Chapitre 11

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Érine

J'ouvre les yeux et je vois flou, j'ai la tête qui tourne et les oreilles qui bourdonne, je regarde autour de moi en clignant plusieurs fois des yeux afin de faire le focus avec mes yeux.

Je tourne la tête et je vois Abriel, il a du sang qui s'échappe de sa tempe, quand je bouge j'ai une douleur énorme qui se propage dans mon bras, je regarde mon bras et je penses comprendre que mon épaule n'est plus dans son axe, j'allais crier quand j'entends des pas se rapprocher, je referme les yeux et fais semblant de toujours être inconsciente.

-Ils sont mort ?
-Je penses, regarde leur état. Ils ont même pas ouvert les yeux sa fait trente minutes qu'on a causé leur accident.
-On va pouvoir le dire au patron alors...

J'entends leur voix s'éloigner et je me demande vraiment qui sont ses deux abrutis, même moi j'aurais vérifié mon pouls pour être sûre que je sois morte.

Je tente avec mon bras droit de bouger mon coéquipier afin qu'il ouvre les yeux et vérifié son état de santé mais je n'arrive pas à le bouger assez loin.

Je prends donc mon courage à deux mains et je trouve un vêtement, ça doit être un vieux t-shirt d'Abriel et si c'est un sal il me le payera, je l'enroule et le met dans ma bouche et je tire un coups sec pour remettre mon épaule en place en même temps qu'un crie étouffé par le linge sort de ma bouche.

Ça fait un mal de chien mais je me sens beaucoup plus soulagée maintenant qu'elle est en place.

Je tends mon bras vers mon coéquipier et lui bouge le bras.

-Abriel ?... Abriel?!
-qu... - Tousse- quoi ?
-Tes grands copains viennent de partir, ils pensent qu'on est morts, j'espère que tu as un plan en tête parce que mourir comme ça c'est vraiment mais vraiment nul.

Il ouvre un peut plus ses yeux et reprends vite ses esprits, il prends un couteau qui traîne dans la voiture.
Attendez, un couteau ? Mais qu'est ce qu'un couteau fou dans sa voiture ?

-Qu'est ce que tu fais avec ça dans ta voiture ?
-Je te sauves la vie en ce moment même donc tais-toi, j'ai mal au crâne.
-Normal tu saignes abrutis.

Je le vois se toucher le crâne et voir le sang qu'il a sur sa main, il tranche d'un coup sec nos ceintures de sécurité et on sort par les fenêtres car les portes ne veulent plus s'ouvrir et par chance après les tonneaux la voiture était sur ses quatre roues.

Il y a une forêt en face de nous, je comprends qu'il va falloir courir et comme par hasard on est pas dans les bonnes conditions, j'abandonne donc mes escarpins à côté de la voiture. Juste avant de partir je vois Abriel trifouillé la boîte à gant et en sortir une arme, il voit que je le dévisage.

-Me regarde pas comme ça, c'est juste pour dissuader, je ne m'en suis jamais servis.

Au point où on en est... Je hausse les épaules et on entre dans la petite forêt qui est proche de notre rue puis on se cache derrière un buisson quand on entend un bruit de craquement provenant d'une branche.

-J'espère que vous ne me faites pas perdre mon temps, vous avez vérifié au moins qu'ils étaient vraiment morts ?
-Ils ne bougeaient plus chef.
-Et c'est se que vous appelez mort ?! Même un gamin de six ans aurait vérifié bande d'abrutis. Je vais aller vérifié moi même, elle est où la stupide voiture ?!

Ensuite on entends plus leur discutions, ça deviens des brides de phrase incompréhensible étant donné qu'ils s'éloignent.

Sans m'en rendre compte, nos mains se sont enlacées et Abriel me tire à travers la forêt pour arriver vers l'entrée de notre rue.

Kill em' on ice T.1 & T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant