Les Maladresses de l'Amour

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Depuis qu'elle avait accepté ses sentiments pour Christopher, la vie de Miara était devenue une série d'incidents gênants mais hilarants. Chaque jour apportait son lot de maladresses et de tentatives maladroites de l'un et de l'autre pour naviguer cette nouvelle dynamique de leur relation.

Un matin, Miara décida de montrer à Christopher comment cuisiner un repas humain. Ils étaient dans la cuisine, entourés d'ingrédients et d'ustensiles. Miara, essayant de paraître détachée, expliquait la recette avec assurance.

« Donc, tu prends les œufs et tu les casses dans le bol, » dit-elle en démontrant.

Christopher, attentif, essaya de faire de même. Mais en cassant l'œuf, il y mit un peu trop de force, éclaboussant le contenu partout, y compris sur Miara. Elle éclata de rire en voyant son expression désolée.

« Pas comme ça, » dit-elle en essuyant le jaune d'œuf sur son visage. « Doucement. »

Elle prit sa main et l'aida à casser un autre œuf correctement. Le contact de sa main fit bondir son cœur, et elle se sentit rougir. Christopher la regarda avec une tendresse qui la fit fondre un peu plus.

Plus tard dans la journée, ils décidèrent de faire une promenade dans la forêt. Miara essayait de paraître détachée, mais trébucha sur une racine et tomba directement dans les bras de Christopher.

« Je suis tellement maladroite, » marmonna-t-elle, embarrassée.

Christopher la releva avec un sourire, ses yeux dorés pétillant de malice. Il lui fit un signe de la main pour qu'elle le suive, puis s'enfonça dans les bois. Après quelques minutes de marche, il s'arrêta et se mit à fouiller dans les buissons.

Miara le regarda, curieuse. « Qu'est-ce que tu cherches ? »

Christopher revint avec un objet étrange dans la main. C'était une vieille montre en argent, rouillée et couverte de boue.

« Oh, euh... merci ? » dit-elle, prenant l'objet avec hésitation. « C'est... charmant. »

Elle essaya de ne pas rire en voyant son expression fière. Il ne comprenait peut-être pas tout à fait ce qu'un cadeau romantique était censé être, mais son effort la touchait.

Le lendemain, Christopher tenta de lui offrir des fleurs. Cependant, au lieu de roses ou de marguerites, il lui apporta un bouquet de mauvaises herbes et de branches cassées. Miara ne put s'empêcher de rire en voyant le bouquet désordonné.

« C'est... unique, » dit-elle en prenant les fleurs. « Merci, Christopher. »

Chaque jour, leurs interactions étaient ponctuées de tels moments. Un soir, alors qu'ils étaient assis sur le canapé à regarder un film, Christopher se mit à imiter les acteurs, essayant de comprendre les émotions humaines complexes. Miara éclata de rire en le voyant tenter une scène de pleurs exagérés.

« Tu es un vrai comédien, » dit-elle en lui donnant un coup de coude affectueux. « Mais je pense que tu as encore besoin de pratique. »

Christopher sourit, amusé par ses propres maladresses. Il prit un carnet et commença à dessiner, un moyen qu'ils avaient trouvé pour communiquer plus facilement. Il dessina un cœur, suivi de deux silhouettes se tenant la main.

Miara le regarda dessiner, sentant son cœur se réchauffer. « Tu es vraiment quelque chose, » murmura-t-elle, touchée par son effort.

Un autre jour, alors qu'ils se promenaient en ville, Miara trébucha à nouveau, cette fois sur un trottoir irrégulier. Elle s'étala de tout son long, attirant les regards amusés des passants.

Christopher, mort de rire, l'aida à se relever. « C'est la troisième fois cette semaine, » se moqua-t-il en mimant ses chutes précédentes.

Miara fit semblant de bouder. « Eh bien, peut-être que tu pourrais arrêter de me distraire, » répliqua-t-elle en croisant les bras.

Christopher sourit et lui offrit son bras pour continuer la promenade. Malgré toutes les maladresses et les moments embarrassants, ils apprenaient à se comprendre et à s'accepter tels qu'ils étaient.

Un soir, alors qu'ils étaient assis sur la colline surplombant la ville, Miara regarda Christopher et se rendit compte à quel point elle était chanceuse de l'avoir dans sa vie, malgré toutes les complications.

« Tu sais, » dit-elle doucement, « même si on est tous les deux maladroits et que rien ne se passe comme prévu, je suis heureuse de t'avoir rencontré. »

Christopher la regarda avec une tendresse infinie. Il prit sa main et la serra doucement, exprimant sans mots ce qu'il ressentait.

Miara soupira de contentement, appuyant sa tête contre son épaule. Ils regardèrent le coucher du soleil ensemble, savourant ce moment de paix et de bonheur simple.

Malgré les maladresses de l'amour, Miara savait qu'ils trouveraient toujours un moyen de surmonter les obstacles. Car au fond, ce qui comptait vraiment, c'était l'amour sincère et inconditionnel qu'ils partageaient.

The Mute Wolf and the Sarcastic TeenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant