Chapitre 13

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Je viens de remonter du dîner et m'affale sur mon lit. La fatigue avait commencé à me rattraper aux environs de 16 heures.

J'entends mon téléphone vibrer dans ma poche et découvre que mes parents sont en train de m'appeler. Je décroche et vois apparaître les têtes toutes souriantes de mes parents. 

— Coucou Daisy ! s'exclament-ils.

— Coucou ! Vous allez bien ?

— Nous ça va, c'est surtout à toi qu'il faut demander ça, dit mon père. Alors, comment était ta première journée en France ?

— C'était pas mal. Demain, je vais essayer d'aller visiter un peu la ville, j'aurais du temps pour le faire normalement.

Hors des jours de défilés, il n'y a rien de prévu et ça me convient bien, mais j'ai peur que Marie me dise qu'il y a quelque chose à faire à la dernière minute. D'ailleurs, je lui ai demandé si elle voudra m'accompagner dans ma découverte de la ville Lumière et elle m'a répondu qu'elle viendrait si l'envie lui dit, mais pas à chaque fois.

— Les touristes ont tendance à m'horripiler, mais je veux bien venir à la Galerie Lafayette avec toi, m'a-t-elle dit. 

J'ai hâte d'aller là-haut, même si c'est pas ma priorité. Je verrai bien.

— Maman, tu veux que je te ramène un magnet de Paris ?

Ma mère est friande de ces trucs là.

— Oh oui, je veux bien, même si je n'ai pas mis un seul pied en France, mais c'est pas grave. Ça remplira le frigo.

— Faudra qu'on y aille ensemble. Je vous ferai visiter les quelques sites que je vais aller voir. Oh d'ailleurs comment va Ada ?

— Plutôt bien. Attends, je vais te la chercher.

Je vois mon père se lever et disparaître du champ de la caméra.

— T'inquiète pas, on la chouchoute. Enfin, j'aimerais plutôt chouchouter un petit enfant moi...

— Maman, je rigole. J'ai même pas de petit copain, alors tu vas encore attendre un moment...

— Qui sait, tu nous ramèneras peut-être un beau Français.

Nous rions toutes les deux tandis que papa se rassied aux côtés de maman, avec cette fois Ada dans ses bras.

— Coucou ma princesse ! Tu me manques tu sais.

Elle n'a pas l'air de bien saisir ce qui passe. Elle se contente de fixer l'écran avant de détourner son attention ailleurs.

— Tu l'aurais vu quand elle a revu le jardin, une vraie tempête. Elle courait partout, dans tous les sens, m'informe mon père.

— C'est sûr qu'elle devait être contente. J'ai hâte d'avoir ma propre maison avec jardin pour qu'Ada en profite. Bon, papa, maman, je vais vous laisser, je commence sérieusement à être fatiguée.

On se salue tous, ils me souhaitent bonne nuit, je leur souhaite de passer une bonne journée et je fais un coucou à Ada qui n'en a rien à faire.

Je pose mon téléphone et laisse tomber ma tête en arrière entre ces oreillers moelleux. Le sommeil m'attrape rapidement avant même que je ne trouve le courage d'aller me mettre en pyjama.

{...}

Je me réveille un peu dans les vapes, étant désorientée un instant avant de me souvenir où je suis. 

Je me redresse en me frottant les yeux et regarde l'heure sur mon téléphone. 22 heures 30.

Je me lève et bois un petit coup d'eau. Je m'approche de la fenêtre et regarde la vue s'offrant à moi. Paris s'étend sur des kilomètres. Elle est si belle de nuit.

𝐓𝐎𝐔𝐂𝐇𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant