je savais que J'etais allé un peu trop fort en le gifflant mais il s'etait aventuré trop loin, qu'il se moquait de moi ça pouvait passer mais qu'il s'en prenait à mon père s'en etait de trop. Ok‚ je n'allais pas dire aussi que le giffler etait la meilleure des solutions, mais mon amour pour mon père et ma peu de lucidité avait agis a ma place, il fallait se l'avouer s'il se vengait je serai dans de beaux drapd. Et puis il l'avait bien chercher puisqu'il n'arretait pas de me suivre, s'il croyait qu'il allait me charmer avec ses beaux yeux bleus verts-car oui il fallait se l'avouer ses yeux etaient terriblement beaux-   qu'il allait me seduire-

--Hi poupée! Grogna une voix saoule près de moi Coupant court à mes pensées.

  Ce n'etait pas bon signe ça. Avec le peu de lucidité qu'il me restait je trottaii en titubuant loin de ce mec saoul. Je m'insultai‚ dans ma tête‚ d'avoir consonmé de l'alcool car la grande dose de cette merde dans le sang ne m'aidait en rien.   
 
--Ou vas tu comme ça cherie? Me rattrapa facilement l'abruti.

--Lache moi connard.

--Mais bien sur  que je vais te lacher mais pas de si tôt. Dit-il avec une lueure perverse dans les yeux..

--Lache moi enculé! Je lui crachais proprement dit au visage.

--Salope! Il me giffla violement et je m'etalai par terre sur mon dos."Je vais t'enfoncer jusqu'au boule‚ petasse"

  Une enorme boule se forma au niveau de mon bas ventre, le rythme de mon cœur s'accelera. Ce n'etait pas du jeu ou une quelconque histoire fictive ou un gentleman venait sauver la jeune fille en detresse mais ici c'etait la vraie vie, celle où j'allais me faire violer par un abruti de premiere.

--Arrete‚ le suppliai-je

--La ferme‚ c'est pas moi sui t'aie dit de mettre cette robe qui couvre que la moitié de tes fesses. M'informa-t-il ses yeux brillants d'envie.

J'etais mal barrée. Sans le voir venir‚ le mec m'embrassa sauvagement‚ il introduisa sa langue degoutante d'entre mes levres. Je le mordis.

--Arrgh! Espece de sale chienne‚ hurla-t-il.

  Il me traina derriere un buisson. J'etait carrement FOUTUE. Aucune chance que quelqu'un puisse nous voir.

--...25 balles‚ pas plus.

--30 mec et la marchandise est à toi.

--25 c'est à prendre ou à laisser.

Il fallait que je tente ma chance.

--Au secours! Je criais comme si ma vie en dependait.

--Tais toi‚ dit il en mettant sa main sur ma bouche.

Il s'attaqua a mon string et les larmes me monterent aux yeux. A ma grande surprise ses mouvements s'arretèrent j'ouvris d'un coup les yeux et vis que le chien se faisait taper dessus.

--Ça va?

   Je levai mon regard vers la personne a coté de moi qui avait une voix pas inconnue.

--C'est pas vrai! chuchota-t-il en me reconnaissant et partit vers son ami.

--Passe moi le relais Zack !

  Le denommé Zack ceda sans mot dire sa place a son pote. Il le roua de coups.

--Arrete,tu vas le tuer. Fis-je en me levant par terre.

--Ça va mec, je crois qu'il a comprit la leçon.
 
  Il se redressa laissant l'autre taré gemir de douleur.

--Je te ramène chez toi!

  C'etait pas une proposition mais un ordre. 

--T'es sûr d'etre en etat de conduire? S'inquieta son ami

--Ouais, suis moi toi.

--Fait attention a toi bro'.

--Ouais, fit-il sans même lui lancer un regard.

  Je le suivis malgré moi près de sa voiture noire‚ il ouvrit la portiere du conducteur et s'engouffra à l'interieur. Vive la galanterie!!

--Ton adresse? Questionna-t-il froidement en prenant la route.

  Je n'allais pas le lui dire quand même. S'il etait vraiment un detraqué sexu-

--Ton-a-dres-se? Repeta-t-il en pesant sur chaque syllabe.
  
  Je le lui indiquai. Quoi? je n'allais pas m'y rendre à pied non plus.
  S'il n'etait pas present lui et son ami ce soir je n'ose même pas imaginer comment finirait cette soirée. Je l'avais insulté et l'avais gifflé en une seule soirée et un merci ne suffira pas. Ce n'etait pas que j'allais me mettre a genoux non plus, j'avais ma fierté moi.

--T'es arrivé!
 
  Je sursautai presque en percevant sa voix grave et autoritaire. Il ne m'aidait en rien en me parlant aussi durement. Je sortis de la voiture tout en reprenant mon souffle.

--Mer- Je n'eu pas le temps de terminer ma phrase que Monsieur fit demi-tour et partit en trombe.

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TBH🌟