Chapitre 19: A bientôt,mon coeur ❤️

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Quelques jours ont passé, et j'étais enfin tranquille. Plus besoin d'aller à l'internat, et ma relation avec Ahmed était redevenue comme avant. Nous avions retrouvé notre complicité. Il était maintenant 15 heures, et je devais me rendre chez Bintou. Franchement, dans notre bande, nous adorons les événements. Dès que j'ai appris la nouvelle du mariage, j'ai directement créé un groupe pour organiser nos préparatifs. Tout était prêt, il ne restait plus qu'à aller au marché pour acheter nos uniformes.

Cependant, le père de Bintou nous annonça qu'il n'y aurait pas de grande fête, juste une petite cérémonie en soirée, avant qu'ils ne la préparent pour rejoindre sa chambre nuptiale. J'étais tellement énervée ! Moi qui avais imaginé comment j'allais dépenser mon argent au "bongomane" il avait tout gâché. Bref, après avoir terminé quelques affaires à la maison, je suis partie les rejoindre, mes filles et moi avions prévu de nous retrouver chez Bintou.

Quand je suis arrivée, je suis directement montée à l'étage où se trouvaient déjà les filles.

— Salut les gens ! leur lançai-je en leur faisant un câlin.

— pourquoi es-tu toujours en retard ? demanda Fatou.

— Ayway, à chaque fois, vous me répétez la même chose. Sachez que je suis une femme mariée maintenant, je dois d'abord m'occuper de mon mari. Contrairement à vous, vous êtes toutes des célibataires ! répondis-je en m'allongeant sur le lit.

— Snn, quoi de neuf ? Ndeyssane, Bintou, avec tout ce que nous avions prévu pour ton mariage, tout est tombé à l'eau, dit je .

— Vraiment, je n'aime pas les mariages ennuyeux, ajouta Ramata avec un air dépité.

— Ah, on n'a pas le choix, dis-je en soupirant. Le plus important, c'est que tu te maries avec l'homme de ta vie.

Nous avons continué à discuter, blaguant et partageant nos pensées sur le mariage


Les filles étaient toutes rentrées, sauf moi. Je suis restée un peu plus longtemps chez Bintou, nous discutions tranquillement. Après quelques heures, mon téléphone a sonné. Il était en charge, alors Bintou me l'a apporté. C'était Ahmed. Je ne pus m'empêcher de sourire.

— Il se fait tard, tu n'es toujours pas rentrée ? demanda-t-il.

— Non, pas encore, répondis-je.

— Attends-moi, je vais venir te chercher.

Puis j'ai raccroché.

— Il vient me récupérer, dis-je en souriant.

— Ah d'accord, tu sais quoi, tu me rappelles vos débuts de mariage. Vous ne vous parliez même pas, et maintenant, Al Hamdu Lillah, tu souris même quand tu vois son appel, fit remarquer Bintou en riant.

— Hum, c'est vrai. En plus daño xoulo won mais bon djibo nañ répondis-je.

— Djibo, vraiment ? s'étonna-t-elle en fronçant les sourcils.

— Oui, bien sûr, c'était à cause de sa cousine. Je lui ai tout raconté, du début à la fin.

— Khadiijah, toi aussi ! Pourtant, je te savais très intelligente et mature, mais là, tu as vraiment été immature dans cette situation. Tu n'aurais pas dû la frapper. Tu lui as donné raison, et en plus, tu n'avais pas de preuve. Tu es tombée dans son piège. C'est vrai qu'Ahmed l'a renvoyée chez sa mère , mais je t'assure qu'il ne pense toujours pas que c'est elle qui a tout manigancé. Peut-être qu'il croit juste que tu es jalouse. Tu aurais dû agir avec plus d'intelligence.

— Tu as peut-être raison. La prochaine fois, je réfléchirai avant d'agir, admis-je.

— En plus, je pense pas qu'elle va retourner au village aussi facilement. Son objectif, avec sa mère, est de faire qu'Ahmed l'épouse. Mais bref, si elles veulent nous provoquer, on va sûrement entrer dans leur jeu. Mais je t'en prie, ne te focalise pas sur ça. Ahmed t'a épousée, ioe la tak ioe la beug c'est toi qu'il aime.

Mon mariage arrangé (en correction ...)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant