Jordan's povLes heures s'étaient écoulées et Jordan se préparait maintenant à aller à sa réunion. Il avait hâte de revoir tous ses petits copains !!! Il n'oubliait certainement pas Marine qui serait de retour après avoir passé les dernières semaines sous le soleil. Son absence l'avait tellement chagriné, leurs retrouvailles s'annonçaient donc éprouvantes...
Sur le chemin, il croisa sans grande surprise les paparazzi contre qui il avait été mis en garde. Il plaça ses lunettes de soleil sur le bout de son nez pour se donner un air mystérieux et prit subtilement la pose.
Les jours suivants, il guetterait Pinterest pour voir si les photos y figureraient.
Très vite, il arriva à destination. Le bâtiment devant lui ne payait pas de mine. La façade blanche était délavée et les deux petites fenêtres ne suffisaient certainement pas à éclairer l'intérieur. Il sortit de sa voiture et jeta un coup d'œil furtif afin de s'assurer que personne ne l'avait suivi jusque-là. La voie était libre, les photographes l'avaient lâché depuis un moment. Jordan se trouvait bel et bien seul dans cette ruelle sombre.
Il tapa un code sur le boîtier fixé près de la porte, attendit le bip comme signal, poussa l'entrée et s'introduisit dans la pénombre où régnait le silence.
Ce n'était pas la première fois que des rassemblements prenaient place en ces lieux, Jordan savait qu'il ne venait que de franchir la première étape.
Pour accéder aux festivités il fallait d'abord arpenter un long couloir.
Jordan s'aventura alors bravement dans le corridor mais avant chercha l'interrupteur.
Après plusieurs secondes à glisser ses mains sur le mur, il finit par le trouver mais aucune lumière ne s'alluma. C'est le problème avec ce type d'endroit délabré. C'était déjà une chance que l'ampoule ne se soit pas grillée avant. Elle doit avoir au moins cent ans, pensa Jordan. Cependant il savait qu'il n'y aurait aucune cotisation pour la remplacer.
Pour y voir clair, il récupéra son smartphone dans sa poche et activa la fonctionnalité lampe torche qu'il mit au mode maximum. Il dirigea la source lumineuse vers le plafond et frissonna à la vue des immenses toiles d'araignées présentes. Il s'empressa d'avancer. Ces arthropodes n'étaient qu'un élément de plus qui rallongent la liste des phobies du jeune homme.
Une fois au bout du couloir, il aperçut finalement l'escalier qu'il devait prendre. Il fallait désormais descendre trois étages. Plutôt facile dans ce sens, beaucoup moins dans l'autre. Il fallait un bon cardio pour remonter les marches. Les efforts étaient deux fois plus sollicités avec quelques coupes de champagne et de multiples petits fours ingurgités. Le plus pénible selon lui était lorsque tout le monde se mettait à remonter en même temps. Surtout si l'un des vieux partisans était à la tête de la troupe...
Concentré dans sa descente, prêtant attention à ne pas faire un seul pas de travers pour éviter de déraper, il chuta presque à l'entente d'un petit cri aigu. Il s'arrêta une seconde ou deux pour rétablir sa stabilité. Jordan n'était pas préoccupé par cet individu qui semblait en détresse, il devait certainement l'être à cause du manque de luminosité. Mais le candidat aux élections européennes avait une flemme éléphantesque de rebrousser chemin. De plus, cela voudrait dire qu'il lui faudrait partager sa lumière et Jordan n'était pas du tout mais alors pas du tout partageur. Et puis, si la personne à qui il avait affaire n'était pas assez intelligente pour dégainer son téléphone et solutionner un problème simple à résoudre alors elle ne méritait pas l'aide de qui que ce soit.
Arrivé au moins deuxième étage, le grand brun commençait à entendre de la musique, signe qu'on ne l'avait pas attendu pour commencer à s'ambiancer. Il n'était pas tant vexé mais accéléra sa démarche.

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Nos (d)ébats
Hayran KurguLES FACHOS PASSEZ VOTRE CHEMIN !!!! Alors que le débat entre Jordan Bardella et Gabriel Attal approche certains secrets du passé pourraient refaire surface et faire basculer les choses. Si le président a du forcer la main du premier ministre pour qu...