Mon mariage arrangé (en correction ...)

Chapitre :6 avant la rencontre

Point de vue Khadiijah :

                           J'ai un peu aimé cet parti avec les filles 😎

Je me suis réveillée tard ce lundi matin, profitant de mes vacances après avoir obtenu mon bac. Mes parents et mon frère étaient tellement heureux pour moi, bref . Après une douche rapide, je choisis mes vêtements avec soin et me parfume généreusement – j'ai toujours adoré les parfums. Voilée et prête, je descends pour le petit-déjeuner.

En entrant dans la salle à manger, je trouve mes parents et mon grand frère déjà attablés. Je les salue froidement, Mon frère, fidèle à lui-même, ne peut s'empêcher de me taquiner : "Voilà la future mariée !
Prête à quitter la maison 😂?"

-Thiiip

"Tu crois vraiment que tu vas te débarrasser de moi si facilement ? Même mariée, je viendrai ici tous les jours !"

Il répond en riant
"Jamais ! On ne te veut plus ici, tu resteras chez ta belle-famille !"

Nos parents, amusés par notre échange, nous regardent en souriant. "Même mariée, tu as le droit de venir quand tu le veux," dit maman, essayant de calmer nos chamailleries.

Après le repas, mon frère part travailler. Je reste avec la femme de ménage pour débarrasser la table avant de rejoindre mes parents au salon. Ils regardent la télévision, et je m'installe près d'eux,

C'est alors que mon père prend la parole, son ton est sérieux : "Khadiijah, Ahmed, ton futur fiancé, est arrivé à Dakar. Ils viendront samedi prochain pour demander ta main."

Je hoche la tête, incapable de trouver les mots. "D'accord," murmuré-je avant de me lever. "Je vais monter dans ma chambre."

"Va te reposer, ma fille," me dit-il avec douceur.

Une fois seule dans ma chambre, les larmes commencent à couler. Je m'effondre sur mon lit, les pensées tourbillonnant dans ma tête. Comment se marier sans amour ? Est-ce que je vais pouvoir être heureuse ? Ces questions me hantent, et je pleure en silence jusqu'à m'endormir, épuisée par l'émotion.

Le lendemain, je me réveille tôt, excitée à l'idée de passer la journée avec mes amies. Bintou, nous a toutes invitées chez elle pour une rencontre comme on les aime tant. Ces moments de confession et de rires entre filles sont précieux

Je me douche rapidement et choisis de porter une jolie taille basse en wax à la sénégalaise nak . Après m'être parfumée comme d'habitude et mise en voile, je descends en bas pour trouver ma mère assise au salon. "Maman, je pars chez Bintou," dis-je.

Elle acquiesce, se souvenant de notre discussion de la veille pendant le dîner. "D'accord, ma fille. Prends soin de toi, passe mon salam à rama" répond-elle avec un sourire.

Je demande au chauffeur de mon père de m'accompagner chez Bintou. Arrivée là-bas, je tombe directement sur Tata Rama, la mère de Bintou. Elle est tellement gentille, cette dame. Pour moi, c'est une seconde mère, d'autant plus qu'elle s'entend très bien avec ma mère.

"Ayway sama dom, légui dama bayi daih,
( ma fille maintenant tu ma laisser daih )" dit Tata Rama en riant.

"Non, Tata, même pas ! Je ne peux pas te laisser. Toi aussi, tu es ma seconde mère," répondis-je en souriant.

Nous discutons un peu, et elle me fait comprendre que Bintou lui a expliqué la situation.
"Écoute tes parents, Khadiijah. Ils ne feront jamais rien qui puisse te faire mal," dit-elle doucement.

J'acquiesce, touchée par ses mots.
"Où sont les filles ?" demandai-je ensuite.

"Elles sont dans la chambre de Bintou," me répond-elle.

Je monte directement et ouvre la porte sans frapper. À l'intérieur, toute ma bande est là. "Khadiijah est là !" crient-elles en chœur avant de m'accoler chaleureusement.

"Wa diank namnala daih, temps yi daga djekh daih mbadou effet mariage arrangé bi la rek," lance Ramata en me taquinant. Ces temps-ci, tu sembles avoir perdu beaucoup de poids, et ce n'est pas à cause du mariage arrangé, n'est-ce pas ?

"Bilahi, guiss ngua je stresse. Je ne sais même pas à quoi ressemble mon futur mari, s'il est jeune ou vieux," dis-je, un peu désemparée.

"Ah, demande à ton père qu'il te montre sa photo," suggère Fatima

"Non, il va peut-être dire que je suis trop intéressée. De toute façon, qu'il soit jeune ou vieux, c'est déjà décidé, je vais me marier avec lui," répondis-je en soupirant.

"Bref, de toute façon, je ne pense pas qu'il soit vieux. Ton père ne ferait pas une chose pareille," intervient Bintou pour me rassurer.

"Oui, tu as raison. Sinon, comment allez-vous, les filles ?" changeai-je de sujet.

"On est là, daih," répondent-elles en chœur.

"En plus, mon père m'a dit que samedi, ils viendront demander ma main," leur annonce-je.

"Ahhh, future madame, tu vas nous devoir une grande fête," s'exclame Fatima en plaisantant.

Je la regarde de travers.

"Ne me regarde pas comme ça. Mariage arrangé ou mariage d'amour, on se marie qu'une fois, donc on va bien fêter ça, que tu le veuilles ou non," dit-elle en riant, suivie des autres.

"Bref, tu vas porter quoi ce jour-là ?" demande Bintou, curieuse.

"Les habits qui sont dans mon armoire, bien sûr," réponds-je.

"Non, c'est ta future belle famille qui arrive, donc porte quelque chose de nouveau," insiste Bintou.

"Oui, Bintou a raison. D'ailleurs, je connais quelqu'un qui vend de jolis Hijabs sur Instagram. J'achète tout le temps mes habits là-bas," ajoute Fatima.

"Ah bon, c'est qui ?" demande Bintou.

"Twinshop," répond Fatima.

"Ah oui, c'est vrai. J'avais une fois acheté des abayas pour le dernier Tabaski. Ils sont vraiment beaux. Donc, Khadiijah, va sur son Insta ou laisse, je vais commander pour toi," propose Bintou.

"Non, toi aussi..." commence-je à protester.

"Fimmmp ! Je ne veux rien savoir, tu vas le porter, par la force," coupe Bintou en plaisantant, mais déterminée.

Les filles éclatent de rire, et je me sens soudainement un peu plus légère, entourée de leur soutien et de leur amour.

Bref ! Après sa Bintou a commandé des pizzas, des fatayas, et d'autres en-cas. Nous avons mangé et nous nous sommes bien amusées. Après cela, nous avons toutes pris congé et sommes rentrées chez nous. Tata Rama m'a dit de passer son salam à ma mère.

N'oubliez pas de voter les filles 🥹