Chapitre 17

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Notre séjour à Paris est terminé, malheureusement.

Vinnie a fait son dernier défilé et a finalement décidé de venir à l'after de celui-ci ce qui a eu le don de ravir Marie. Il m'a accompagné visiter ce que je voulais voir. Nous sommes allés sur les Champs Elysées, nous sommes allés voir la pyramide du Louvre — nous n'avons pas visité le musée, le temps d'attente pour avoir des billets été trop long —, nous nous sommes baladés dans les rues de Paris aussi, tout simplement. Je suis allée à la galerie Lafayette avec Marie qui s'est achetée des tas de vêtements et d'accessoires. Je me demande comment elle a fait pour tout faire tenir dans ses valises.

Tous les soirs jusqu'au départ Vinnie est venu se glisser dans ma chambre.

Ma sœur avait raison. J'ai bien fait de le laisser me toucher à nouveau. J'ai arrêté de me poser des questions et j'ai bien profité de chaque seconde avec lui.

Mais maintenant que nous sommes de retour à San Francisco, j'appréhende un peu. Comment ça va se passer entre lui et moi désormais ? Je crains qu'il ne commence à m'ignorer et ça, je ne le supporterai pas. Ce serait humiliant.

Une partie de mon cerveau imagine ce scénario, mais une autre me dit qu'il n'est pas comme ça. Après tout, c'est lui qui a essayé de me parler et de se rapprocher de moi alors que je tentais de le fuir par tous les moyens quand on s'est revu pour la seconde fois.

Je toque à la porte de chez mes parents qui s'ouvre peu de temps après sur maman.

— Ma chérie !

Elle me prend dans ses bras pendant à peine quelques secondes avant de me faire entrer.

— J'espère que tu as mon magnet !

Je rigole en entrant dans le salon. J'embrasse fort papa et m'accroupis en entendant Ada débouler à toute allure. Je la prends dans mes bras et lui fais des tas de bisous.

— Tu veux boire quelque chose ? me propose mon père.

— Juste de l'eau ça ira, merci papa.

Il disparaît dans la cuisine tandis que maman et moi nous asseyons dans le canapé. Je garde Ada près de moi et lui donne des caresses.

— Alors c'était bien ?

— Oui ! Il faudra que j'y retourne et cette fois avec vous. Je suis sûre que tu adorerais maman.

— Oh j'en doute pas. Tes photos nous ont vraiment données envie à ton père et moi.

Papa revient d'ailleurs dans le salon et dépose le verre devant moi sur la table basse. Je bois une gorgée d'eau avant de donner les cadeaux à mes parents. Comme prévu, j'ai ramené un magnet de la Tour Eiffel à ma mère avec écrit "Paris" en dessous et j'ai pris un porte-clé de la pyramide du Louvre pour mon père qui les collectionne comme ma mère collectionne les magnets.

Nous parlons un petit bout de temps, de mon séjour, de leurs vies quotidiennes à tous les deux avant que je rentre à l'appart. J'ai hâte de retrouver mon lit et de me reposer. Mais avant, il faut que je déballe mes valises et que je mette mon linge à laver. Rien que d'y penser je fais la grimace.

— T'as bien de la chance toi, je soupire en regardant Ada s'installer confortablement en boule dans son panier.

Une fois dans ma chambre, je dépose mes valises sur le lit et les ouvre. Je soupire de découragement en fixant leur contenu.

{...}

Le lendemain, j'ai invité ma sœur et Nailea à passer durant l'après-midi. 

Elles sont installées dans le salon pendant que je finis de garnir le plateau dans la cuisine. Lily est à mes côtés, accrochée à ma jambe. Je suis contente que Vic ait ramené ma nièce avec elle.

De retour dans le salon, je sers le thé aux filles. Lily est assise plus loin vers Ada avec ses jouets.

— Alors raconte nous un peu la vie parisienne, s'enquiert Nailea.

— Oh je sais pas par où commencer... Les gens là-haut c'est soit tout, soit rien. Soit ils sont très gentils, soit ils sont aigris, je rigole. Sinon, la ville est splendide, encore plus la nuit, vous devriez voir ça ! La cuisine est exceptionnelle et d'ailleurs, je vous en ai ramené un peu !

Je me lève et vais fouiller dans un placard où j'avais rangé les mets français que j'ai achetés pour les filles.

— Vous voyez, j'ai tenu parole ! je m'exclame en leur donnant leur cadeau respectif.

Elles me remercient et déballent leur paquet. J'ai acheté des macarons pour Nailea et des dragées pour Vic. Elle raffole de ces trucs-là et m'a demandé de en lui ramener.

— Il faut absolument que j'en goûte un maintenant ! s'écrie ma meilleure amie.

Je ris et accepte le dragée que me tend Vic. Elle en donne aussi à Lily et en mange un en soupirant de plaisir.

— Ils sont délicieux. Merci sœurette.

— De rien ! Enfin bref, vous, parlez-moi de ce qui s'est passé en mon absence. Avec toutes les photos et tous les messages que je vous ai envoyés pendant que j'étais à Paris, j'ai plus grand chose à raconter dessus.

Nous passons un bon moment à discuter. Nailea et ma sœur me parlent des derniers petits potins en passant par des détails insignifiants du quotidien. Elles me posent néanmoins des questions sur Paris auxquelles je réponds avec enthousiasme.

— Nailea t'as déjà mangé la moitié de la boîte ! je m'esclaffe.

— Oups. Mais ils sont tellement bons aussi.

Nous rigolons toutes de bon cœur quand Vic me pose soudain LA question. Je suis sûre qu'elle la démangeait depuis qu'elle est arrivée.

— Et sinon, avec Vinnie ?

— Oh c'est vrai ça ! renchérie Nai.

Je soupire et me cale au fond du canapé. Elles me regardent toutes les deux attentivement, attendant que je fournisse une réponse.

— Eh bah, comme tu me l'as conseillé Vic, je me suis...laissée aller...

— HA HA ! J'en étais sûre ! Quand t'as commencé ton stage j'étais persuadée qu'au bout de quelques semaines ça allait déraper, alors que tu scandais que ça ne resterait que professionnel entre vous !

— Oui, c'est bon Nailea, je marmonne en croisant mes bras sur ma poitrine.

— Et qu'est-ce que tu comptes faire maintenant avec lui ? me questionne Vic.

Je hausse les épaules. Je leur partage néanmoins ma crainte que Vinnie puisse en venir à m'ignorer.

— Honnêtement, je crois pas, commence Nailea. Sinon, il l'aurait fait après votre premier coup d'un soir.

— Nailea a raison et il n'aurait pas cherché à savoir pourquoi tu mettais de la distance quand t'as commencé ton stage.

— Il a peut-être flashé sur toi ! s'emballe Nai.

— Oula, n'allons pas trop vite en besogne !

Vinnie avoir le béguin pour moi ? Il veut juste du sexe, je suis prête à le parier. 

— Écoutez les filles, je verrai bien comment ça va se passer.

— Oui, mais...

— Et si on changeait de sujet ? Je vous rappelle qu'il y a un enfant dans la pièce. Et un chien.

Les filles rigolent, mais je vois bien à leur façon de me regarder qu'elles en ont pas fini avec moi.

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Comment s'est passée votre rentrée ? Perso rien que la pré rentrée de la fac me donne envie de me déscolariser🥰✌🏻

𝐓𝐎𝐔𝐂𝐇𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant