Mon mariage arrangé (en correction ...)

Chapitre 20: La bonne nouvelle

Complot ???bonne nouvelle

Enfin, aujourd'hui c'est le jour où je vais me rendre à l'université. Ma liberté est officiellement terminée, mais bref, depuis la prière de Fajr, monsieur ne fait que m'appeler pour vérifier si je me suis bien réveillée. Il m'avait conseillé de dormir tôt, ce que j'ai fait d'ailleurs. Il est bien arrivé à destination, mais il me manque déjà tellement... Bref, je me dirige vers mon dressing et je prends l'un des ensembles que j'avais spécialement achetés pour cette rentrée. J'attache rapidement mon foulard, me parfume, et je suis prête à partir.

Je prends un taxi, Ahmed a laissé sa voiture ici, mais comme je ne sais pas conduire, j'aurais de toute façon dû me débrouiller autrement. En route, j'appelle Bintou.

— où es-tu ? Ne commence pas tes habitude. Si c'est l'école, tu prends toujours ton temps ! Dépêche-toi, sinon on va nous devancer à l'université, dis-je en riant.

— Merde, je suis déjà prête ! Monsieur doit juste venir me déposer, répond-elle en rigolant.

— Ah bon, eh bien dépêche-toi alors, je t'attends à l'entrée.

— D'accord ma belle, j'arrive.

Arrivée à l'université, je reste à l'entrée pour l'attendre. Il y avait tellement de monde qui ne cessait de me regarder en passant.

Hum, dès maintenant, je suis la femme de quelqu'un, ils n'ont qu'à arrêter de me dévisager comme ça, me dis-je intérieurement.

Bientôt, Bintou arrive enfin, main dans la main avec Jule. Ils sont vraiment trop mignons. Nous nous saluons rapidement, et comme d'habitude, Jule n'arrête pas de me taquiner. En tout cas, Bintou ne s'ennuiera jamais avec lui. Il lui dépose un tendre baiser sur le front.

— Je suis jalouse, mon mari n'est pas là pour ça, dis-je avec un sourire.

Nous entrons ensemble dans l'université. Il y avait pas mal d'étudiants déjà présents. Après un passage rapide à la direction, ils nous montrent l'établissement où nous aurons nos cours. À l'entrée, quelques jeunes filles et garçons étaient là. Nous les saluons rapidement avant de rentrer et de nous asseoir côte à côte. Nous étions arrivées très tôt, donc on décide de discuter en attendant le début des cours.

Je vous passe le premier cours, où nous avons fait les présentations. J'étais concentrée et tout s'est bien passé. À l'heure de la pause, Bintou et moi sommes allées nous asseoir sur un banc dans la cour pour discuter de notre première impression du cours. Pour l'instant, tout allait bien. Soudain, un homme, à peu près de mon âge ou peut-être un peu plus âgé, est venu interrompre notre conversation.

— Coucou, les plus belles, dit-il en s'installant sur une grande pierre près de nous.

Bintou et moi nous sommes regardées, ne sachant quoi répondre. Finalement, nous lui avons lancé un simple :

— Ça va ?

Il semblait être un beau parleur, à l'aise dans ses gestes, et n'a pas tardé à me faire des avances de manière naturelle, en précisant qu'il s'appelait Khalil, le fils d'un ministre.

— Et alors ? On s'en fiche que tu sois même le fils d'un président, rétorquai-je en levant les yeux au ciel.

Il m'a lancé un sourire taquin.

— Tu es la première fille qui s'en fiche. D'habitude, tout le monde est impressionné. En plus d'être belle, tu es audacieuse, j'aime ça, dit-il en me fixant avec un air amusé.