CHAPITRE 1

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Les mains moites, la respiration saccadée, je regarde la foule s'agglutiner de l'autre côté de la pièce.

Mes doigts dans ceux de Sophie, mon souffle se calme lentement, prenant exemple sur le sien. Elle essaye de me détendre depuis un certain temps en attendant de pouvoir m'envoyer sur scène en compagnie de Charles. Ce dernier nous rejoint d'ailleurs, l'air beaucoup moins stressé que moi.

Sa main se promène sur mon épaule, me rassurant immédiatement, une légère secousse plus tard et le voilà appelé pour se montrer. Une foule de journalistes est venue aujourd'hui pour enfin mettre des mots sur notre relation. Les vidéos ont beaucoup trop fait parler d'elles, à un point que ni le monégasque ni moi n'avions prévu.

C'est enfin mon tour de me lancer, sous le regard compatissant de l'australienne je me dirige vers l'estrade et rejoins mon ami.

Mes fesses confortablement posées, je désigne du doigt une première personne pour lui donner la parole. Les lumières braquées sur nous sont si fortes que je ne vois même pas les visages au premier rang, malgré tout j'entends une petite voix me questionner.

- Alors tous les deux, depuis combien de temps exactement vous êtes-vous rapprochés ?

Charles me devance et répond le premier.

- Il n'y a pas vraiment eu de rapprochements sentimentaux, disons plutôt que nous étions tous les deux attirés sexuellement par l'autre.

Mais enfin qu'est-ce qui lui prend ?!

Je lui tape l'épaule dans une réprimande mais c'est tout juste si cet homme fait attention à moi à cet instant. Un autre reporter enchaîne et encore une fois, je n'ai pas l'occasion de répondre moi-même.

- Les fans se posent la question : avez vous, oui ou non, couchés ensemble et que cela implique-t-il dans votre relation ?

Mais ils ont tous pété un câble aujourd'hui ou quoi ?

- Effectivement nous l'avons fait juste après l'agression, Amara était dans un faible état d'esprit, j'avais envie d'elle depuis longtemps alors j'ai sauté sur l'occasion. Cela ne veut absolument rien dire, nous ne sommes pas ensemble et ça n'arrivera jamais.

S'en est trop.

Je me lève brusquement et pose violemment mes mains sur la table créant un boucan infernal. Personne ne réagit, les journalistes toujours cachés dans l'ombre commencent à ricaner. Offusquée, je me tourne vers le pilote en recherche d'un peu de soutien mais à ma surprise, il rit lui aussi.

J'essaye enfin de parler, de crier sur eux et leurs manque de tact. Je veux engueuler Charles, lui dire que c'est qu'un salaud mais rien ne sort.

Ma voix est bloquée dans ma gorge sans espoir de sortie. Mes joues me brûlent de chaleur, les rires prennent toute la place dans ma tête, sonnant comme des cloches.

Le ricanement de Charles, plus grave que les autres, fait résonner mon crâne et mon corps entier. Après ma voix, c'est mon souffle que je tente de reprendre mais lui aussi me lâche.

Respirer devient impossible, douloureux.

J'étouffe, ma gorge se serre, empêchant toutes molécules d'oxygène de s'infiltrer dans mes poumons.

Dans ma détresse je cherche de l'aide auprès de gens mais leurs rires ne cessent pas. Par désespoir je me tourne vers Charles, la main sur le cou. J'agite mes bras vers lui pour lui intimer de m'aider.

Sa voix, beaucoup plus grave que d'habitude, presque inhumaine, prend toute la place dans cette salle.

- Ben alors ? On a du mal à respirer ma grande ?

Il se lève et vient enfin à mon aide. Enfin c'est ce que je pensais. A la place, il se contente de rester droit devant moi, sourire narquois aux lèvres et bras croisés.

- À moins que ce soit une invitation.

Lentement, il se penche vers moi et place sa bouche tout proche pour me chuchoter à l'oreille.

- T'aurais aimé que ma main sers ton cou hier soir, pas vrai ?

Les larmes s'accumulent dans mes yeux, mes jambes lâchent et je me retrouve au sol devant le pilote.

Ma vue se brouille et garder l'esprit vif devient chose difficile. Le manque d'oxygène m'endors.

Je jette un dernier regard de détresse au monégasque dans l'espoir qu'enfin il se décide à m'aider. Qu'au moins une personne dans cette pièce réagisse.

Mais mon espoir est vain.

La dernière chose que je vois avant de perdre connaissance, c'est le rictus amusé presque satisfait de Charles Leclerc.

Puis, le noir.


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ESPACE DISCUSSION

I'M BACK BITCHES !!!!!

Je suis trop heureuse de vous retrouver pour de nouvelles aventures. Je reviens plus forte, plus motivée et plus sadique qu'avant. 

Préparez bien vos petits cœurs. Gardez des mouchoirs à porter de main et s'il vous plaît ne me frappez pas à distance. 

Qui dit retour de chapitre, dit retour des memes ! 


POV : MOI DEVANT MON PC HEUREUSE D'ETRE DE RETOUR

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POV : MOI DEVANT MON PC HEUREUSE D'ETRE DE RETOUR



CRASHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant