Chap 10

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RYAN

Bordel! Tout mes muscles étaient en compotes. Ces entrainements me crèveront.

J'etais lessivé.

--Tu fais une de ces têtes, ça va? Demanda mon frangin.

Nous étions entrain de nous rhabiller après une bonne douche qui avait plus ou moins detendue nos muscles après la séance de torture.

--Coach Morgan veut nous tuer.

Manu qui était entrain de s'essuyer ses cheveux blonds‚ s'arrêta devant nous.

--Hey Ryan! Je voulais te demander quelque chose.

--Je t'écoute vieux.

--Je n'arrête pas de me poser une question sur vous de-

-- Abrèges man! Riley le rembara méchamment.

--Comment votre mère arrive à vous identifiez? Vous voyez vous êtes tellement identique, le même visage, la même corpulence tout ça...

Je perçus mon frangin lever des yeux‚ exaspéré.

--Laisse moi te dire un secret, approche, Riley chuchota voulant repondre à ma place.

Manuel s'approcha curieux.

--J'ai un grain de beauté sur ma queue et Ryan en a un sur ses boules alors‚ quand maman veut nous différencier‚ elle nous fait descendre notre pantalon. Simple !

Manuel rougit de gêne et moi j'éclatai de rire face sa tête qui était trop drôle à voir.

--Tu as été trop méchant avec lui reussis-je à articuler entre deux fous rire pendant que Manu partait en regardant méchamment.

--Non mais il trop con le mec!

--Sinon c'était comment avec la meuf du cours de soutien ? C'était chaud? Demandais-je tout en essuyant mes larmes de rire.

Ma phrase était bourée de sous entendu.

Il roula des yeux

--Tu n'as pas arrêté de m'emmerder avec tes messages pourries hier soir et voilà que tu recommences.

--Puceau va! Je voulais juste savoir.

Je tchequai Zack qui partait.

--On n'avait fait que travailler‚ rien que travailler les maths, je precise de peur que ton tordu de cerveau n'y traduise autre chose.

--Ne fait pas ton saint Riley Clarck, nous savons tout les deux que tu n'en est pas un.

C'était juste une repartie ou du moins c'était ce que je pensais avant de voir l'expression de Riley. Le passé avait sûrement refait surface dans sa tête.

Putain! J'avais merdé.

--Je ne voulais pas di-

--Ta copine viens droit vers nous.

Ma copine?!?!

Je pivotai la tête pour voir à qui faisait il référence. C'était la jolie blonde. Emma ou Emily j'en savais pas trop. Elle venait dans notre direction. Elle etait bien foutue celle-

Attendez!

Elle n'etait pas copine.

--Elle n'es-

--Amusez vous bien.

Il prit son sac et s'éclipsa.

J'avais pas de copine merde!

Mais une bonne partie de jambes en l'air ne sera pas du refus.

Je fis mon plus beau sourire et m'approcha d'elle.

--Salut bae!

PDV De Riley

Comment qualifier mon comportement?
Trop emotif comme une putain de meuf?
Trop sensible p't'être?

J'etais trop nase. À chaque merde je prenais la fuite comme je savais si bien le faire. Pourtant Ryan avait totalement raison j'etais pas un saint.

Oh non! j'en etais pas un et j'étais loin d'en être un.

J'étais un putain d'imbécile doublé d'un monstre triplé d'un abruti et j'en passe. J'avais tellement commis de gaffe durant ma courte vie, même si je voulais devenir quelqu'un de bien, mais le vrai moi reprenait vite le dessus.

--...vous êtes sur que vous avez persisté?

La voix provenant de l'autre bout du toît me fit susautai legèrement. Ce n'était autre que "Miss ragnagnas".

--...

--Oui je sais qu'il est très têtu mais-

--...

--Ok...d'accord.

--...

--Merci pour votre soutien. Aurevoir.

Elle raccrocha et glissa son portable dans sa poche. Elle mit ses deux paumes sur son visage. J'entendis des bruits étouffés.

Elle pleurait.

Ses épaules montaient et descendaient secoués par des spasmes.

Je me souvenais de la première fois que je l'avais vu sur ce toît. C'était aussi un jeudi comme aujourd'hui et j'étais venu pour fumer. Elle pleurait la dernière fois aussi.

Je l'aimais p't'etre pas, depuis qu'elle m'avait flanqué la baffe monumentale. Mais je détestais qu'on pleurait devant moi. Même si Hitler était entrain de pleurer, je crois que ça m'aurait fendu le cœur. Même si cette fille m'avait bien remballé la derniere fois que je l'avais demandé si ça allait mais mon fort interieur etait trop sensible aux pleurs.

Mauviette va!

--Ça va toi?

Elle sursauta et s'essuya rapidement les yeux du revers de la main.

C'était pas bon signe ça!

--Qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi t'es là ? Tu m'espionnes c'est ça ?

Qu'est-ce que je disais??

--Une question à la fois.

Je sortis une cigarette de ma poche ainsi que le briquet sans la quitter des yeux.

--Tu m'as suivi?

Elle riva ses yeux sur l'horizon.

--Que devrais je répondre à ça ? Je dis posément tout en tirant une taffe qui me fit que du bien.

--La vérité peut-être. Ce sera deja ça ! Elle posa ses yeux violets sur moi.

Je souris en coin.

--Crois moi, la verité ne te plaira pas. Pas dutout.

J'envoyai une nuage de fumée. Elle se mettait à tousser tout en chassant la fumée des mains.

--Pourquoi fumes tu ? Ce n'est pas bon pour la santé.

--Tu me dis pourquoi t'as pleuré, je te dis pourquoi je fume.

--Ça ne te regarde pas. Cracha-t-elle en se renfermant immédiatement.

--Tu ne réponds pas à la question, moi aussi.

Un blanc s'ensuivit. Un silence bien confortable qui m'était bien paisible.

--Pourquoi... Pourquoi t'as été méchant avec moi hier soir?

--Pourquoi tu pleurais tout à l'heure ? Taquinais-je sachant qu'elle n'allait rien dire.

Elle me fusilla du regard‚ me toisa rouge de colère et descendit du toît sous mon sourire en coin.

Bon débarras!

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TBH 🌟

Entre Deux FrèresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant