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3h50

-C'est bon Pablo, essayais je pour le calmer.

Heureusement, que nos murs étaient bien isolés sinon les garçons auraient déjà hurlés. Si vous vous demandez comment je sais que les murs sont isolés, c'est parce que Biel ne s'est pas gêné pour ramener une fille de boîte et on a rien entendu. Pratique. Par contre les détails racontés le lendemain nous ont pas échappés...

-Nan. T'as vu comment il t'a parlé ? Tu t'en rends compte. Et ton bras ? T'as pas de marque ?

-C'est la sixième fois que tu poses la question. Tout va bien Pablo. Allez enlève la glace je vais la ranger dans le frigo.

-Quel connard celui là.

Je récupère la glace et descends la ranger dans le frigo. On était rentré après tout ça et on avait évidemment tout raconté aux garçons pendant une bonne demi-heure dans le salon. J'avais soigné Pablo et on partait enfin se coucher. Meme si, après être monté et s'être douché Pablo continuait de débiter sur l'histoire pendant une heure, j'avais enfin réussi à l'arrêter.

-Au lit Pablo ! Tu fais quoi là encore ?

-Tu t'es pas douché toi ?

-Nan. Je t'ai soigné. Ça suffit nan ? Allez, arrête de me saouler et va dormir.

-Ça va. Je t'ai pas saoulé. Je t'ai aidé, figure toi.

-J'avais pas besoin de toi. Tu l'as bien vu.

-C'est ça.

-T'es juste possessif et tu veux que tout t'appartiennes.

-Arrête de dire n'importe quoi. Il t'a menacé de viol.

-Mais oui. J'ai pas compris qui il était déjà ?

-L'ex d'Ana.

-Ahhh... C'est pour ça enfaite, dis je d'un brin jalouse. Tu voulais pas qu'il l'approche à nouveau ?

-T'es folle.

-Bah. Dis pas le contraire Pablo.

Il soupire et secoue la tête avant de s'approcher dangereusement de moi.

-Il n'a pas le droit de te toucher avant que je le fasse et Hector non plus d'ailleurs.

Je souris et rigole en le voyant plutôt séducteur après s'être énervé pendant deux heures.

-Et je rêvais d'enlever cette robe et de revoir tes sous-vêtements.

Il n'attends pas une seconde de plus et se jette sur mes lèvres peu charnues. Je réponds très vite à son baiser et tirant ses cheveux. Il passe ses mains sous mes cuisses et me soulève pour que je m'accroche à sa taille. Il me pose délicatement sur le lit tout en m'embrassant et défets ma fermeture éclair pour retirer ma robe.

-Tu me rends fou Telma.

-Heureusement qu'on a réparé le lit.

No es la primera venida-Pablo gaviraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant