CHAPITRE 7

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Note à moi-même : arrête de courir grognasse t'es asthmatique.

J'ai pas de Ventoline, pas d'eau et pas d'air. MAIS je suis arrivée chez Aston Martin en 3 minutes !

J'ai peut-être arrêté de courir mais je trottine toujours, la menace que ma mère fasse une connerie plane très haut dans mon esprit pour que je ralentisse la cadence. Sa réputation n'est plus à faire malheureusement et j'en ai déjà trop fait les frais.

Les yeux rivés sur mon téléphone dans l'espoir que Dodo me réponde enfin, je ne vois pas le jeune homme devant moi et le percute de point fouet.

Je valdingue jusqu'au sol et me fais extrêmement mal aux fesses à l'atterrissage. Mais ce qui me fait le plus mal c'est quand mon égo se brise en voyant que l'homme que je viens de percuter assez violemment il faut le dire, est toujours à la même place et n'a pas bougé d'un cil. L'univers est si cruel de m'avoir donné un corps de lâche tel que le mien.

En relevant les yeux, j'aperçois une combi verte, des lunettes noires sur la tête et une touffe de cheveux bruns.

Au premier abord je pourrais croire que c'est Fernando mais lorsque j'observe le visage de cet homme plus attentivement, je ne retrouve pas les rides que Alonso présentes.

Il ne m'en faut pas plus pour comprendre que je viens de foncer dans Lance Stroll, le coéquipier du vieux. Je me relève rapidement et m'excuse.

- Excuse-moi Lance, je ne t'avais pas vu, je cherche le vieux crapaud, tu l'aurais pas vu par hasard ?

Le brun me regarde de haut en bas pendant plusieurs secondes avant de s'attarder longuement sur mes jambes. Ayant l'œil un peu trop baladeur à mon goût, je le rembarre aussitôt.

- Mec, tu peux répondre à ma question ou t'es trop occupé à mater mes gambettes ?

Il relève enfin le regard vers mon visage mais son air supérieur ne s'en va pas et ça me donne envie de lui mettre des tartes.

- Si tu ne t'exposais pas autant, je n'aurais aucune raison de regarder.

J'écarquille les yeux, ne voulant pas croire que ce que je viens d'entendre soit vrai. Je demande quand même juste pour être sûre.

- Pardon ?!

Pour simple réponse, il tend son doigt vers mes jambes pour diriger mon regards vers ses dernières.

- OH MERDE !

Je ne m'en étais pas rendu compte mais le bas de ma jupe s'est coincée dans le haut, au niveau de la ceinture, ce qui fait que toute ma jambe droite est nue jusqu'à même montrer une partie de ma culotte.

Quelle idée d'avoir mis une culotte Totally Spies ce matin ??

Je m'empresse de tout remettre à sa place et me retrouve rouge de honte.

- Et toi tu ne pouvais pas me le dire au lieu de me reluquer ouvertement comme ça !

Il hausse nonchalamment les épaules avant de répondre.

- Je ne vais pas me plaindre, c'est toi-même qui a fait ça en tombant, moi je ne fais que profiter.

Non mais je rêve là ?

- T'es sérieux mec ? On t'as pas appris le respect quand tu étais petit ? C'est pas parce que monsieur est sur sa home race que tu dois te croire tout permis.

- Ca va fais pas genre que je suis le premier pilote qui voit une de tes petites culottes. Je suis sûr que tu t'envoie en l'air avec un des mecs avec qui vous traînez l'autre rousse et toi.

CRASHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant