Chapitre 24

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Ce soir, Vinnie m'a dit que je pouvais emmener Ada si je le souhaitais. Sa chatte, Hera, devrait s'entendre avec elle normalement de ce qu'il m'a dit.

— Allez mon bébé, on va chez Vinnie. Je sais à quel point il te manque, je marmonne.

En effet, Ada l'adore. L'autre jour quand le blond est venu à l'appart, une fois qu'on avait fini de manger et qu'on s'était posé dans le canapé, ma chienne ne l'a pas lâché d'une semelle.

À vrai dire, j'étais jalouse.

Je fais monter Ada dans le Uber avant de monter à mon tour. Je n'en peux plus de dépendre des autres pour me déplacer. Vivement que ma voiture soit réparée.

Nous arrivons quelques minutes plus tard chez Vinnie. Dès que la porte s'ouvre, Ada s'excite dans mes bras et je la lâche une fois dans l'appartement. Elle tourne autour de Vinnie ce qui l'amuse.

— C'est pas juste qu'elle soit plus contente de te voir toi que moi.

— Que veux-tu, tout le monde m'adore.

Je lève les yeux au ciel en retenant un sourire.

— Donne, je vais aller mettre ton sac dans ma chambre, annonce-t-il en se redressant.

Je le lui donne et il me débarrasse également de mon manteau. Il s'éloigne dans le couloir et quand je baisse la tête vers Ada, je la vois immobile, fixant avec intérêt quelque chose plus loin. Et ce quelque chose n'est autre que Hera. Elle est très jolie, un pelage blanc, roux clair et brun. Et je crois voir d'ici qu'elle a les yeux verts.

Ada s'élance alors vers elle, mais Hera déguerpit de l'autre côté. Une course poursuite s'en suit puis elles se mettent à se chamailler gentiment.

— Espérons qu'elles ne s'entretuent pas.

Je sursaute et me tourne vers Vinnie posté juste derrière moi.

— T'avais dit qu'elles devraient bien s'entendre.

— C'est le cas. Mais on sait jamais.

— Rassurant.

— Enfin bref, qu'est-ce que tu veux manger ce soir ?

Je hausse les épaules.

— Ça dépend ce que tu as dans tes placards. À moins que tu avais prévu de commander. Dans ce cas là, je m'en vais tout de suite.

Il rit et m'intime de le suivre. Nous entrons dans la cuisine où une bonne odeur de bolognaise s'élève dans l'air.

— Mais...

— Ne t'inquiète pas, on aura pas à commander. Le repas est déjà prêt. Enfin, il chauffe.

Je jette un coup d'œil au four.

— Qu'est-ce que c'est ?

— Tu verras.

Je plisse les yeux. Je m'avance vers le four, mais Vinnie anticipe mon geste et me saisit par les hanches pour me balancer sur son épaule.

— Vinnie non ! je m'étrangle en riant.

Il m'emmène jusqu'au salon et me balance dessus. Je rebondis en rigolant et le blond vient s'asseoir à mes côtés.

— Tu veux qu'on commence un film ? 

— Ou on pourrait très bien parler aussi.

— Si tu veux. Et de quoi veux-tu parler ?

— Eh ben de tout et n'importe quoi. Tiens en parlant de film, c'est lequel ton préféré ?

Voilà une discussion que j'attendais. Pendant plusieurs longues minutes, nous parlons de tout et de rien, se posant des questions qui peuvent paraître puériles. Mais j'aime ce genre de conversation.

J'apprends que la couleur qu'il affectionne le plus est le noir. Son film préféré est Star Wars. Il adore les jeux vidéos même si ça parait pas comme ça. Il adore le Japon et veut au plus vite y retourner. Son plat préférée est les mac and cheese. 

— Pourquoi me demander tout ça ?

— Quoi ça t'embête ?

— Pas le moindre. C'est juste qu'on ne m'avait jamais trop demandé tout ça avant.

Je hoche la tête.

— Oui je vois. C'est juste que j'adore savoir des petits trucs insignifiants sur les gens. Parfois s'en suivent de longues discussions. Et puis, je sais pas trop... J'aime savoir des petites choses banales comme ça, c'est ce qui crée, façonne un individu. Je sais pas comment l'expliquer, mais ça m'importe. Ça agace certaines personnes, je le sais car on me l'a déjà dit. Je demandais des trucs tout cons comme ça des fois à des garçons et je m'en souviens, l'un d'eux m'a ri au nez et a dit que j'étais immature. Mais je m'en fiche. Moi, ça m'intéresse de savoir ces choses là et je sais que je parle beaucoup mais...

Je me fais couper dans ma tirade par la main de Vinnie qui se pose sur ma nuque et m'attire à son visage.

— Ne t'arrête jamais de parler.

Et là, il pose ses lèvres sur les miennes. C'est si inattendu que je ne bouge pas d'un iota. Quand il enserre sa deuxième main sur ma nuque, je ferme enfin les yeux et bouge ma bouge contre la sienne.

C'est doux et lent. Ses lèvres sont comme un nuage. Depuis le temps que j'attendais ça. Ça me procure des tas de sensations inédites jamais explorées avec lui. C'est agréable et encore plus intime que tous ce que nous avons fait jusque là, à mon sens. Alors qu'objectivement, non. Mais voilà, il ne voulait pas m'embrasser à la base et maintenant nos bouches sont collées l'une à l'autre.

Alors la seule question que j'ai en tête c'est : pourquoi ?

Mais je n'y pense pas trop, savourant juste ce moment avec Vinnie.

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Je suis en manque d'inspiration pour cette histoire alors mon écriture est pas top, je suis desoléeee😩

𝐓𝐎𝐔𝐂𝐇𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant