Kill em' on ice T.1 & T.2

T.2~Chapitre 1

Érine

Ça fait une semaine que je suis dans cet hôpital sans droit de sortie. J'ai perdu énormément de sang mais la balle est entrée et ressortie de mon épaule, j'ai du me faire recoudre et j'ai du mal à croire que je vais avoir une belle cicatrice mais je vais bien, j'essaye tant bien que mal de ne pas penser à Abriel maos j'ai des nouvelles de lui que par l'intermédiaire de mon père, personne ne veux que je le vois alors que j'ai bien cru qu'il allait être mort !

Abriel lui, n'a pas eu autant de chance, la balle c'est logée près d'une de ses artères principales après vous dire ce qui se passe réellement, je ne suis pas médecin du tout, ce que mon père m'a dit je l'ai oublié trente secondes plus tard, tout se que je sais c'est que c'est grave et qu'il est dans le coma à l'heure qu'il est, c'est les médecins qui l'ont plongés dans un sommeil pour que son corps ne fournis pas trop d'efforts et qu'il puisse récupérer.

Depuis le temps on a était transféré au Greyven memorial hospital, je déteste cet hôpital, c'est dans cet hôpital que j'ai vu ma mère pour la dernière fois et je n'aime pas l'ambiance qu'il y a ici.

Je me lève de mon lit, je ne ressens même pas de mal au niveau de ma blessure, sûrement à cause de l'effet de la morphine, tout ce que je sais c'est que je veux sortir d'ici.

-Salut sœurette.
-Salut toi, t'es mon médecin aujourd'hui ?
-Non, je vais prendre mon poste, aujourd'hui je suis dans le service d'Abriel, je viendrai te donner des nouvelles ma sœur chérie.
-Je veux le voir..
-Je sais, mais papa ne veut pas et d'ailleurs il m'a déjà dis que quand tu ira mieux tu pourras refaire des compétitions en solo, le duo c'était pour te mettre en difficulté mais tu as passer le test avec brio.
-Je le déteste à nouveau tu le sais ?
-Oui moi aussi, mais c'est notre chère père donc on a pas le choix de le supporter...

On entends frapper derrière la porte.

-Oh Jane ça va?
-Ça va et toi Érine ?
-Ça pourrait aller mieux, tu peux me faire rentrer à la maison ?
-Non, ton père me trancherai la tête..
-Et me faire voir Abriel ?
-Ça serait encore pire, pour lui Abriel est juste une distraction.
-C'est a moi d'en décidé ça, je n'ai plus dix ans merde, d'ailleurs ou il est ?
-Il ne travaille pas aujourd'hui.
-Très bien, vous lui direz de ma part qu'il a le choix sois il vient me voir dans vingt minutes il est là sois je me barre contre avis médical.
-Érine..
-Il y a pas de Érine, appelez le et revenez avec lui... Vingt minutes dites lui bien.

Ils sortent tous de la pièce et je me retrouve seule avec mes pensées, je sais très bien qui a fait ça, il m'a brûler le haut de la cuisse mais il ne m'enlèvera pas l'amour de ma vie, j'ai perdu ma mère plus rapidement de sa faute et il va payer pour tout ce qu'il a fait, sa sœur et lui, je compte bien me venger.

Dix neuf minutes plus tard exactement, mon père se pointe en furie dans ma chambre d'hôpital, je le regarde sans une once d'émotion pendant son discours.

-Pourquoi tu me fais bouger en me menaçant, sans raison apparente en plus de ça, tu veux me faire sortir de mes gongs jeune fille ?
-Je veux sortir.
-Tu ne peux pas, tu ne ressens rien à cause de la morphine idiote.
-Très bien arrêtez moi la morphine.
-Tu vas souffrir le martyr.
-Je préfère souffrir le martyr, j'ai plutôt un penchant pour la médecine douce maintenant, je ne veux plus de vos médicaments dans mon organisme.
-Très bien, demain si tu en réclame je préviendrai tout le monde qu'il ne faudra pas t'en donné.
-Parfait. Maintenant je veux voir Abriel.
-C'est hors de question.
-C'est pas à toi de décidé.
-Ce n'est qu'une distraction, il faut que tu te mentalise pour la prochaine compétition en solo.
-Qui t'a dis que je voulais la faire.
-Oh mais tu la fera.
-Très bien je veux voir Abriel sinon ta compétition tu peux te la mettre la ou je penses.
-Non tu ne le verra pas.
-Très bien, Jane c'est ta distraction, elle prends ses valises et elle retourne de la ou elle viens, je la veut plus à la maison ou je ferais de sa vie un enfer même à l'hôpital.
-Tu ne ferais pas ça.
-Tu ne sais pas ce que je ferais, je n'ai plus cinq ans.
-Très bien, assis toi dans le fauteuil roulant.