CHAPITRE 10

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Qui a eu la merveilleuse idée d'inventer les chaussures à talon ?

Qu'on emprisonne cette personne.

Max a voulu que je leur fasse découvrir les boîtes new-yorkaises alors on s'est tous préparés pour la soirée et je les ai amenées dans notre endroit préféré avec Mia.

Le videur m'a immédiatement reconnue et nous a fait rentrer en priorité. Ça a fait bizarre aux garçons de ne pas être ceux qui invitent pour une fois.

Nous nous sommes installés sur une table dans un carré vip et d'un coup d'un seul, je me suis retrouvée toute seule. Les pilotes s'étant fait harponner par une horde de fans hystériques.

Ça ne me dérange pas plus que ça, au moins, j'ai la bouteille de Vodka pour moi. J'enchaîne les verres sans les compter et finis rapidement par vider la moitié, s'ils ne reviennent pas tout de suite, il n'en restera plus une goutte.

Je suis coupé dans mon élan d'alcoolisme par mon téléphone qui sonne. La musique "God is a Woman" retentit et je décroche dans la seconde.

- Salut mon amour !

- Salut ma petite brune !

- Alors cette belle famille ?

Mia, de l'autre côté du téléphone, m'informe qu'elle n'a encore rencontré personne puisqu'ils n'étaient pas arrivés. Ils vont donc passer la nuit tous les deux avec Lando et ses parents arriveront pour le repas le lendemain.

Je peux entendre sa voix trembler à des milliers de kilomètres.

Nous discutons donc de nos journées respectives, ce qui m'amène à lui parler de mon interaction avec mon père adoptif. Son soufflement a duré si longtemps que j'ai cru qu'elle allait s'étouffer par manque d'air.

N'étant ni l'une ni l'autre d'humeur à nous agacer, on a vite changé de sujet pour finir par devoir se quitter. Mais je ne manque pas, en tant que meilleure amie formidable, de la rassurer une dernière fois.

- Mimi, tout va bien se passer je te le promet et puis s'ils ne t'acceptent pas, on sait toutes les deux que tu ne leurs rendra pas la vie facile toi non plus.

- Mdr t'as pas tord, bon je suis contente d'avoir eu de tes nouvelles et de voir que tu te laisses pas abattre. Je te laisse aux bons soins de tes gardes du corps et moi je vais rejoindre mon homme sous la douche.

Une fois libérée de l'appel, je peux rechercher les garçons pour voir s'ils ont réussi à survivre aux griffes des fans.

J'aperçois Carlos et Max dans un coin de la boîte aidés par des vigiles en train de repousser les dernières femmes un peu trop collantes et Pierre se fait tout petit au bar.

Je ne trouve pas Leclerc jusqu'à ce que je sente une main sur ma taille. Il se trouve à mes côtés, muni de son éternel sourire narquois et de ses beaux yeux verts. Je me perds dedans un instant mais me reprend vite quand je me rappelle que je ne dois pas craquer.

Je détourne la tête vers la table où se trouvent toujours leurs verres vides et une bouteille bien trop entamée.

Je peux déjà entendre la remarque cinglante de Charles à ce propos.

Et ça ne manque pas.

- Ben dis donc, je n'ai pas vu une telle descente depuis mon grand-père.

Je l'ignore et retourne m'assoir, croisant mes jambes découvertes par ma robe courte. Leclerc me suit et se place en face de moi, je ne manque certainement pas le regard langoureux qu'il jette à mes jambes.

CRASHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant